Pourquoi répondre à plusieurs?
Peut-être ne répondez-vous pas aux exigences des documents du marché en termes de chiffres d’affaires ou de références? Ou encore souhaitez-vous vous allier à une entreprise qui dispose d’une expérience accrue en marchés publics? Peu importe la raison qui vous pousse à vous lier à un tiers pour déposer une offre, le groupement d’opérateurs économiques est l’une des solutions juridiques possibles.
Qu’est-ce qu’un groupement d’opérateurs économiques?
En matière de marchés publics, toute personne physique ou morale offrant la réalisation de travaux, fournitures ou services est considérée comme un opérateur économique. Il peut s’agir d’un entrepreneur, d’un fournisseur ou d’un prestataire de services.¹
Vous formez un groupement d’opérateurs économiques lorsque vous déposez une offre avec un autre opérateur que vous ou votre société.
La constitution d’un groupement d’opérateurs économiques
Aucune forme juridique particulière n’est imposée. Nul besoin donc de créer une société, de prévoir des statuts, etc. Il est néanmoins conseillé de rédiger une convention reprenant les droits et obligations de chaque membre dans le cadre du marché public envisagé (qui sera le représentant du groupement? Qui exécute quelle partie du marché en cas d’attribution? Qui prend en charge le cautionnement, etc.). Cette convention est soumise au droit commun des contrats et non à la législation des marchés publics.
Comment répondre à un marché public en groupement d’opérateurs économiques?
Une seule offre sera déposée pour l’ensemble du groupement. Dans le cadre de la rédaction de votre offre, vous devez être attentifs à plusieurs éléments.
Voici quelques exemples:
- chaque membre du groupement doit signer l’offre, que celle-ci soit sous format papier ou sous format électronique;
- dans le cadre de l’analyse des offres, le pouvoir adjudicateur va vérifier l’existence de motifs d’exclusion (condamnations pour faits graves, dettes ONSS et fiscales, etc.) dans le chef de chaque membre. Veillez donc à remettre les documents exigés concernant chaque opérateur économique (ex.: extrait de casier judiciaire);
- la capacité à exécuter le marché (chiffre d’affaires, références, etc.) sera évaluée à l’échelle du groupement;
- il est interdit, pour un membre, de déposer une offre en groupement d’opérateurs économiques ET une offre en son nom seul.
Autant d’éléments auxquels il faut prêter attention pour éviter que votre offre soit écartée.
Quid si le groupement emporte le marché public?
Félicitations! Le marché a été attribué à votre groupement d’opérateurs économiques!
Peu importe les termes de l’éventuelle convention que vous aurez établie entre membres du groupement, sachez que celle-ci n’est pas opposable au pouvoir adjudicateur. Par conséquent, dans tous les cas, vous êtes solidairement responsables de la bonne exécution du marché. Ce qui signifie que, même si un problème se pose dans le cadre de l’exécution d’une partie du marché qui ne vous concerne pas, vous serez tenu responsable, au même titre que les autres membres et devrez tout mettre en œuvre pour résoudre ce problème.
Malgré les contraintes administratives liées au groupement d’opérateurs économiques, cette solution juridique vous permettra tant de vous lancer dans des marchés publics en vous alliant à des tiers expérimentés que de répondre à des marchés qui vous seraient inaccessibles.
Par ailleurs, si vous répondez à certaines conditions, vous pourrez bénéficier d’un accompagnement gratuit pour vous aider, notamment dans le cadre du dépôt d’une offre en groupement d’opérateurs économiques.
Envie d’en savoir plus?
- Nous organisons des ateliers spécifiques abordant les solutions juridiques à votre disposition pour répondre à plusieurs à un marché public, dont celle du groupement d’opérateurs économiques ("La sous-traitance dans les marchés publics"). Dates et inscription: www.marchespublics-pme.be/ateliers
- Une fiche technique relative au groupement d’opérateurs économiques est à votre disposition sur notre page web: www.marchespublics-pme.be/outils-pratiques/groupement-doperateurs-economiques
¹ Article 2, 10° de la loi du 17 juin 2016 relative aux marchés publics
² www.marchespublics-pme.be/wp-content/uploads/2020/05/Comment-be%CC%81ne%CC%81ficierdun-accompagnement-individualise%CC%81-compile%CC%81VF-1.pdf
Intéressé?
Amandine BLANQUET
+32 65 342 619
Fruit de recherches menées à l’UMONS, la jeune entreprise Ittention bouscule l’univers de la communication grâce à un dispositif basé, entre autres, sur l’intelligence artificielle et qui permet de mesurer l’attention humaine. Une petite révolution pour le monde du marketing et de la publicité.
Comme le dit l’adage: le hasard fait parfois bien les choses. Et le hasard n’est pas tout à fait étranger au succès d’Ittention. C’est en tout cas lui qui a mis Olivier ROLLUS sur le chemin de Matei MANCAS. Le premier était à la recherche d’un nouveau défi professionnel en lien avec son expérience dans le marketing, le second est à la base d’un concept de modélisation de l’attention humaine. Un projet mené avec d’autres chercheurs au sein des labos de l’UMONS.
Et c’est au cœur de l’événement Mind & Market, à Louvain-la-Neuve, que les futurs associés se sont rencontrés. “J’étais personnellement à un tournant professionnel, explique Olivier ROLLUS. Je suis formé en sciences de gestion, j’avais une expérience dans le domaine du marketing et je me préparais à lancer ma start-up. Un projet qui est tombé à l’eau, notamment pour des raisons réglementaires. J’étais donc à la recherche d’un nouveau défi et, au Mind & Market de Louvain-la-Neuve, j’ai assisté à la présentation du projet de Matei MANCAS et j’ai tout de suite compris tout le potentiel du concept qu’il avait élaboré“.
En effet, convaincu de l’intérêt économique du fruit de ses recherches, Matei MANCAS souhaitait aller plus loin et se lancer dans la commercialisation de son concept. Une volonté à laquelle il manquait la facette business et c’est donc là qu’Olivier ROLLUS est intervenu. “Nous nous sommes donnés 6 mois afin de voir si le courant passait bien entre nous et si le potentiel commercial pouvait se concrétiser”, explique Olivier ROLLUS. Six mois plus tard, le constat est positif et, fin 2017, les deux associés lancent officiellement l’exploitation commerciale d’Ittention.
L’intelligence artificielle et humaine
Le cœur de la technologie développée par Ittention est basé sur un procédé d’intelligence artificielle qui permet de modéliser l’attention visuelle. “Notre intelligence artificielle simule des milliers de personnes regardant un matériel de communication et donne des informations objectives pour optimiser l’efficacité visuelle de supports de communication et augmenter leur impact sur la cible envisagée“, explique la start-up. Un processus particulièrement innovant dans un secteur où la subjectivité est encore omniprésente dans la prise de décision. Et, si l’intelligence artificielle est au centre d’Ittention, c’est toujours l’humain qui prend la décision finale. En parallèle des résultats fournis par les algorithmes, leur interprétation et les conclusions qui en découlent sont basées sur le travail des experts en communication et marketing de l’entreprise. Une combinaison entre la technologie et l’analyse humaine qui fait la spécificité d’Ittention.
Si le concept d’Ittention est né à l’UMONS il y a maintenant plusieurs années, le cordon ombilical qui relie la start-up à l’université est toujours bien présent. Notamment via des partenariats avec l’institut de recherche Numediart. Une collaboration avec l’alma mater montoise qui porte aussi sur des projets de recherches menés avec des étudiants ou des chercheurs de l’université. Un contact indispensable pour les fondateurs de l’entreprise et qui se décline aussi à travers une association avec l’université française de Rennes.
Même si elle continue à évoluer, la technologie développée par Ittention est arrivée à maturité. Et sur le plan commercial, les clients, petits ou grands acteurs, sont au rendez-vous. Comme l’explique Olivier ROLLUS: “Parmi nos clients, nous avons, par exemple, le groupe Nestlé. Une collaboration qui a débuté avec sa branche Benelux et qui s’est étendue à l’Europe ou encore, à l’Australie”. Et si Ittention focalise ses efforts de développements sur le marketing et la communication, ses outils peuvent aussi s’exprimer dans d’autres domaines. La PME a ainsi collaboré à la dernière mouture du site du journal Le Soir en s’assurant que sa structure soit la plus efficace possible. Dans un autre domaine, le distributeur d’eau Vivaqua a fait appel à Ittention pour revoir ses documents administratifs afin de donner la meilleure visibilité aux informations essentielles. De belles références que l’entreprise tente de multiplier même si, comme souvent avec les concepts innovants, le plus difficile est de convaincre. “Aujourd’hui, notre effort principal est de nous faire connaître et de persuader nos interlocuteurs que nos solutions peuvent leur faire gagner beaucoup de temps et donc d’argent. Et, la meilleure preuve de l’efficacité de notre concept est qu’une fois qu’un client est convaincu, il nous reste fidèle. 90 % des entreprises ou des acteurs de la communication qui ont travaillé avec nous une première fois, nous sollicitent à nouveau pour d’autres missions“, explique Olivier ROLLUS.
Une avance technologique à maintenir
Si la jeune entreprise a déjà enregistré de beaux succès, la crise sanitaire a évidemment un impact sur son développement. “Nous ne sommes pas parmi les plus mal lotis, nos clients habituels nous restent fidèles mais c’est surtout sur le plan de la prospection que la situation actuelle se fait sentir. Les donneurs d’ordre ou les agences de pub ont des budgets resserrés, il n’y a plus beaucoup de marges pour de nouvelles solutions comme la nôtre. Pour l’instant, c’est donc difficile de convaincre de nouveaux clients“, détaille le co-gérant d’Ittention qui emploie aujourd’hui 5 personnes. Et, malgré ce contexte difficile, la start-up montoise ne manque pas d’ambition. Le début de l’année 2021 sera, par exemple, marqué par le développement d’une solution pour les supports vidéo. Un projet particulièrement ambitieux. “C’est un important défi, tant d’un point vue technologique que commercial. Personne n’est encore capable de le faire et nous serions ainsi en avance sur les autres acteurs“, conclut Olivier ROLLUS.
Aurélien LAURENT
B2Hainaut n° 51 – Le Hainaut mise sur L’ INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Le mardi 26 janvier 2021, à 10h30, notre partenaire Logistics in Wallonia organise un webinaire centré sur le programme Lean & Green. Ce programme est destiné à toute organisation qui souhaite réduire l’empreinte carbone de sa chaîne logistique.
BIDFOOD, transporteur hainuyer installé à Thuin, se verra remettre son diplôme et te témoignera de son expérience.
Parfois méconnue, l’intelligence artificielle (IA) est pourtant partout autour de nous. Et ce, depuis plusieurs décennies puisque des formes primaires d’IA ont joué un rôle crucial lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais, si l’intelligence artificielle est partout, elle est néanmoins souvent invisible; ce qui n’empêche pas plusieurs acteurs hainuyers d’y investir et de faire valoir une vraie expertise dans le domaine.
L’IA: tentative de définition
Aujourd’hui encore, il n’existe pas de définition précise de l’intelligence artificielle, du moins pas de définition qui fasse l’unanimité parmi les communautés qui s’y rapportent. Au sens large, le terme désigne, en effet, indistinctement des systèmes qui sont du domaine de la pure science-fiction (les IA dites “fortes”, dotées d’une forme de conscience d’elles-mêmes) et des systèmes déjà opérationnels en capacité d’exécuter des tâches très complexes (reconnaissance de visage ou de voix, conduite de véhicule – Ces systèmes sont qualifiés d’IA “faibles” ou “modérées”).¹
Le spectre de la science-fiction
Ce mélange des genres vient perturber la perception que peut avoir le grand public de l’IA avec, notamment, la crainte, jusqu’à aujourd’hui, du ressort de la fiction, de voir apparaître des procédés intelligents sur lesquels l’humain n’aurait plus aucune prise avec, comme conséquence, la création d’une société aux mains des machines où les hommes seraient réduits à une forme d’esclavage; de la science-fiction très éloignée, heureusement, de ce qu’est aujourd’hui l’IA.
L’IA est, en réalité, une discipline jeune d’une soixantaine d’années, qui réunit des sciences, théories et techniques (notamment logique mathématique, statistiques, probabilités, neurobiologie computationnelle et informatique) et dont le but est de parvenir à faire imiter, par une machine, les capacités cognitives d’un être humain.
Pour Philippe COMPERE, Expert en intelligence artificielle au sein de Digital Wallonia, l’IA peut couvrir un spectre particulièrement large. “C’est une intelligence qui permet d’augmenter les intelligences humaines et d’aider à la solution de problèmes quotidiens ou de tâches rébarbatives et de permettre ainsi à la plus-value humaine de se concentrer sur l’essentiel et non pas sur des tâches répétitives. En quoi les algorithmes peuvent faciliter notre vie de tous les jours”.
Alan TURING et la Seconde Guerre mondiale
Après avoir connu deux périodes de fort développement (entre 1940 et 1960 puis, entre 1980 et 1990), avec, comme point de départ, la Deuxième Guerre mondiale et la course au déchiffrement des messages cryptés menée, entre autres, par Alan TURING, l’IA a connu un nouvel essor en 2010 grâce, justement, aux algorithmes dits d’apprentissage automatique. Deux facteurs sont à l’origine de ce nouvel engouement des chercheurs et des industries informatiques: l’accès à des volumes massifs des données et la découverte de la très grande efficacité des processeurs de simples cartes graphiques d’ordinateur pour accélérer le calcul des algorithmes d’apprentissage. “Sans data, sans donnée, l’IA ne peut pas fonctionner, explique Philippe COMPERE. Plus il y a de données plus l’IA sera performante”. Et l’expert wallon de citer comme exemple l’imagerie médicale: “A force d’analyser des images de cancers, aujourd’hui, on arrive à des résultats extrêmement prometteurs dans l’aide au diagnostic. Il ne s’agit pas de remplacer les médecins, loin de là, mais plutôt d’aider les médecins à poser des diagnostics plus rapidement et plus efficacement. La décision finale revient toujours, évidemment, au médecin”.
Au contraire des périodes précédentes, l’IA, aujourd’hui, ne se base pas sur de nouvelles théories mais bien sur l’exploitation de données qui n’étaient pas suffisamment disponibles dans le passé. Une exploitation massive rendue possible également par le développement d’outils toujours plus performants et accessibles.
La matière grise wallonne
Dans le développement actuel de l’IA en Wallonie, la recherche et développement occupe une place centrale. Si de nombreuses entreprises (voir plus bas) sont de près ou de loin impliquées dans l’intelligence artificielle, les universités et centres de recherches sont, eux aussi, particulièrement à la pointe. Et en Fédération Wallonie-Bruxelles, ce sont plus de 600 chercheurs qui sont aujourd’hui actifs dans l’intelligence artificielle. Avec, notamment, des projets de collaboration tout à fait inédits, à l’instar de TRAIL (TRusted AI Labs). “Lancé officiellement ce 10 septembre 2020, TRAIL a pour objectifs de mettre à disposition de l’ensemble des acteurs du tissu socio-économique l’expertise et les outils développés dans le domaine de l’intelligence artificielle par les 5 universités francophones (UCLouvain, UMONS, ULB, ULiège et UNamur) et les 4 centres de recherche agréés actifs en IA (Cenaero, CETIC, Multitel et Sirris) en partenariat avec l’Agence du Numérique et AI4Belgium”, explique Emilie FOCKEDEY de Digital Wallonia.
Un TRAIL pour l’IA
Un projet ambitieux et assez unique dans l’intensité des collaborations entre les universités et les centres de recherches. Avec 3 axes forts: la recherche et la formation de chercheurs, la mise à disposition des ressources produites et les services aux entreprises. Des axes qui se déclinent via 3 piliers:
- TRAIL Institute
A travers les universités et centres de recherche, le TRAIL Institute vise à promouvoir et intensifier l’attractivité, la formation et la rétention de talents en IA en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le TRAIL Institute vise également la recherche de pointe de niveau international en IA en Wallonie et à Bruxelles. Il regroupera doctorants, chercheurs post-docs et ingénieurs engagés sur divers financements au sein des institutions de recherche. - TRAIL Factory
Il a pour but de mettre à disposition des entreprises, services publics et chercheurs, les ressources développées par les chercheurs, issus des universités ou des centres de recherche. - TRAIL4Ventures
Vise à générer et soutenir la création de start-up innovantes et technologiques basées, d’une part, sur les besoins remontés du terrain (entreprises, services publics) et, d’autre part, sur la recherche appliquée d’excellence disponible à travers TRAIL Factory.
Le Hainaut est particulièrement bien représenté dans le projet puisque l’UMONS et les centres de recherche CETIC, Multitel et Cenaero en font partie.
“Aujourd’hui, a déclaré le Recteur DUBOIS, l’intelligence artificielle irrigue quasiment tous nos domaines de recherche. A l’UMONS, ce sont une quinzaine de services, répartis au sein de la Faculté polytechnique, de la Faculté des Sciences et de la Faculté de Psychologie et Sciences de l’Education qui utilisent et développent des techniques d’IA dans des domaines tels que l’énergie, la logistique, le multimédia, les smart cities, la santé ou encore, le smart farming”.
Plus d’une quarantaine de projets de recherche sont ainsi en cours avec de nombreux partenaires privés et plus de 100 chercheurs, post-docs et professeurs. Trois postes en IA ont été ouverts depuis 3 ans, ce qui a permis de renforcer les équipes des Faculté des Sciences et polytechnique de l’UMONS.
Une dynamique au sein de l’université hainuyère qui a débouché sur 3 nouvelles finalités de Masters en Sciences informatiques et en Sciences de l’Ingénieur afin de contribuer ainsi à l’arrivage de jeunes diplômés qualifiés sur le marché de l’emploi de demain.
Au sein de TRAIL, l’UMONS est coordinateur de 3 des 6 projets qui portent respectivement sur la réponse automatique aux questions posées sur des images, sur la détection d’objets dans des nuages de points en 3D et la navigation autonome pour les robots.
Un réseau d’expertise
Comme dans d’autres domaines, la Wallonie a développé un important maillage autour de l’intelligence artificielle. Acteurs publics, entreprises, universités, etc. Tous se retrouvent dans différentes plateformes afin de mettre en commun certaines ressources et surtout, dynamiser le développement de l’IA au sud du pays.
Le Réseau IA
Le Réseau IA est constitué de membres représentant des entreprises, des organisations, des initiatives en lien avec l’intelligence artificielle. Son objectif est d’accélérer le développement économique des entreprises et diverses organisations en Wallonie, grâce à l’intelligence artificielle. Au travers d’informations claires et pragmatiques, le réseau IA partage son expérience afin de faire profiter au plus grand nombre des avancées de l’intelligence artificielle.
Les missions principales du réseau:
- Rassembler l’expertise et clarifier l’écosystème existant autour de l’intelligence artificielle.
- Accompagner les entreprises et organisations désirant incorporer l’intelligence artificielle dans leur business en leur permettant de trouver en un endroit des experts de spécialités complémentaires (technique, juridique, fiscale, stratégique).
- Créer des synergies entre les différentes initiatives et les organismes existants.
- Centraliser différentes informations sur le thème de l’intelligence artificielle.
- Proposer un lieu de partage d’expériences entre experts du domaine afin d’augmenter la compétence et les perspectives de chacun.
- Susciter la réflexion pour définir les axes importants en matière de formation, priorités régionales, éthique en croisant l’avis d’experts aux disciplines complémentaires.
- Présenter l’offre de formation initiale et continue et définir les nouveaux besoins nécessaires au développement des entreprises.
Le programme Digital Wallonia
A travers, l’Agence du Numérique, le programme Digital Wallonia porte la stratégie numérique de la Région wallonne. Elle fixe le cadre dans lequel s’inscrivent toutes les actions du Gouvernement wallon en matière de transformation numérique de la Wallonie. La stratégie Digital Wallonia est articulée autour de 5 thèmes structurants: secteur du numérique, économie par le numérique, territoire connecté et intelligent, services publics, compétences et emploi.
Au sein du secteur du numérique, l’intelligence artificielle bénéficie d’un projet majeur: DigitalWallonia4.ai. Porté par l’Agence du Numérique, Agoria, l’Infopôle Cluster TIC et le Réseau IA, le programme “DigitalWallonia4.ai” a pour objectif principal d’accélérer l’adoption de l’intelligence artificielle en Wallonie et le développement de son écosystème wallon. Ce programme a été lancé en juillet 2019. Outre des initiatives de sensibilisation et de formation, il comprend des actions concrètes d’accompagnement des entreprises désirant incorporer l’intelligence artificielle dans leur business jusqu’au développement de prototypes.
DigitalWallonia4.ai entend donc principalement accompagner les entreprises dans l’implémentation de l’IA dans leur process. Un objectif porté par le programme qui se décline autour de 2 modules:
- Start IA
Destiné aux entreprises qui souhaitent analyser la plus-value que l’IA pourrait leur apporter, que ce soit au niveau de la production, de la maintenance, de la gestion, etc., mais aussi étudier la possibilité de proposer de nouveaux produits ou de nouveaux services. Un programme qui se traduit par un accompagnement de 3 jours effectué par un expert en intelligence artificielle.
Pour son deuxième appel à candidatures, clôturé le 30 septembre 2020, 19 entreprises ont été retenues pour bénéficier d’un accompagnement. Parmi elles, plusieurs sont implantées en Hainaut:
Institut des Radioéléments, MyData-Trust, ACIC, IT-OTPICS, V&D Experts, Editions Dupuis. - Tremplin IA
Une fois que les potentialités de l’IA sont identifiées au sein d’une entreprise, Tremplin IA doit permettre de tester les pistes évoquées.
Un troisième volet sera lancé au début de 2021 pour les entreprises qui ont dépassé le stade du test: Cap IA. “Pour les entreprises où il y a un potentiel, Cap IA doit permettre de passer à la vitesse supérieure et d’envisager l’industrialisation afin de dépasser le stade du POC (proof of concept)”, explique Philippe COMPERE.
Des formations adaptées
Afin de placer la formation en adéquation avec les évolutions toujours plus rapides de l’intelligence artificielle, plusieurs formations sont organisées notamment au sein des universités. Ainsi à l’UMONS, un certificat en intelligence artificielle est proposé par la Faculté polytechnique et la Faculté des Sciences.
Un célèbre programme de cours en ligne est désormais aussi disponible en Belgique via le programme DigitalWallonia4.ai. “Elements of AI est un cours en ligne sur l’intelligence artificielle gratuit et accessible à tous. Il a été officiellement lancé le 30 septembre et est maintenant disponible en français et en néerlandais pour tous les citoyens belges. L’Agence du Numérique est partenaire de cette initiative, au travers du programme DigitalWallonia4.ai.”, détaille Marie VANDERKELEN de l’Agence du Numérique.
Aurélien LAURENT
B2Hainaut n° 51 – Le Hainaut mise sur L’ INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
Pour une PME, une foire professionnelle de renom, c’est souvent une occasion unique de rencontrer de nouveaux partenaires d’affaires ou de nouveaux clients, d’approcher de nouveaux marchés, de trouver de nouvelles idées de développement tout en jetant un coup d’œil sur ses concurrents…
C’est dans ce but que, depuis de nombreuses années, l’AWEX organise des collectivités sur de nombreux salons à l’étranger et ce, aux 4 coins du monde, collectivités agrémentées déjà de nombreux services, par exemple le support des conseillers économiques et commerciaux AWEX en poste dans le pays où a lieu la manifestation.
Le réseau EEN, pour sa part, est souvent à l’initiative de l’organisation de B2B internationaux dans ces salons professionnels. La couverture géographique du réseau permet de rassembler des entreprises provenant de nombreux pays avec lesquelles il devient aisément possible de prendre contact selon une méthodologie et des outils qui ont fait maintenant largement leurs preuves.
Ajouter cette opportunité au support AWEX permet d’élargir l’offre et donc de supporter encore davantage les entreprises wallonnes dans leurs projets à l’export.
C’est ainsi qu’en 2021 à nouveau, un ensemble d’actions inscrites au programme de l’AWEX seront combinées avec des B2B EEN. Les participants à la collectivité wallonne bénéficieront ainsi d’un support individualisé pour tirer parti au maximum d’une participation à ces rendez-vous d’affaires, depuis l’inscription et la préparation jusqu’au suivi des rendez-vous.
Au programme en 2021: Sirha (Lyon), Bio N’Days (Valence), Hannover Messe (Hannovre), Pollutec (Lyon), Anuga (Cologne), Medica (Düsseldorf).
En virtuel d’abord et en présentiel, espérons-le, au cours du second semestre 2021.
Le marquage CE est obligatoire pour la mise sur le marché de nombreux produits dans tout l’espace économique européen. Il s’agit d’un signe de conformité aux exigences fondamentales des règlements et directives européens en termes de sécurité, de santé publique et de protection des consommateurs.
Mais que signifient exactement ces deux lettres? Qui peut/doit les apposer? Sur quels produits? Les vôtres sont-ils concernés? Quels sont les avantages?
Obtenir la certification CE est parfois quelque peu déroutant et cela peut être coûteux et complexe. Pour vous aider à y voir plus clair, le réseau EEN vous a préparé une fiche pratique rédigée à la suite d’un webinaire organisé sur le sujet en octobre dernier.
https://www.wallonieeurope.be/wp-content/uploads/2020/12/faut-il-un-marquage-ce-1.pdf
Access2Markets, votre nouvel assistant de commerce – Exporter depuis l’UE, importer dans l’UE
En octobre dernier, la Commission européenne a inauguré son nouveau portail Access2Markets, conçu dans le but d’aider les petites et moyennes entreprises à faire du commerce en dehors des frontières de l’UE.
Cette plateforme se présente comme un assistant pour le commerce international, spécifiquement destinée aux PME qui rencontrent traditionnellement plus de barrières à l’entrée sur de nouveaux marchés à l’international que les grandes entreprises.
Pour les aider à surmonter ces difficultés, Access2Markets offre de l’information sur l’accès à plus de 120 marchés notamment en matière de tarifs douaniers, taxes, procédures à suivre, formalités à remplir et bien d’autres ressources utiles.
Le réseau EEN, en collaboration avec l’AWEX, FIT, Hub.Brussels et le SPF Affaires étrangères vous propose de découvrir ce nouvel outil lors d’un webinaire* le mardi 19 janvier 2021.
Toutes les informations pratiques vous seront communiquées d’ici peu… En attendant, nous vous invitons d’ores et déjà à consulter la plateforme!
Invite tes amis à jouer avec toi à ces jeux sur la biodiversité et sur l’action pour le climat. En jouant, tu apprendras pleins de choses sur la nature et comment la protéger. Pour les jetons, tu pourrais peindre des cailloux de différentes couleurs ou tu as peut-être d’autres idées… Donne libre cours à ton imagination!
Pour les jeunes de 9 à 12 ans.
Disponibles en version papier chez Europe Direct-Hainaut à partir de janvier 2021.
La Commission a lancé une application mobile, Re-open EU, disponible gratuitement sur les téléphones Android (link is external) et iOS (link is external). Ce lancement fait suite au succès de la plateforme web du même nom, qui a été consultée près de 8 millions de fois depuis son lancement à la mi-juin.
Re-open EU est un portail unique qui fournit des informations complètes et à jour sur la situation sanitaire ainsi que sur les règles de sécurité et de déplacement dans tous les Etats membres de l’UE, en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Suisse. Les utilisateurs peuvent obtenir les informations les plus récentes sur les mesures nationales de quarantaine, les exigences en matière de tests et les applications mobiles de traçage et d’alerte. Les informations, disponibles dans les 24 langues officielles de l’UE, sont basées sur des données vérifiées du Centre européen de Prévention et de Contrôle des Maladies et des Etats membres.
Re-open EU était l’une des mesures annoncées par la Commission dans son paquet “Tourisme et transports” de mai 2020, afin d’aider les citoyens à voyager en toute sécurité, dans le respect des directives de santé. La Commission s’était également engagée dans sa communication sur les mesures supplémentaires en réaction à la COVID-19, d’octobre 2020, à mettre des informations à la disposition de tous les citoyens au moyen d’une application gratuite.
Re-open EU reste facilement accessible via la plateforme internet: https://reopen.europa.eu/fr/.
Dans une démocratie saine et prospère, les citoyens peuvent exprimer librement leur point de vue, choisir leurs responsables politiques et donner leur avis sur leur avenir.
Ces dernières années, la démocratie dans l’UE est confrontée à de grands défis, tels que la montée de l’extrémisme, l’ingérence dans les élections, la diffusion d’informations manipulatrices ou encore, les menaces à l’encontre de journalistes, en ligne et hors ligne.
La Commission européenne présente son plan d’action pour la démocratie européenne, afin de donner aux citoyens les moyens d’agir et de construire des démocraties plus résilientes dans l’ensemble de l’UE.
Ce plan d’action prévoit des mesures visant à:
- promouvoir des élections libres et équitables,
- renforcer la liberté des médias,
- lutter contre la désinformation.
Face à la révolution numérique en cours, les citoyens doivent pouvoir faire des choix dans un environnement permettant d’exprimer librement leur point de vue et, de distinguer les faits de la fiction et où la société civile et des médias libres peuvent participer à un débat ouvert, exempt d’ingérence malveillante. Les défis auxquels l’UE est confrontée ne s’arrêtent pas à ses frontières, de sorte que toute action entreprise sur son territoire aura des répercussions à l’étranger.
Les mesures seront mises en œuvre tout au long du mandat de la présente Commission. La Commission examinera la mise en œuvre du plan d’action en 2023, un an avant les élections au Parlement européen.