Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut

 

Succès de foule pour la 2ème édition du Speed dating marchés publics organisé au Grand-Hornu par Hainaut Développement. Une occasion unique pour les TPE/PME de rencontrer les pouvoirs adjudicateurs comme la Province de #Hainaut. #çacestlaprovince #provincedehainaut

Créé en 2010 par l’ULB sous l’impulsion de Theodorus, son fonds d’investissement spinoffs, i-Tech Incubator est aujourd’hui l’un des outils principaux du développement du secteur des biotechs en Wallonie et principalement au sein du Biopark de Gosselies. Rejointe dans l’actionnariat par Sambrinvest, Igretec et Heraclès, l’ULB dote ainsi son campus wallon d’un outil qui va lui permettre d’accélérer son développement industriel initié en 1999 par l’installation d’un premier institut de recherche à Gosselies.

I-TECH INCUBATOR30 entreprises, 500 emplois et 400 millions d’investissements. Quelques chiffres qui prouvent à eux seuls, l’impact que l’i-Tech a eu et a toujours aujourd’hui sur le développement du secteur des biotechs au sud du pays et principalement au sein du Biopark de Charleroi Bruxelles South. “Nous sommes véritablement le fer de lance de la stratégie de développement du Biopark“, explique Florence BOSCO, la CEO de l’i-Tech. Au sein du Biopark, l’incubateur dispose de 10 000 m² de surface mixte de bureaux et de laboratoires grâce à Igretec. “Aujourd’hui, nous hébergeons en permanence une quinzaine de sociétés actives, d’une part, dans le développement de médicaments, de dispositifs médicaux ainsi que d’équipements et de produits à l’attention de l’industrie pharma-biotech et, d’autre part, dans les services de pointe à l’industrie pharma-biotech, tels que la recherche, le développement et la production à façon“, détaille la CEO. Au bout du processus d’incubation, 5 ans, ces entreprises prennent alors possession de leur propre bâtiment au sein du Biopark.

Inspiration américaine

Structuré sur le modèle des bioincubateurs américains, l’i-Tech se positionne principalement comme un “seed accelerator” ayant pour mission d’accompagner la création des start-up
au travers de son programme d’incubation en aidant les chercheurs à transformer leurs résultats de recherche en un business plan “investissable” par le capital-risque. Au travers de ce programme, les chercheurs bénéficient du coaching de l’équipe interne de l’i-Tech, qui met en oeuvre l’expertise pointue de son réseau, de son fonds de pré-amorçage ButterFly Fund ainsi que de son réseau de Venture Capital.

Et les succès sont au rendez-vous puisque que, sur les deux dernières années, les sociétés qui ont transité par l’i-Tech ou qui y sont toujours, ont annoncé une impressionnante série de deals sans précédent pour le secteur. “On songe notamment à la levée de fonds d’amorçage de respectivement 11 millions d’euros et 17 millions d’euros, en mai dernier, pour les deux dernières spin-offs de l’ULB, Epics Therapeutics et ChromaCure, pour le lancement de leurs programmes de drug discovery en oncologie, ou encore, la série B de 64 millions d’euros complétée par Iteos Therapeutics, en juin dernier, pour la poursuite du développement clinique de ses candidats médicaments, la série B de 16 millions d’euros d’Univercells, en juillet dernier, ou encore l’acquisition de Ogeda par le japonais Astellas pour un montant de 800 millions d’euros, un peu plus tôt en 2017“, explique Florence BOSCO.

Porte d’entrée pour les entreprises étrangères

I-TECH INCUBATORL’i-Tech Incubator joue aussi un rôle important dans la volonté wallonne d’attirer des entreprises étrangères au sud du pays. En pratique, une fois qu’une société décide de se relocaliser ou d’installer une filiale au sein du Biopark, l’incubateur prend en charge tout l’accompagnement de terrain, en ce inclus  l’enregistrement à la BCE, l’ouverture du payroll auprès d’un  secrétariat social, l’aide au recrutement du personnel, l’hébergement au sein de leurs infrastructures, l’introduction dans la communauté des CEO du Biopark ainsi que la mise en contact avec les partenaires scientifiques, cliniques ou industriels pertinents, l’aide au montage de dossiers de soumission à la DG06 pour les subsides R&D et avances récupérables, ainsi que l’identification de tous les sous-traitants classiques: notaire, comptable, avocat, IT… Le tout afin de permettre un démarrage rapide des activités en Wallonie.

Et l’avenir de l’i-Tech sera toujours plus lié à celui du Biopark. En effet, début 2019, un nouveau plan stratégique sera présenté. “Ce plan a été développé sous l’impulsion de la cellule CATCH et il vise à doubler l’emploi au sein du Biopark d’ici à 2025“, explique Florence BOSCO. Et pour accompagner cette nouvelle impulsion, les équipes CATCH et du Biopark poursuivront leur collaboration jusqu’en 2020.

Aurélien LAURENT

UNIVERCELLS Une entreprise florissante dans la biotech

Fondée à Gosselies en 2013, l’entreprise Univercells repose sur l’expertise d’Hugues BULTOT, CEO et José CASTILLO, CTO; deux entrepreneurs qui disposent d’une expérience de 25 ans dans les secteurs des biotechnologies et des sciences de la vie. Une entreprise installée aujourd’hui sur trois implantations en Belgique: Gosselies, Nivelles et Bruxelles; mais aussi à l’étranger et, notamment, aux Etats-Unis et en Inde. Au total, le groupe emploie aujourd’hui une centaine de personnes avec, principalement, des profils scientifiques.

Depuis sa création, l’objectif des fondateurs est de rendre les médicaments biologiques disponibles et abordables pour tous. Pour ce faire, Univercells réinvente le processus de production de vaccins pour éliminer les barrières à la production. Sur base d’une technologie innovante, Univercells a développé une plate-forme de fabrication de vaccins qui combine une production continue et une intensification extrême du processus.

Et le vaccin le plus connu sur lequel s’est penché Univercells est celui qui lutte contre la polio. Grâce à sa plate-plateforme de production inédite, Univercells est capable de produire des doses de vaccins antipolio dix fois moins chères que ce qui est proposé actuellement sur le marché. “En effet, nos usines coûteront entre 15 à 20 millions d’euros contre plus de 200 millions pour une usine classique et le prix de notre vaccin contre la polio sera donc dix fois inférieur qu’actuellement“, explique Hugues BULTOT.

Cette nouvelle approche permet ainsi de réduire de façon considérable le capital nécessaire pour produire une large gamme de produits biologiques, tout en limitant l’empreinte au sol des
installations ainsi que leur coût d’exploitation. Et Univercells développe une vision globale: “Nous créons de la valeur pour les patients, en améliorant l’accès aux soins, mais également pour les fabricants et les systèmes de santé en garantissant rentabilité et approvisionnement à l’échelle locale“, indique Hugues BULTOT.

josé Castillo & Hugues BultotPour accompagner son développement, l’entreprise carolo a pu compter sur l’incubateur installé au coeur du Biopark, l’i-Tech Incubator. “L’incubateur nous a donné accès à de nouvelles perspectives de croissance et de collaborations“, explique José CASTILLO.
Et il ajoute: “Cela nous a aussi permis de créer et de consolider des synergies avec une série d’intervenants pertinents et à tirer parti des installations existantes du site“.

 Avec le soutien de Bill GATES

Une croissance et des projets ambitieux qui ont su attirer le regard de fonds d’investissements prestigieux comme la Fondation Bill et Melinda Gates. Une fondation qui a pour objectif principal de réduire les inégalités dans le monde et, plus précisément, en améliorant la santé dans les pays en développement. A titre d’exemple, en 2014, le fonds issu de la fortune du fondateur de Microsoft a participé à de nombreux projets avec un budget de 3,9 milliards de dollars.

Et c’est donc en 2016 que la Fondation Bill et Melinda Gates a retenu un projet porté par Univercells. “Concrètement, ce financement nous a permis de développer la plate-forme de production du vaccin contre la polio que nous appelons NevoLine, mais aussi de valider et démontrer nos hypothèses initiales“, explique Hugues BULTOT. Une participation de la Fondation Gates a rendu possible le fait qu’Univercells puisse changer de dimension et se doter d’une renommée qui dépasse aujourd’hui largement les frontières belges.

Nouvelle levée de fonds

En juillet 2018, l’entreprise a conclu un nouveau tour de financement pour un montant de 16 millions d’euros. Une levée de fonds pilotée par Global Health Investment Fund (fonds développé par la Fondation Gates) et qui a permis de rassembler des financements coréens, américains et belges.

Grâce à cette levée de fonds, Univercells va pouvoir élargir sa gamme de solutions intégrées de deux autres vaccins majeurs en termes de santé publique. Le choix des vaccins sera avalisé
par le Conseil d’Administration et suivra notamment les conseils du fonds spécialisé GHIF. Par ailleurs, l’entreprise va également se tourner vers des solutions intégrées de médicaments
biologiques (anticorps monoclonaux et enzymes).

Aujourd’hui, Univercells est donc bien plus qu’une société technologique qui produit des procédés de bioproduction. En effet, la société met en place des solutions intégrées pour la production de vaccins et autres médicaments biologiques.

Aurélien LAURENT

Votez pour un des 3 finalistes au Prix Hainaut horizons – Prix du Développement durable de la Province de Hainaut:

  • Coprosain, coopérative d’agriculteurs qui s’engage pour la sauvegarde des goûts du terroir et la santé des consommateurs
  • Ecotop, entreprise d’insertion à finalité sociale, spécialisée dans la collecte et la remanufacturation de cartouches d’imprimantes
  • La Ferme Delsamme, entreprise de formation par le travail, active dans 5 filières de formation: le maraîchage biologique, l’entretien d’espaces verts, les techniques du spectacle et de l’événementiel, la formation d’ouvriers polyvalents et la restauration-art de la table

Ferme DelsammeEcotopCoprosain

Rendez-vous sur: http://www.hainauthorizons.be/

Le législateur belge a apporté certaines modifications au Code de la TVA dont les conséquences ont plus amplement été expliquées par l’administration de la TVA dans sa circulaire n° 2019/C/3 du 25 janvier 2019.

Une des modifications apportées porte sur l’article 53quater, §1er du Code qui impose aux assujettis identifiés à la TVA de communiquer leur numéro de TVA à leurs fournisseurs et à leurs clients.

Problématique à l’égard des travaux immobiliers

Les travaux immobiliers réalisés par un assujetti établi en Belgique au bénéfice d’un client également établi en Belgique, relèvent du régime de l’auto-liquidation prévu à l’article 20 de l’arrêté royal n° 1 du 29 décembre 1992, lorsque ce client est tenu au dépôt d’une déclaration périodique à la TVA.

Les assujettis franchisés ainsi que les assujettis soumis au régime agricole se voient systématiquement attribuer un numéro d’identification à la TVA comprenant les lettre BE. Bien que ces assujettis soient dûment identifiés à la TVA, ces derniers ne sont toutefois pas tenus au dépôt d’une déclaration périodique à la TVA.

Par conséquent, l’obligation de communication du numéro de TVA instaurée par l’article 53quater, §1er (ancien) du Code de la TVA entraine certaines difficultés pour les assujettis qui effectuent des travaux immobiliers notamment au regard de l’application du régime de report de paiement de la TVA. En effet, les travaux immobiliers réalisés au bénéfice des assujettis franchisés et des assujettis soumis au régime agricole (i.e. entreprises agricoles) ne peuvent bénéficier du régime de l’auto-liquidation, dès lors que ces derniers ne sont pas des assujettis déposant.

 

Modification de l’article 53quater, §1er du Code de la TVA

Afin de faciliter, dans le chef des entrepreneurs, une application correcte du régime de report de paiement de la TVA prévu à l’article 20 de l’arrêté royal n° 1, précité, l’article 53quater, §1er (nouveau) du Code de la TVA, prévoit d’instaurer une interdiction pour les entreprises soumises au régime de la franchise et les entreprises agricoles de communiquer leur numéro de TVA à leur entrepreneur.

L’article 53quater, § 1er (nouveau), du Code de la TVA prévoit également que, sous réserve de collusion entre les parties, l’entrepreneur est déchargé de l’obligation de payer la TVA si l’assujetti franchisé ou l’entreprise agricole concerné communique néanmoins son numéro d’identification à la TVA.

Le recouvrement du montant de la TVA due sera dès lors effectué, conformément à l’article 51bis, §1er, 1°, et 3° du Code de la TVA, à charge de l’assujetti franchisé ou de l’entreprise agricole qui sera resté en défaut de respecter son obligation légale d’abstention de communiquer son numéro de TVA.

Entrée en vigueur

Cette disposition entre en vigueur le premier jour du deuxième mois qui suit la publication de la loi du 30 juillet 2018 au Moniteur belge, soit le 1er octobre 2018.

Le programme France-Wallonie-Vlaanderen: régions françaises et belges qui coopèrent pour effacer la frontière! Le programme de coopération territoriale européenne Interreg France-Wallonie-Vlaanderen s’inscrit dans une volonté de favoriser les échanges économiques et sociaux entre quatre régions frontalières: les Régions Hauts-de-France et Grand Est en France; la Wallonie, la Flandre occidentale et orientale en Belgique. Il vise à associer des compétences communes tout en valorisant les richesses de chaque région concernée, et ce, au bénéfice des populations de la zone.

En 2018, notre programme a été particulièrement innovant en proposant un événement annuel original intitulé: « Mon projet en 180 secondes ». Le 13 décembre dernier, 16 opérateurs ont pris leur courage à deux mains, sont montés sur scène devant un public de plus de 250 personnes pour s’essayer au concept du pitching. Ces candidats ont dû présenter leur projet transfrontalier d’une manière claire, concise et surtout convaincante… Le tout en moins de 180 secondes. Un vrai défi que nos candidats ont relevé avec éloquence. Envie de (re)vivre cette aventure ou de (re)voir les performances de nos candidats? C’est par ici avec cette vidéo aftermovie. Enjoy!

La directive 2016/1065 du Conseil du 27 juin 2016 institue de nouvelles règles de taxation à l’égard de bons d’achat, chèques-cadeaux et autres produits similaires. L’entrée en vigueur de cette directive était à sa publication en 2016 prévue au 1 janvier 2019, obligeant ainsi les Etats membres à transposer ces nouvelles règles en droit national pour le 31 décembre 2018 au plus tard.

L’administration belge de la TVA a récemment publié une liste de FAQ (frequently asked questions) visant à expliciter les nouvelles règles TVA applicables aux bons d’achat et autres bons communément appelés « chèques-cadeaux » (Circulaire 2018/C/127 du 7 décembre 2018).

Cette contribution vous décrit les grands principes du nouveau régime applicable aux bons, sans prétendre aborder l’ensemble des subtilités techniques y relatives en matière de TVA.

« Bons » visés par la nouvelle règlementation

Les « bons » visés sont ceux qui peuvent être utilisés comme moyen de paiement auprès des fournisseurs/prestataires concernés. Ces « bons » ou « chèques-cadeaux » renseignent généralement la nature des biens et/ou des services qui peuvent être obtenus en échange de ceux-ci.

Ne sont donc pas visés, les « bons de réduction » qui se distinguent essentiellement des « bons d’achat » par le fait qu’elles offrent une remise au moment de l’achat tandis que les « bons d’achats » confèrent un droit de recevoir des biens ou des services.

Distinction entre deux types de bons : bons à usage unique (‘Single Purpose Voucher’ – SPV) Vs. bons à usage multiples (‘Multiple Purpose Voucher’ – MPV)

La nouvelle règlementation opère, dans le cadre de l’application des nouvelles règles de taxation, deux types de bons, à savoir :

  • Les bons à usage unique qui se rapportent à des biens/services dont le lieu de la livraison et le montant de la TVA sont connus au moment de leur émission (p.ex. chèque-cadeau émis par une enseigne belge de prêt-à-porter) ;
  • Les bons à usage multiples qui se rapportent à des biens/services dont le lieu, le traitement TVA ou le taux de TVA ne peuvent être déterminés avec précision (p.ex. les chèques-repas qui peuvent être échangés contre biens taxés à des taux différents).

Esquisse du nouveau régime TVA

Sommaire du régime ancien

Avant le 1er janvier 2019, la remise d’un bon d’achat ou d’un chèque-cadeau n’emportait aucune conséquence sur le plan de la TVA, le bon étant, en ce temps, considéré comme un moyen de paiement, à savoir une opération qui échappe à la TVA.

Ainsi, la TVA devenait exigible au moment où le bon ou le chèque-cadeau était échangé en magasin contre les biens/services concernés.

Exposé des grands principes du nouveau régime TVA

Le régime TVA diffère selon que le bon émis qualifie de ‘bon à usage unique’ ou de ‘bon à usage multiple’.

  • Les bons à usage unique

L’émission d’un bon à usage unique rend désormais la TVA due au moment de son émission, puisque toutes les données nécessaires à la détermination du traitement TVA de l’opération sous-jacente sont connues à ce moment.

Par conséquent, la TVA est due sur l’émission du bon dans chaque relation de la chaîne de transaction depuis l’émetteur du bon, agissant en son nom, en passant par un éventuel distributeur jusqu’au consommateur.

En revanche, la TVA n’est pas due au moment de la remise matérielle des biens/prestation effective des services, puisque celle-ci a déjà été collectée au moment de l’émission du bon. En d’autres termes, le bon se substitue aux biens pour les besoins de la TVA.

L’exemple qui suit permet d’illustrer plus clairement ce nouveau principe.

Description

X, exploitant de salles de cinéma établi en Belgique, émet un bon à usage unique (SPV) d’une valeur nominale de 12 euros, octroyant le droit d’accès à son cinéma. 

X transfère le bon moyennant 9,88 euros (TVA comprise) à Y, un distributeur établi en Belgique qui agit en son nom propre et qui à son tour transfère le bon au consommateur moyennant 12 euros (TVA incluse).

Le consommateur échange le bon chez X en contrepartie de l’accès au cinéma. 

Schéma

Conséquences sur le plan de la TVA

 Conséquences sur le plan de la TVA

(1) Le transfert du bon par X à Y est soumis au taux de 6 % de la TVA, dans le chef de X. X émet, à cet égard, une facture à Y. 

(2) Le transfert du bon par Y au consommateur est soumis au taux de 6 % de la TVA, dans le chef de Y.

(3) X octroie l’accès au cinéma au consommateur, en échange du bon, opération non soumise à la TVA.

Suivant ce principe, X est censé avoir rendu la prestation à Y qui à son tour a rendu la prestation au consommateur final. Aucune prestation n’a lieu dans la relation entre X et le consommateur.

  • Les bons à usage multiples

L’émission d’un bon à usage multiple ne rend pas la TVA exigible au moment de son émission, puisque les données nécessaires à la détermination du traitement TVA de l’opération sous-jacente ne sont pas connues à ce moment.

Ainsi, la TVA est due au moment où le bon est échangé contre les biens/services déterminés, ce qui signifie que toutes les ventes successives du bon à usage multiple qui précèdent cet échange échappent à la TVA.

Illustrons ce principe au moyen de l’exemple qui suit :

Description

X, une chaîne de supermarchés établie en Belgique, émet un bon à usages multiples d’une valeur nominale de 100 euros.

Le consommateur échange le bon auprès de l’une de ses filiales contre un produit soumis au taux de 21 % de la TVA.

Schéma

Le consommateur échange le bon auprès de l'une de ses filiales

Conséquences sur le plan de la TVA

(1) La vente du bon à usages multiples au consommateur n’est pas soumise à la TVA.

(2) La livraison de biens effectuée par X au consommateur, en échange du bon, est soumise au taux de 21 % de la TVA

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Pour ne pas faillir à la tradition, le début de l’année coïncide avec la nouvelle édition de la plaquette « La Province du Hainaut en quelques chiffres », sous forme d’un dépliant reprenant les tableaux de statistiques officielles les plus récentes ainsi qu’une brochure de commentaires et de graphiques permettant une lecture plus aisée.

Les données chiffrées de l’année qui s’achève apportent des éclaircissements sur la situation et l’évo

lution socio-économique du Hainaut. Population, revenus, emploi, entreprises, PIB, investissements, exportations… sont autant d’informations qui alimentent les réflexions menées par les différents acteurs du territoire hainuyer.

Ces documents s’adressent aux citoyens, aux étudiants, aux chercheurs, aux entrepreneurs et aux décideurs avec comme objectif de susciter les débats, réflexions analytiques, partage d’idées et collaborations sur ces réalités chiffrées.

Ils sont téléchargeables gratuitement

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Le Hainaut en quelques chiffres

La Province du Hainaut, territoire de 1 341 645 habitants, a connu une progression de sa population de 3,52 % de 2008 à 2018. Cette croissance est essentiellement due à son solde migratoire positif depuis 2000.

Le revenu moyen par déclaration est de 27 646 euros (ex. 2017 – rev. 2016) pour le Hainaut. Il a augmenté de 27,2 % en 10 ans.
A l’exception des arrondissements de Mouscron, de Mons et de Charleroi, les autres arrondissements ont un revenu moyen par déclaration supérieur à la moyenne hainuyère.

L’emploi salarié dans la Province du Hainaut pour la période allant des mois de juin 2014 à juin 2018 montre une évolution positive de 4,1 %. Ce taux est légèrement inférieur à ceux de la Wallonie (4,3 %), de la Flandre (4,2 %) et  de la Belgique (4,5 %).

Le Hainaut compte 95 579 travailleurs indépendants (31/12/17), ce qui représente 31,8 % des travailleurs indépendants wallons et 8,9 % des indépendants belges.

Si le nombre de travailleurs indépendants a augmenté de 2,7 % entre 2016 à 2017, le nombre de travailleurs salariés a lui aussi légèrement augmenté sur cette même période (+ 1,3 %).

Par rapport au taux de 2006, le taux d’emploi du Hainaut a connu une augmentation de 3,4 % (2006/2016 – plus forte augmentation que celui de la Wallonie de la Flandre et de la Belgique). Il reste néanmoins faible puisqu’il est de 54,6 % en 2016. Ce taux d’emploi est inférieur aux taux wallon (57,7 %) et flamand (67,2 %).

Le nombre d’entreprises est de 28 495 en Hainaut (établissements ONSS – 30/06/17). Ces entreprises constituent 32,5 % des entreprises wallonnes et 9,8 % des entreprises belges. Le nombre total de travailleurs* au sein des entreprises hainuyères est de 372 363 (soit 35,3 % des travailleurs wallons et 9,4 % des travailleurs belges).
Le nombre d’entreprises en 2017 est supérieur à celui de 2016 en Hainaut (+ 792 unités soit 2,9 %).

En chiffres absolus, on observe un accroissement constant du PIB hainuyer jusqu’en 2008. L’année 2009 est marquée par une légère diminution (- 2,4 %). En 2010, le PIB repart à la hausse (+ 4,5 %), hausse confirmée en 2011 (+ 4,6 %), en 2012 (+ 1,4 %) et en 2013 (+ 4,2 %). Après la baisse en 2014 (- 0,7 %), il repart à la hausse en 2015 (+ 2,2 %), hausse confirmée en 2016 (+ 2,6 %).

Les exportations représentent, en 2017, un volume de 12,13 milliards d’euros pour le Hainaut. Notre province occupe la première place en Wallonie.
La situation dans les industries manufacturières en 2017 montre que la métallurgie, la chimie, les industries alimentaires, le commerce de gros, la fabrication d’éléments électriques sont les secteurs le plus importants.[1]

Chaque nouvelle année qui arrive apporte son lot de défis. C’est avec l’aide de tous (citoyens, entreprises, pouvoirs publics) que le Hainaut réussira à les relever.
Il est évident que des décisions devront être prises pour assurer l’avenir des générations futures.
C’est en réussissant sa transition que le Hainaut continuera à avancer.

[1] La multiplication des sous-rubriques marquées “confidentiel” par le SPF font que les données d’exportations, d’investissements et de chiffre d’affaires sont sous évaluées.

Dans la presse :

https://www.dailymotion.com/video/x71w9vl

https://www.telemb.be/article/analyses-emplois-chomage-en-province-de-hainaut

https://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_le-chomage-diminue-en-hainaut-mais-reste-superieur-a-la-moyenne-wallonne-et-nationale?id=10137739

https://www.rtl.be/info/regions/hainaut/le-revenu-moyen-y-est-plus-bas-que-dans-le-reste-du-pays-voici-les-chiffres-du-hainaut–1097751.aspx

https://www.lavenir.net/cnt/dmf20190205_01291983/hainaut-en-cinq-ans-le-taux-de-chomage-a-diminue-de-pres-de-5pct

https://www.dhnet.be/regions/mons/en-baisse-le-taux-chomage-dans-le-hainaut-reste-superieur-a-celui-de-la-wallonie-5c59966e7b50a607247096ee

https://trends.levif.be/economie/politique-economique/voici-la-province-ou-le-revenu-moyen-par-habitant-est-le-plus-bas-de-belgique/article-normal-1088389.html

https://www.sudinfo.be/id100348/article/2019-02-05/les-indicateurs-globalement-bons-en-hainaut-malgre-un-taux-de-chomage-encore

https://www.sudinfo.be/id100362/article/2019-02-05/le-chomage-en-hainaut-reste-superieur-la-moyenne-wallonne-le-revenu-moyen-est

https://www.laprovince.be/342590/article/2019-02-05/hainaut-le-chomage-reste-en-diminution-depuis-2014

https://www.dhnet.be/regions/charleroi/hainaut-le-chomage-reste-eleve-mais-les-indicateurs-sont-globalement-bons-5c599a887b50a6072470b63a

https://infolettre.hainaut.be/articles/le-hainaut-en-chiffres-des-embellies-confirmees

Une fois le Brexit effectif, le Royaume-Uni sortira de l’Union européenne et de son union douanière. Il deviendra alors un « pays tiers » (= pays hors UE). Les relations commerciales avec ce pays ne seront dès lors plus intracommunautaires mais internationales (import-export). Elles nécessiteront donc des démarches douanières.

Nous attirons votre attention sur le fait que chaque entreprise doit posséder un numéro EORI pour commercer avec un pays en dehors de l’UE. Ce numéro est basé sur le numéro d’entreprise.

L’Administration générale des Douanes & Accises a attribué de façon pro-active un numéro EORI à 20.000 entreprises ayant des relations avec le Royaume-Uni et les a informées individuellement.

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à contacter Hainaut Développement, Caroline Dorignaux, Cellule Internationalisation, caroline.dorignaux@hainaut.be ou 065/34.25.79.

Notez qu’un séminaire sur le BREXIT sera organisé par HD, l’AGD&A et l’AWEX Charleroi le lundi 25 février à Charleroi (au BSCA).  Plus d’informations et inscriptions

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