Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut

Basée à Mons, UPcity propose, principalement aux pouvoirs publics, de les accompagner dans leur développement commercial. Depuis sa création en 2015, l’équipe d’UPcity a su convaincre de nombreuses communes mais aussi intercommunales de lui faire confiance. Pour des projets de développements commerciaux, mais aussi économiques et touristiques.

Dans peu de temps, Camille, Vinciane, Dylan et Pauline vont accueillir une nouvelle recrue qui va venir renforcer leur équipe. Un 5e membre pour UPcity afin d’accompagner la croissance de l’entreprise. Une petite équipe par la taille mais qui a, en quelques années à peine, réussi à se faire une belle place dans l’univers de la consultante et de la réflexion stratégique au service des pouvoirs publics et parapublics. Avec, au cœur de leurs activités, le développement du potentiel des territoires.

Une équipe polyvalente

Up CityEt, pour chaque nouveau projet, UPcity mobilise sa polyvalence et met autour de la table les bons interlocuteurs afin de trouver les meilleures réponses aux demandes de ses clients. “Une de nos forces c’est notre polyvalence, explique Camille LHOTE, Directrice d’UPcity. Mais nous ne pouvons pas tout faire et nous ne voulons pas tout faire. Nous nous reposons sur un ensemble de partenaires capables de nous apporter les meilleures solutions. Par exemple, si dans un projet il est opportun de réaménager une place, nous solliciterons évidemment un architecte. Et un architecte qui rencontre les objectifs fixés par le projet“.
Si, à l’origine, UPcity a axé ses accompagnements sur la dynamique commerciale, rapidement les volets économique et touristique sont venus compléter l’offre de ses services. Une évolution logique pour l’équipe. “Les projets sur lesquels nous travaillons sont souvent transversaux. Le commerce, seul, ne peut pas tout. Et, dans l’attractivité d’un territoire, les développements économique et touristique sont aussi importants et doivent entrer en ligne de compte dans une réflexion globale“. Récemment, UPcity a ainsi travaillé à la refonte de l’identité et de la stratégie de la Maison du Tourisme du Parc des Canaux et Châteaux, en région du Centre. Un travail global qui a abouti à la création d’un nouveau nom, d’une nouvelle identité graphique mais surtout, d’une nouvelle stratégie de positionnement touristique pour les 11 communes de la région du Centre. Un travail collaboratif entre les communes partenaires, les sites touristiques, les instances politiques et l’équipe de la Maison du Tourisme. Mais aussi les habitants.

Donner la parole aux citoyens

Une participation citoyenne qui, peu à peu, s’inscrit durablement dans les processus stratégiques des villes et communes. “Ces derniers temps, c’est un vrai changement. Il y a évidemment encore des questions sur la manière d’intégrer la participation citoyenne dans les processus. Tout n’est pas possible tout le temps et sur tous les sujets, mais c’est une vraie tendance. Et cette intégration du citoyen fait d’ailleurs désormais bien souvent partie des critères repris par les pouvoirs publics dans les cahiers des charges qu’ils établissent pour leurs nouveaux projets“.
Enracinée en Wallonie, UPcity a aussi développé des projets en France et travaille actuellement avec le Gouvernement luxembourgeois. “C’est vrai que le marché wallon n’est pas très vaste mais les demandes des acteurs publics sont nombreuses. Et nous avons également eu des opportunités en France, comme avec la ville de Belfort ou la Communauté d’agglomération Plaine Vallée, établie autour de la forêt de Montmorency. Et, aujourd’hui, c’est le Gouvernement luxembourgeois qui nous fait confiance“, explique la directrice d’UPcity.

Mesurer les impacts de la crise

Up City MonsSi la crise sanitaire est loin d’être terminée, ses impacts économiques sont, eux, déjà bien réels. Même si leur ampleur est encore difficilement quantifiable. “Aujourd’hui, le moratoire sur les faillites ne permet pas encore d’avoir une idée précise de l’étendue des répercussions, analyse Camille LHOTE. Mais les conséquences seront importantes, on le sait déjà. Notamment sur le tissu culturel et de loisirs. Deux secteurs qui étaient en plein boom avant la crise et qui sont très impactés. Les projets dans ces domaines étaient nombreux et certains seront probablement revus ou abandonnés“. Une crise qui a aussi eu comme effet de mettre davantage en lumière l’importance de la mixité commerciale. Un élément clef dans le redéploiement des centres-villes. “Il y a 10 ans, l’équipement à la personne était au cœur des stratégies commerciales dans les centres-villes. Mais aujourd’hui -et c’est accentué par les effets de la crise-, on se rend compte que les commerces de biens de première nécessité sont indispensables aussi, y compris dans des zones à forte densité commerciale. Une mixité qui doit aussi aller de pair avec du logement. Il faut pouvoir créer de la vie, du contrôle social. On se rend compte que lorsque cette mixité commerciale et sociale existe, la résilience est plus importante“, explique la directrice d’UPcity.
Et si la crise n’est pas terminée, le travail sur ses conséquences a déjà commencé pour UPcity via, par exemple, une collaboration avec la Ville de Bruxelles où la PME montoise évalue l’impact de la crise sur le commerce. Quels sont les secteurs les plus impactés? Les aides apportées sont-elles pertinentes? De nouveaux acteurs sortent-ils gagnants de la crise? etc. Autant de questions qui, dans la capitale et au-delà, mobiliseront probablement dans les prochains mois l’équipe d’UPcity.

Aurélien LAURENT

Installée sur la Grand-Place de Lessines, l’asbl Actions Développement local n’est pas vraiment une ADL comme les autres. Si son objectif est aussi de soutenir le développement économique au sein de la commune, elle n’est pas insérée dans le réseau wallon des Agences de Développement local. Une exception qui ne l’empêche pas de mener à bien ses missions.

ADL LessinesEn 2015, la Région wallonne a, pour diverses raisons, décidé de geler les subsides pour la création de nouvelles Agences de Développement local. Une décision qui est venue chambouler les plans lessinois qui prévoyaient la mise sur pied d’une ADL. Mais, plutôt que tout abandonner, la Ville a choisi de poursuivre le projet, sans le soutien financier de la Wallonie. “En mars 2016, la Ville a donc décidé de créer sur fonds propres, une asbl communale, Actions Développement local”, explique Boris LEBRUN, Directeur de l’ADL de Lessines.

Développement commercial et touristique

Une singularité qui permet, selon Boris LEBRUN, à l’asbl de sortir du cadre classique des ADL et de diversifier ses activités. “Nous sommes évidemment présents dans l’accompagnement du développement économique de la commune. Mais, nous avons également des missions liées notamment au tourisme. Par exemple, nous avons déjà organisé des balades de découverte du territoire. Nous avons donc plusieurs casquettes; ce qui colle assez bien à notre vision qui touche, à la fois au développement économique, mais aussi au travail sur l’image de Lessines. L’un étant lié à l’autre“.
Mais, si l’ADL de Lessines diversifie ses activités, le cœur de sa mission reste le développement économique et commercial de la ville et de ses villages. Une dynamisation qui passe, comme ailleurs, par l’octroi de primes pour les nouveaux commerçants. “Nous avons trois primes, détaille Boris LEBRUN. La première intervient dans le prix de la location d’une surface commerciale, la deuxième peut servir à la modernisation d’une surface commerciale car, ici, nous avons de nombreux anciens commerces et le bâtit nécessite souvent une rénovation. La dernière prime est d’ailleurs à destination des propriétaires afin de les encourager à rénover leur bâtiment“.
ADL LessinesAfin d’accompagner d’éventuels nouveaux commerçants, l’ADL a également lancé un pop-up store ou magasin éphémère avec une particularité: la mise à disposition de personnel. Dans une surface commerciale entièrement rénovée, des commerçants peuvent venir y tester la vente de leurs produits. “Ce n’est pas toujours facile pour une personne de franchir le pas. Il y a la crainte de ne pas réussir à subvenir tout de suite à ses besoins, il y a aussi toutes les démarches, notamment administratives, assez lourdes, qu’impliquent le lancement d’une activité. Avec notre concept, le porteur de projet se concentre sur son produit et nous nous chargeons de le vendre”, explique Boris LEBRUN. Actuellement, une vingtaine d’artisans ou de commerçants est hébergée dans le pop-up store et depuis son lancement en 2018, il a contribué à la création de 3 nouvelles activités commerciales.

Travailler l’image de marque

Si, contrairement à d’autres villes en Hainaut, le centre de Lessines ne doit pas lutter contre un pôle commercial installé en périphérie, il souffre néanmoins de la comparaison avec sa grande voisine Ath. Une ville de près de 30 000 habitants contre un peu moins de 20 000 pour Lessines. Avec, historiquement, une image commerciale relativement positive construite grâce à une importante diversité de son offre. Ath profite aussi d’une image générale plus attrayante que sa voisine. “Notre faiblesse, reconnaît Boris LEBRUN, c’est notre image. Nous travaillons beaucoup dessus afin de l’améliorer. Mais, c’est un travail qui s’inscrit dans la durée. Et pour faire évoluer une image et modifier les habitudes, ça prend du temps. Des personnes se rendent à Ath pour trouver certains types de commerces alors que des enseignes similaires sont présentes chez nous. Evidemment, notre commune étant plus petite, notre offre est plus limitéeADL Lessines“.
Et, si comme ailleurs, le centre-ville de Lessines souffre d’une certaine désaffection, Boris LEBRUN croit encore et toujours dans l’avenir du cœur de la cité. Un espace qui doit se réinventer mais qui a des atouts que n’auront jamais des zones commerciales artificiellement créées. “Les grands centres commerciaux tentent de créer l’esprit d’un centre-ville avec des commerces et de l’Horeca, mais une fois l’heure de fermeture arrivée, la vie s’éteint. Dans un centre-ville, c’est différent. L’animation propre à ces lieux ne s’arrête pas une fois que les magasins ferment. C’est un lieu de vie, de rencontres. Et ça, pour moi, ça a toujours sa raison d’être“.
Une mixité qui doit aussi être assurée par des choix politiques, notamment en termes de logements, avec parfois la volonté excessive de vouloir transformer d’anciens commerces en habitations. Une décision qui condamne définitivement l’avenir commercial du bâtiment. Mais, pour qu’un centre-ville puisse continuer à vivre, il doit trouver l’équilibre si précieux entre sa vocation commerciale et sa capacité à être un lieu où il fait aussi bon vivre. Une mixité qui est la clef, selon Boris LEBRUN, de l’avenir de nos centres-villes.


Aurélien LAURENT

L’économie sociale en Hainaut 

Ce nouveau numéro, consacré à l’économie sociale, relance la brochure trimestrielle “Flash-Stats Hainaut”, réalisée par la Province de Hainaut – Hainaut Développement, sur base de portraits socio-économiques du territoire hainuyer.

Avec ses 2 034 entreprises et ses 63 901 emplois salariés, le Hainaut est l’une des provinces wallonnes les plus en pointe dans l’économie sociale. Surnommée le “troisième secteur”, à mi-chemin entre le secteur public et le secteur privé, les entreprises d’économie sociale apportent des réponses innovantes aux défis que rencontre notre territoire hainuyer et sont à l’avant-garde de notre économie de demain.

Découvrez la brochure complète

Mieux vivre ensemble à la campagne, en Hainaut

La campagne est le lieu de vie des ruraux et des néo-ruraux mais c’est aussi, et avant tout, le lieu de travail des agriculteurs. La cohabitation entre tout le monde est parfois difficile et peut faire place à des tensions. Il est important que ces tensions ne dégénèrent pas en conflit. Souvent, ceux-ci sont liés à une méconnaissance des contraintes de part et d’autre, entraînant des incompréhensions.

Cette charte “Mieux vivre ensemble à la campagne, en Hainaut” a pour objectif de faire connaître le métier d’agriculteur, les contraintes et les obligations qui y sont liées. Elle reprend les droits et devoirs de chacun: à la fois des agriculteurs mais aussi des citoyens ruraux et des Communes. Différents éléments relatifs au travail de l’agriculteur sont expliqués mais aussi des éléments de contexte et de compréhension liés à des sujets sensibles (utilisation de produits phytosanitaires, problèmes de coulées de boue, épandage des engrais de ferme, déchets…).

Trop souvent montrés du doigt, les agriculteurs sont aussi soumis aux obligations qui leur sont imposées par la réglementation.

D’autre part, les citoyens sont parfois déconnectés de la réalité et évoluent dans un monde où on ne fait plus le lien entre la terre nourricière, la plante qui y pousse, les vaches dans nos prairies, et le produit qui se retrouve sur notre table, dans notre assiette. En réalité, tout ce qui arrive sur notre table, quel que soit le chemin emprunté (celui du circuit court ou celui de l’industrie agroalimentaire) est issu du champ de nos campagnes, de nos vergers, de nos prairies… tout ce que l’on mange provient de la terre.

Enfin, nous devons être fiers de nos agriculteurs, eux qui sont garants d’un savoir-faire riche et de la diversité de notre terroir, et qui relèvent les défis de l’agriculture de demain:

  • défi économique: pour être rentable et continuer à vivre décemment de leur métier en recevant un prix juste pour ce qu’ils produisent;
  • défi alimentaire: pour fournir une alimentation de qualité en suffisance aux citoyens;
  • défi environnemental: pour maintenir leur outil de travail (la terre) afin de le transmettre aux générations futures.

A nous de choisir de les soutenir, et cela passe forcément par une meilleure connaissance de leur réalité quotidienne.

Au final, cette charte est une invitation à plus de partage, de compréhension entre ceux qui travaillent pour nous nourrir et ceux qui aspirent à un retour à la campagne.

Charte “Mieux vivre ensemble à la campagne, en Hainaut”

Télécharger la version courte de la charte en PDF

Contact:

Province de Hainaut
Hainaut Développement
Geneviève MAISTRIAU
Responsable Service Agriculture
genevieve.maistriau@hainaut.be

A l’occasion du retour des animaux en prairie, nous vous proposons, pour sensibiliser les citoyens aux problèmes des déchets jetés au bord des routes et dans les champs, de mettre à votre disposition des bâches à apposer dans les champs. Ce sont 25 exemplaires qui sont encore disponibles sur demande auprès de Hainaut Développement et seront proposés gratuitement moyennant la signature d’une convention.

Campagne "Oh la bâche, stop à l'agribashing"

Découvrez en vidéo la campagne “Oh la bâche, stop à l’agribashing”, réalisée en 2020, dans le cadre des réflexions menées avec les agriculteurs du groupe de travail mis en place par Hainaut Développement:

 

Contact:

Province de Hainaut
Hainaut Développement
Geneviève MAISTRIAU
genevieve.maistriau@hainaut.be

 

Pour ne pas faillir à la tradition, malgré les temps difficiles que nous traversons tous actuellement, la Province de Hainaut – Hainaut Développement édite, pour la 35e fois, la plaquette “La province du Hainaut en quelques chiffres”, sous forme d’un dépliant reprenant les tableaux de statistiques officielles les plus récentes ainsi qu’une brochure de commentaires et de graphiques décrivant la situation économique et sociale du Hainaut.

Les données chiffrées de l’année qui s’achève apportent des éclaircissements sur la situation et l’évolution socio-économique du Hainaut. Population, revenus, emploi, entreprises, PIB, investissements, exportations… sont autant d’informations qui alimentent les réflexions menées par les différents acteurs du territoire hainuyer.

Ces documents s’adressent aux citoyens, aux étudiants, aux chercheurs, aux entrepreneurs et aux décideurs avec comme objectif de susciter les débats, réflexions analytiques, partage d’idées et collaborations sur ces réalités chiffrées.

Brochure statistique en Hainaut 2021Ils sont téléchargeables ou à commander gratuitement via ce lien:

https://www.hainaut-developpement.be/publication/la-province-du-hainaut-en-quelques-chiffres-2021-brochure-et-plaquette/

 

 

Le Hainaut en quelques chiffres

Notons que le premier janvier 2019 a vu la modification des arrondissements hainuyers et leur composition. L’arrondissement de Mouscron a disparu, et celui de La Louvière est né. Les chiffres relatifs à ces nouveaux arrondissements ont dès lors été introduits dans la plaquette lorsqu’ils étaient disponibles.

En 2020, la population du Hainaut compte 1 346 840 habitants.

Le revenu moyen par déclaration (exercice 2019, revenus de 2018) est de 28 827 euros pour le Hainaut et a augmenté de 21,0 % en 10 ans.

Au 31 décembre 2019, le Hainaut compte 99 760 travailleurs indépendants.

Si le nombre de travailleurs indépendants a augmenté de 2,4 % entre 2018 à 2019, le nombre de travailleurs salariés a lui légèrement diminué sur cette même période (- 0,8 %).

Au 30 juin 2019, le nombre d’entreprises (établissements ONSS) est de 28 573.

Le nombre total de travailleurs au sein des entreprises hainuyères est de 378 117. Les exportations représentent, en 2019, un volume de 11,16 milliards d’euros.

 

Le portail Hainaut Stat

Réalisé en collaboration avec l’Observatoire de la Santé en Hainaut, Hainaut Stat (www.hainautstat.be) est un portail cartographique de données statistiques et d’analyse des communes du Hainaut reprenant les principaux chiffres disponibles par commune ainsi qu’une fiche descriptive personnalisée pour chacune des 69 entités du Hainaut.

 

Contact:

Province de Hainaut – Hainaut Développement
Système d’Information stratégique
Richard REMISZ – Responsable
Tél.:+ 32 65 342 591
richard.remisz@hainaut.be

 

Revue de presse:

 

En Wallonie, les acteurs de l’intelligence artificielle multiplient les liens entre eux afin de tisser un maillage particulièrement étroit entre les entreprises, universités, centres de recherche et organismes publics. Dans le Hainaut, ces collaborations vont encore plus loin avec la création d’une plateforme commune entre l’UMONS, l’intercommunale IDEA et de nombreux acteurs de l’entreprenariat. Un projet baptisé “Le Click” et qui est hébergé dans un bâtiment du Parc Initialis, à Mons.

Click Innovation

Comme l’explique Philippe COMPERE de Digital Wallonia: “L’atout principal de la Wallonie dans le domaine de l’intelligence artificielle, c’est sa matière grise. La Région wallonne dispose, en effet, d’un important vivier de chercheurs“. Mais comment tirer le meilleur profit des talents wallons? Et surtout, comment concrétiser les nombreuses recherches en projets concrets? En Hainaut, et plus particulièrement à Mons, pour répondre à ces questions, on a décidé non pas de créer des ponts entre les différents acteurs de l’intelligence artificielle et plus largement des industries technologiques et créatives, mais bien de les réunir sous un même toit. C’est Le Click. Un nouveau lieu dans le paysage wallon de la créativité technologique. Ce Living Lab dédié aux technologies et aux industries créatives, est un nouveau partenaire de choix pour les porteurs de projets souhaitant développer des produits et/ou services innovants, grâce à l’utilisation des nouvelles technologies intégrant l’IA. Récemment, les équipes y ont travaillé sur 2 projets d’intelligence artificielle émanant d’entreprises wallonnes: un sur le résumé automatique de captations vidéo pour les événements sportifs et un autre sur le morphing automatique de visages.

Un accélérateur de créativité

Basé au sein du Parc Initialis, là où sont hébergées de nombreuses entreprises actives dans les nouvelles technologies, Le Click offre une multitude d’avantages et doit permettre de booster la créativité. Véritable ruche ouverte à tous, Le Click a pour objectif de créer des conditions favorables à l’innovation et à l’émergence de projets créatifs. Laboratoire d’expérimentation d’idées, la mise à disposition d’expertises mais aussi d’outils assurera une longueur d’avance aux porteurs de projets et aux entreprises. L’entreprise Hovertone (voir portrait B2H n° 48), par exemple, a pu bénéficier de différents services à présent réunis au sein du Click. Nicolas D’ALESSANDRO, entrepreneur et co-fondateur d’Hovertone, “se réjouit de l’ouverture de ce lieu qui centralise l’expertise et l’accès à des technologies de pointe nécessaires aux entreprises en développement”.

Après Multitel et Materia Nova, Le Click est le troisième centre d’innovation de l’UMONS. Dans un premier temps, le bâtiment offrira aux utilisateurs du Click plus de 1 000 m² aménagés avec des espaces de travail, 3 salles de conférence et de réunion, des espaces créatifs, un cabinet des curiosités, un plateau d’expérimentation, un studio de tournage, un espace dédié à la réalité virtuelle, un FabLab, etc. Une extension est en cours de construction et permettra d’ajouter 200 m² au sol pour le FabLab ainsi qu’une halle d’expérimentation de plus de 200 m² avec 8 mètres de hauteur sous plafond.

Un projet soutenu par l’Union européenne

click creative innovationLe Click, s’intègre dans le projet FEDER “DIGISTORM”. Lancé en 2015 et piloté par l’UMONS à travers les instituts NUMEDIART et HUMANORG, le projet européen DIGISTORM vise à développer des liens et synergies entre entreprises, centres de R&D et enseignement supérieur, notamment grâce à la mise en place de lieux d’échanges et de collaborations entre les acteurs des industries créatives et culturelles (ICC). Avec, évidemment, comme objectif final, de créer de nouvelles entreprises actives dans le secteur ou de développer celles déjà présentes. Et c’est dans cette optique que son implantation au cœur du Parc Initialis prend tout son sens. Cette zone d’activité économique étant l’une des plus actives en Wallonie dans le domaine des ICC. Irrigué par les technolgies nées au sein de l’institut de recherche NUMEDIART, avec le soutien des centres de recherche Multitel et Cetic, Le Click peut aussi profiter de l’accompagnement entrepreneurial de La Maison de l’Entreprise (IDEA), un cocktail unique en son genre et qui place ainsi le Cœur du Hainaut au centre du développement de l’intelligence artificielle en Wallonie.

Aurélien LAURENT

B2Hainaut n° 51 – Le Hainaut mise sur L’ INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

LE GROUPEMENT d’opérateurs économiques

Avez-vous déjà songé répondre à un marché public avec d’autres entreprises? Est-ce possible? Comment procéder?

Pourquoi répondre à plusieurs?

Peut-être ne répondez-vous pas aux exigences des documents du marché en termes de chiffres d’affaires ou de références? Ou encore souhaitez-vous vous allier à une entreprise qui dispose d’une expérience accrue en marchés publics? Peu importe la raison qui vous pousse à vous lier à un tiers pour déposer une offre, le groupement d’opérateurs économiques est l’une des solutions juridiques possibles.

Qu’est-ce qu’un groupement d’opérateurs économiques?

En matière de marchés publics, toute personne physique ou morale offrant la réalisation de travaux, fournitures ou services est considérée comme un opérateur économique. Il peut s’agir d’un entrepreneur, d’un fournisseur ou d’un prestataire de services.¹
Vous formez un groupement d’opérateurs économiques lorsque vous déposez une offre avec un autre opérateur que vous ou votre société.

La constitution d’un groupement d’opérateurs économiques

Aucune forme juridique particulière n’est imposée. Nul besoin donc de créer une société, de prévoir des statuts, etc. Il est néanmoins conseillé de rédiger une convention reprenant les droits et obligations de chaque membre dans le cadre du marché public envisagé (qui sera le représentant du groupement? Qui exécute quelle partie du marché en cas d’attribution? Qui prend en charge le cautionnement, etc.). Cette convention est soumise au droit commun des contrats et non à la législation des marchés publics.

Comment répondre à un marché public en groupement d’opérateurs économiques?

Une seule offre sera déposée pour l’ensemble du groupement. Dans le cadre de la rédaction de votre offre, vous devez être attentifs à plusieurs éléments.
Voici quelques exemples:

  • chaque membre du groupement doit signer l’offre, que celle-ci soit sous format papier ou sous format électronique;
  • dans le cadre de l’analyse des offres, le pouvoir adjudicateur va vérifier l’existence de motifs d’exclusion (condamnations pour faits graves, dettes ONSS et fiscales, etc.) dans le chef de chaque membre. Veillez donc à remettre les documents exigés concernant chaque opérateur économique (ex.: extrait de casier judiciaire);
  • la capacité à exécuter le marché (chiffre d’affaires, références, etc.) sera évaluée à l’échelle du groupement;
  • il est interdit, pour un membre, de déposer une offre en groupement d’opérateurs économiques ET une offre en son nom seul.

Autant d’éléments auxquels il faut prêter attention pour éviter que votre offre soit écartée.

Quid si le groupement emporte le marché public?

Félicitations! Le marché a été attribué à votre groupement d’opérateurs économiques!

Peu importe les termes de l’éventuelle convention que vous aurez établie entre membres du groupement, sachez que celle-ci n’est pas opposable au pouvoir adjudicateur. Par conséquent, dans tous les cas, vous êtes solidairement responsables de la bonne exécution du marché. Ce qui signifie que, même si un problème se pose dans le cadre de l’exécution d’une partie du marché qui ne vous concerne pas, vous serez tenu responsable, au même titre que les autres membres et devrez tout mettre en œuvre pour résoudre ce problème.

Malgré les contraintes administratives liées au groupement d’opérateurs économiques, cette solution juridique vous permettra tant de vous lancer dans des marchés publics en vous alliant à des tiers expérimentés que de répondre à des marchés qui vous seraient inaccessibles.

Par ailleurs, si vous répondez à certaines conditions, vous pourrez bénéficier d’un accompagnement gratuit pour vous aider, notamment dans le cadre du dépôt d’une offre en groupement d’opérateurs économiques.

Envie d’en savoir plus?

¹ Article 2, 10° de la loi du 17 juin 2016 relative aux marchés publics
² www.marchespublics-pme.be/wp-content/uploads/2020/05/Comment-be%CC%81ne%CC%81ficierdun-accompagnement-individualise%CC%81-compile%CC%81VF-1.pdf

Intéressé?

Amandine BLANQUET
+32 65 342 619

 

Fruit de recherches menées à l’UMONS, la jeune entreprise Ittention bouscule l’univers de la communication grâce à un dispositif basé, entre autres, sur l’intelligence artificielle et qui permet de mesurer l’attention humaine. Une petite révolution pour le monde du marketing et de la publicité.

Ittention bouscule l’univers de la communication

Comme le dit l’adage: le hasard fait parfois bien les choses. Et le hasard n’est pas tout à fait étranger au succès d’Ittention. C’est en tout cas lui qui a mis Olivier ROLLUS sur le chemin de Matei MANCAS. Le premier était à la recherche d’un nouveau défi professionnel en lien avec son expérience dans le marketing, le second est à la base d’un concept de modélisation de l’attention humaine. Un projet mené avec d’autres chercheurs au sein des labos de l’UMONS.

Et c’est au cœur de l’événement Mind & Market, à Louvain-la-Neuve, que les futurs associés se sont rencontrés. “J’étais personnellement à un tournant professionnel, explique Olivier ROLLUS. Je suis formé en sciences de gestion, j’avais une expérience dans le domaine du marketing et je me préparais à lancer ma start-up. Un projet qui est tombé à l’eau, notamment pour des raisons réglementaires. J’étais donc à la recherche d’un nouveau défi et, au Mind & Market de Louvain-la-Neuve, j’ai assisté à la présentation du projet de Matei MANCAS et j’ai tout de suite compris tout le potentiel du concept qu’il avait élaboré“.

En effet, convaincu de l’intérêt économique du fruit de ses recherches, Matei MANCAS souhaitait aller plus loin et se lancer dans la commercialisation de son concept. Une volonté à laquelle il manquait la facette business et c’est donc là qu’Olivier ROLLUS est intervenu. “Nous nous sommes donnés 6 mois afin de voir si le courant passait bien entre nous et si le potentiel commercial pouvait se concrétiser”, explique Olivier ROLLUS. Six mois plus tard, le constat est positif et, fin 2017, les deux associés lancent officiellement l’exploitation commerciale d’Ittention.

L’intelligence artificielle et humaine

Le cœur de la technologie développée par Ittention est basé sur un procédé d’intelligence artificielle qui permet de modéliser l’attention visuelle. “Notre intelligence artificielle simule des milliers de personnes regardant un matériel de communication et donne des informations objectives pour optimiser l’efficacité visuelle de supports de communication et augmenter leur impact sur la cible envisagée“, explique la start-up. Un processus particulièrement innovant dans un secteur où la subjectivité est encore omniprésente dans la prise de décision. Et, si l’intelligence artificielle est au centre d’Ittention, c’est toujours l’humain qui prend la décision finale. En parallèle des résultats fournis par les algorithmes, leur interprétation et les conclusions qui en découlent sont basées sur le travail des experts en communication et marketing de l’entreprise. Une combinaison entre la technologie et l’analyse humaine qui fait la spécificité d’Ittention.
Si le concept d’Ittention est né à l’UMONS il y a maintenant plusieurs années, le cordon ombilical qui relie la start-up à l’université est toujours bien présent. Notamment via des partenariats avec l’institut de recherche Numediart. Une collaboration avec l’alma mater montoise qui porte aussi sur des projets de recherches menés avec des étudiants ou des chercheurs de l’université. Un contact indispensable pour les fondateurs de l’entreprise et qui se décline aussi à travers une association avec l’université française de Rennes.

Même si elle continue à évoluer, la technologie développée par Ittention est arrivée à maturité. Et sur le plan commercial, les clients, petits ou grands acteurs, sont au rendez-vous. Comme l’explique Olivier ROLLUS: “Parmi nos clients, nous avons, par exemple, le groupe Nestlé. Une collaboration qui a débuté avec sa branche Benelux et qui s’est étendue à l’Europe ou encore, à l’Australie”. Et si Ittention focalise ses efforts de développements sur le marketing et la communication, ses outils peuvent aussi s’exprimer dans d’autres domaines. La PME a ainsi collaboré à la dernière mouture du site du journal Le Soir en s’assurant que sa structure soit la plus efficace possible. Dans un autre domaine, le distributeur d’eau Vivaqua a fait appel à Ittention pour revoir ses documents administratifs afin de donner la meilleure visibilité aux informations essentielles. De belles références que l’entreprise tente de multiplier même si, comme souvent avec les concepts innovants, le plus difficile est de convaincre. “Aujourd’hui, notre effort principal est de nous faire connaître et de persuader nos interlocuteurs que nos solutions peuvent leur faire gagner beaucoup de temps et donc d’argent. Et, la meilleure preuve de l’efficacité de notre concept est qu’une fois qu’un client est convaincu, il nous reste fidèle. 90 % des entreprises ou des acteurs de la communication qui ont travaillé avec nous une première fois, nous sollicitent à nouveau pour d’autres missions“, explique Olivier ROLLUS.

Une avance technologique à maintenir

ittentionSi la jeune entreprise a déjà enregistré de beaux succès, la crise sanitaire a évidemment un impact sur son développement. “Nous ne sommes pas parmi les plus mal lotis, nos clients habituels nous restent fidèles mais c’est surtout sur le plan de la prospection que la situation actuelle se fait sentir. Les donneurs d’ordre ou les agences de pub ont des budgets resserrés, il n’y a plus beaucoup de marges pour de nouvelles solutions comme la nôtre. Pour l’instant, c’est donc difficile de convaincre de nouveaux clients“, détaille le co-gérant d’Ittention qui emploie aujourd’hui 5 personnes. Et, malgré ce contexte difficile, la start-up montoise ne manque pas d’ambition. Le début de l’année 2021 sera, par exemple, marqué par le développement d’une solution pour les supports vidéo. Un projet particulièrement ambitieux. “C’est un important défi, tant d’un point vue technologique que commercial. Personne n’est encore capable de le faire et nous serions ainsi en avance sur les autres acteurs“, conclut Olivier ROLLUS.

Aurélien LAURENT

B2Hainaut n° 51 – Le Hainaut mise sur L’ INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

logistics in walloniaLe mardi 26 janvier 2021, à 10h30, notre partenaire Logistics in Wallonia organise un webinaire centré sur le programme Lean & Green. Ce programme est destiné à toute organisation qui souhaite réduire l’empreinte carbone de sa chaîne logistique.

BIDFOOD, transporteur hainuyer installé à Thuin, se verra remettre son diplôme et te témoignera de son expérience.

Informations et inscriptions:

Aller au contenu principal