Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut

Plus d’Une centaine d’ACTIVITÉS GRATUITES SUR LE THÈME DE L’EAU DU 18 mars AU 2 avril 2023 À TRAVERS TOUT LE HAINAUT

Journée Wallone de l'eauChaque année, depuis 1993, le 22 mars célèbre la Journée mondiale de l’Eau. C’est l’occasion de célébrer ce trésor bleu et sensibiliser chacun à la fragilité de sa biodiversité et sa nécessaire protection.

En Wallonie, cette célébration prend la forme des Journées wallonnes de l’Eau. Concrètement, les Contrats de Rivière et leurs partenaires organisent près de 300 activités autour de la thématique Eau durant les deux dernières semaines de mars. Les actions proposées sont variées (balades, conférences, visites d’infrastructures…) et ont été pensées pour différents publics (écoles, familles, professionnels). Leur objectif? Informer le public sur les différentes facettes de cette ressource, le fragile équilibre des milieux aquatiques, et susciter l’envie de contribuer à leur protection.

Les acteurs de l’eau ont en effet la responsabilité d’agir et de sensibiliser tout un chacun à préserver cette ressource précieuse. Dans nos régions, la situation s’améliore, les cours d’eau retrouvent petit à petit leur capacité à accueillir la vie grâce aux nombreux efforts réalisés tels que l’assainissement public, les changements consentis au niveau agricole, les normes imposées aux entreprises… Ensemble agissons en faveur de nos rivières.

Au niveau wallon, ce sont les contrats de rivière qui sont chargés, avec leurs partenaires, d’organiser les Journées wallonnes de l’Eau.

Découvrez les programmes d’activités gratuites pour petites et grand, organisés dans chaque sous-bassin hydrographique du Hainaut.

Sur cette carte du Hainaut, choisissez la zone pour découvrir le programme d’activités qui s’y rapporte:

Contrat de Rivière Escaut-Lys

De nombreuses activités planifiées à travers les sous-bassins versant de l’Escaut et de la Lys: Tournai, Bernissart, Stambruges, Mont-de-l’Enclus, Celles, Kain, Frasnes-lez-Anvaing, Comines-Warneton.

>> Découverte de marais, balades pédestres guidées, expositions photographiques, conférences, visites guidées, nettoyage des berges de l’Escaut, animations familiales et ludiques, spectacle,…

http://www.crescautlys.be/programme-jwe-2023/

Contrat de Rivière Dendre

17 activités réparties sur le bassin de la Dendre: Ath, Chièvres, Ellezelles, Enghien, Flobecq, Jurbise, Lessines.

>> balades nature guidées, balades à vélo, visites de stations d’épuration, projection de film, nettoyage de cours d’eau, expositions, ateliers, animations…

https://contratrivieredendre.be/programme-des-journees-wallonnes-de-leau/

Contrat de Rivière Haine

Une multitude d’activités organisées dans la vallée de la Haine: Anderlues, Beloeil, Bernissart, Binche, Boussu, Colfontaine, Dour, Erquelinnes, Estinnes, Frameries, Hensies, Honnelles, Jurbise, La Louvière, Le Roeulx, Manage, Mons, Morlanwelz, Quaregnon, Quiévrain, Quévy, Saint-Ghislain, Soignies.

>> Balades guidées, expositions, promenades à vélo, actions de sensibilisation, ateliers, lecture de contes, spectacle théâtral, chasse au trésor,…

https://www.contratrivierehaine.com/actualites/jwe2023

Contrat de Rivière Senne

Plus de 25 activités dans 14 communes du sous-bassin de la Senne: Braine-l’Alleud, Braine-le-Comte, Enghien, Ittre, La Louvière, Le Roeulx, Manage, Morlanwelz, Nivelles, Rebecq, Seneffe, Soignies, Tubize, Waterloo.

>> Balades guidées, expositions, conférences, nettoyage de cours d’eau, ateliers créatifs, animations, lecture de contes, concerts, lectures vivantes, initiations à la pêche, projection de film, balades à vélo,…

http://www.crsenne.be/jwe/

Contrat de Rivière Sambre et affluents

37 activités proposées à travers le bassin de la Sambre et de ses affluents:
Sombreffe, Namur, Florennes, Gembloux, Froidchapelle, Mettet, Marchienne-au-Pont, Ham-Sur-Heure, Sivry-Rance, Châtelet, Merbes-le-Château, Chimay, Philippeville, Cerfontaine, Gerpinnes, Charleroi, Momignies, Jemeppe-Sur-Sambre.

>> Expositions, spectacles, conférences, activités de découverte de la rivière, parcours didactiques, balades, visites guidées, opérations rivières propres, balades nocturnes, initiations à la pêche, ateliers,…

https://www.crsambre.be/agenda-crsa/

Contrat de Rivière Haute Meuse

Haute-Meuse et ses partenaires: Namur, Florennes, Viroinval, Mettet, Hamois, Couvin, Yvoir, Ciney, Profondeville, Chimay, Assesse, Cerfontaine, Hastière, Philippeville, La Bruyère, Beauraing.

>> Chasse au trésor, spectacles, nettoyage de cours d’eau, balades guidées, visites guidées, initiation à la pêche, ateliers de fabrication de produits cosmétiques, excursions,…

https://www.crhm.be/prochaines-activites

En savoir plus sur les rivières et le rôle des différents acteurs de l’eau:

Des modifications importantes dans la législation des marchés publics ont été adoptées.

Transparence et gouvernance sont les maîtres-mots de cette réforme.

Plus qu’une évolution de principes, la loi vous obligera à remplir une série de formalités. 

De quoi s’agit-il ?

Collecter des données statistiques de manière plus structurée et instaurer un véritable monitoring des marchés publics en Belgique, c’est l’objectif de nos autorités.

Ce monitoring permettra de répondre aux exigences européennes visant une mise en œuvre plus efficace de la réglementation et une meilleure vue d’ensemble des éventuels problèmes structurels. (Voyez notamment à ce sujet l’exposé des motifs, doc. parl., Ch., 2022-2023, doc. 55-3023/001, p. 4.)

L’intention du législateur devrait être atteinte par la généralisation de plusieurs outils numériques.

Concrètement, quels changements pour vos marchés ?

Voici la principale modification dont vous devez tenir compte :

  • A partir du 1er septembre 2023, généralisation de l’utilisation des plateformes électroniques (outils e-Procurement/e-Tendering) pour l’introduction des offres pour les marchés supérieurs à 30.000€ (marchés dits de faible montant) ;

En quoi consiste la collecte de données par les pouvoirs adjudicateurs ?

 Vos marchés feront l’objet d’un encodage systématique en vue de statistiques, selon les modalités suivantes :

  • A partir du 1er septembre 2023, généralisation de l’avis d’attribution de marché, déjà en vigueur pour les marchés supérieurs au seuil de publicité européenne. Pour les marchés inférieurs à ce seuil, le pouvoir adjudicateur devra également compléter un avis d’attribution de marché en version simplifiée ;
  • Pour les marchés subséquents basés sur un accord-cadre, le pouvoir adjudicateur devra notamment transmettre chaque année des données clés, à savoir la valeur totale de ces marchés subséquents. Le SPF BOSA développe un outil numérique à cet effet. Cette transmission de données devrait avoir lieu pour la première fois en début d’année 2025 (concernant des données de l’année 2024).
  • Enfin, des données clés devront être transmises annuellement pour les marchés de faible montant (marchés dont le montant estimé est inférieur à 30.000€). Cette notification devrait également avoir lieu pour la première fois en début d’année 2025. Les marchés dont le montant d’attribution est inférieur à 3.000€ ne sont pas couverts par cette règle. Pour ces marchés, aucune donnée ne devra être transmise vers la plateforme e-Procurement.

 Conseils ​​​​

Vous l’aurez compris, l’emploi des moyens numériques est rendu progressivement obligatoire (introduction des offres, facturation, collectes de données,…).

Les procédures « papier » tendront à disparaître.

Le recours aux outils de la plateforme e-Procurement devient la règle.

Si tel n’est pas encore le cas, nous vous conseillons de vous enregistrer sans tarder sur e-Procurement et de créer votre profil entreprise.

Maîtriser les applications de la plateforme est désormais un prérequis obligatoire pour vous lancer dans les marchés publics.

Recevoir un accompagnement individuel en marchés publics et e-Procurement ?

Gratuitement?

C’est possible en prenant contact avec notre Service aux Entreprises.

Clémentine CANARD – Juriste – clementine.canard@hainaut.be

Emmanuel NACHEZ – Resp. service aux entreprises – emmanuel.nachez@hainaut.be

le prix LUX du public Organisé par le Parlement européen et l’Académie européenne du cinéma en partenariat avec la Commission européenne et Europa Cinema, le prix LUX du public combine les notes du public européen avec celles des députés européens dans l’un des plus grands jurys de films en Europe. Chaque groupe comptant pour 50 % du résultat.

Le lauréat sera annoncé lors de la cérémonie de remise du prix LUX du public au Parlement européen, qui aura lieu le mercredi 27  juin 2023, pendant la session à Bruxelles.

Les  films nommés  de cette année offrent un mélange éclectique de thèmes, d’approches et de frissons visuels. Les cinq films sont coproduits par plus de dix pays, ce qui témoigne de la richesse culturelle de l’Europe.

Ce prix a donc pour objectif de renforcer les liens entre la politique et les citoyens: pour ce faire, les spectateurs européens sont invités à participer activement en votant pour leurs films préférés.

Nous vous invitons donc à noter les films sur la  nouvelle plateforme d’évaluation, en leur attribuant de une à cinq étoiles.

Les votes sont ouverts jusqu’au 26 juin 2023.

Le prix LUX du public se veut un gage de qualité visant à soutenir les productions cinématographiques européennes.

L’initiative donne davantage de visibilité aux films sélectionnés et les aide à franchir les frontières et à toucher un public plus large. Elle permet à des spectateurs de toute l’Union européenne, et au-delà, de voir des films qui, sinon, n’auraient peut-être pas été projetés dans leur pays.

Certains de ces films sont programmés dans différents cinémas en Province de Hainaut:

Notamment au mois de mars et au mois de mai au Plaza art à Mons: https://plaza-mons.be/

 

Les films nommés sont les suivants:

Prix Lux 2023: votez pour l'un des 5 films en compétition

Nos soleils, Burning Days, Close, Sans filtre, Feu follet, sont les cinq finalistes du Prix LUX 2023 © EP

“Nos soleils” (titre original : Alcarràs), réalisé par Carla Simón et produit par l’Espagne et l’Italie.

La famille Solé passe chaque été à s’occuper de son verger à Alcarràs, un petit village de Catalogne. Mais la récolte de cette année pourrait bien être la dernière. De nouveaux plans pour la terre, la coupe des pêchers et l’installation des panneaux solaires provoquent une rupture dans cette famille nombreuse et soudée.

“Burning Days” réalisé par Emin Alper et produit par la Turquie, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Grèce et la Croatie.

 

Emre, un jeune procureur, est nommé dans une petite ville aux prises avec une crise de l’eau et des scandales politiques. Après plusieurs interactions tendues, il est entraîné dans la politique locale. Lorsque Emre se lie avec le propriétaire du journal local, les rumeurs font monter la pression sur lui.

“Close” réalisé par Lukas Dhont et produit par la Belgique, la France et les Pays-Bas.

L’amitié entre deux garçons de 13 ans, Léo et Rémi, est soudainement perturbée. Luttant pour comprendre ce qui s’est passé, Léo se rapproche de Sophie, la mère de Rémi. “Close” est un film sur l’amitié et la responsabilité.

“Sans filtre” (titre original : Triangle of Sadness), réalisé par Ruben Östlund et produit par la Suisse, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni.

Une satire décomplexée sur les rôles, les classes sociales et la valeur économique de la beauté. Les mannequins Carl et Yaya participent à une croisière de luxe instagrammable avec des passagers super riches, un oligarque russe, des marchands d’armes britanniques, et un capitaine marxiste véreux. Qu’est-ce qui peut mal tourner ?

“Feu follet” (titre original : Will-o’-the-Wisp), réalisé par João Pedro Rodrigues et produit par le Portugal et la France.

Une comédie musicale et romantique dans laquelle Alfredo, le prince héritier du Portugal, raconte sur son lit de mort l’époque où il était pompier et où il est tombé amoureux de son instructeur, Alfonso.

Montrez votre amour pour les films européens

Source:

https://luxaward.eu/fr/

https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20221205IPR60615/prix-lux-du-public-2023-cinq-finalistes-annonces-a-reykyavik

Vous voulez participer à un marché public mais vous ne connaissez pas les règles du jeu.

Consultez le guide des marchés publics, à destination des entreprises, rédigé par Hainaut Développement, validé par le Gouvernement wallon et diffusé par la  Direction des Marchés publics de la Région wallonne

Ce guide vous donnera les éléments essentiels pour comprendre les marchés publics belges.

Il traite des secteurs classiques et des procédures d’attribution les plus fréquemment utilisées (procédures ouverte et restreinte, procédure concurrentielle avec négociation, procédure négociée avec ou sans publication préalable).

Dernière mise à jour le 22 février 2023

Plusieurs règles développées dans ce guide favorisent la participation des PME/TPE aux marchés publics. Soyez-y attentifs !

Bonne lecture

Téléchargement ici :

https://www.marchespublics-pme.be/outils-pratiques/guide-marches-publics/les-marches-publics-guide-a-destination-des-entreprises/

2023 année européenne des compétencesLa reconnaissance des compétences et des qualifications est essentielle pour soutenir la mobilité et l’apprentissage ainsi que les opportunités de carrière pour l’ensemble de l’UE.

Il existe deux procédures différentes pour la reconnaissance des qualifications:

  • Reconnaissance pour la formation continue
  • Reconnaissance pour l’accès à l’emploi, y compris aux professions réglementées

 Reconnaissance des qualifications pour la formation continue

Contexte de la politique

La recommandation du Conseil du 26 novembre 2018 promeut la reconnaissance mutuelle automatique :

  • diplômes de l’enseignement supérieur et de l’enseignement secondaire supérieur et de la formation et
  • résultats des périodes d’apprentissage à l’étranger.

La recommandation invite les États membres à mettre en place, d’ici 2025, un cadre pour parvenir à la reconnaissance mutuelle automatique des qualifications de l’enseignement supérieur dans tous les États membres.

La recommandation appelle également à la reconnaissance automatique et complète des périodes d’études à l’étranger et à la reconnaissance automatique des qualifications de l’enseignement secondaire supérieur et de la formation donnant accès à l’enseignement supérieur.

La Convention sur la reconnaissance des qualifications relatives à l’enseignement supérieur dans la région européenne (également connue sous le nom de Convention de reconnaissance de Lisbonne) par le Conseil de l’Europe et l’UNESCO a été adoptée à Lisbonne en 1997. Il s’agit du principal instrument juridique de reconnaissance des qualifications dans toute l’Europe de l’UNESCO et Région Amérique du Nord. Il donne aux titulaires d’un diplôme d’un pays signataire l’accès à l’évaluation de leurs diplômes dans un autre pays signataire. Une telle évaluation et une reconnaissance subséquente peuvent avoir pour but :

  • accéder à l’enseignement supérieur
  • utiliser des titres académiques
  • faciliter l’accès aux marchés du travail

Les pays signataires de la Convention se sont également engagés à établir des procédures nationales pour évaluer les qualifications des réfugiés et des personnes déplacées, même en l’absence de documents officiels.

Informations sur la reconnaissance des diplômes

Le réseau ENIC-NARIC développe des politiques et des pratiques communes dans tous les pays européens pour la reconnaissance des qualifications. Le réseau se compose du Réseau européen des centres d’information (ENIC), établi par le Conseil de l’Europe et l’UNESCO , et des Centres nationaux d’information sur la reconnaissance académique (NARIC), établis par la Commission européenne.

Vous pouvez contacter les bureaux nationaux ENIC/NARIC  via le portail ENIC-NARIC pour plus d’informations sur la reconnaissance des qualifications pour la formation continue.

Reconnaissance des qualifications professionnelles

Contexte de la politique

La reconnaissance des qualifications professionnelles dans l’UE est régie par la directive 2005/36/CE

La directive précise :

  • un système de reconnaissance automatique pour : infirmiers, sages-femmes, médecins (généralistes et spécialistes), praticiens dentaires, pharmaciens, architectes et vétérinaires
  • un système général de reconnaissance pour les autres professions réglementées telles que les enseignants, les traducteurs et les agents immobiliers et
  • un système de reconnaissance basé sur l’expérience professionnelle pour, par exemple, les menuisiers, les tapissiers et les esthéticiennes.

Lisez plus d’informations sur la reconnaissance des professions réglementées  ici ou visitez la base de données des professions réglementées .

Cadres spécifiques

La directive 2005/36/CE ne couvre pas les professions régies par des dispositions légales spécifiques telles que les marins, les contrôleurs légaux des comptes, les intermédiaires d’assurance et les contrôleurs d’aéronefs, les avocats, les agents commerciaux et certaines autres professions des transports ou manipulant des liens avec des produits toxiques. Lire plus d’informations sur les professions relevant d’une législation spécifique .

La  Carte Professionnelle Européenne (CPE) établit une procédure en ligne de reconnaissance des diplômes pour 5 professions (infirmiers de soins généraux, kinésithérapeutes, pharmaciens, agents immobiliers et guides de haute montagne).

Trouver de l’aide via les services de l’UE

Qualifications professionnelles dans l’UE

Reconnaissance de vos diplômes à l’étranger

EURAXESS | Chercheurs en mouvement

 

Source : https://europa.eu/europass/en/recognition-skills-and-qualifications

 

Le Hainaut face aux crises: quels enjeux pour un territoire plus résilient?

Pour ne pas faillir à la tradition, le début de l’année coïncide avec la nouvelle édition de la plaquette « le Hainaut en chiffres », sous forme d’un dépliant reprenant les tableaux de statistiques officielles les plus récentes.

A l’occasion des 20 ans de Hainaut Développement en 2023, la brochure fait peau neuve en proposant des cartes qui permettent une lecture infra et supra-provinciale (par commune) des données abordées.

Ces deux documents s’adressent aux citoyens, aux étudiants, aux chercheurs, aux entrepreneurs et aux décideurs avec comme objectif de susciter les débats, réflexions analytiques, et d’offrir de véritables outils d’aide à la décision.

Population, santé, revenus, immobilier, emplois sont autant d’informations qui alimentent les réflexions menées par les différents acteurs du territoire hainuyer.

Ces deux publications sont téléchargeables gratuitement dès ce vendredi 10 février.

 Le Hainaut face aux crises: 10 enjeux pour un territoire plus résilient

Notre territoire hainuyer est confronté depuis plusieurs années à des crises sans précédent: crise climatique, sanitaire, énergétique ou encore économique.

Face à ces défis et sur base de l’analyse de données socio-économiques, Hainaut Développement et l’Observatoire de la Santé, deux institutions de la Province de Hainaut, ont défini 10 enjeux pour un territoire hainuyer plus résilient.

  • Renforcer l’attractivité du territoire hainuyer

Le Hainaut comptait au 1er janvier 2022, 1.351.127 habitants, soit une hausse de +5.180 habitants par rapport à 2021.

A l’horizon 2070, cette population devrait croître de +4,0 %, soit une hausse de moins en moins soutenue et surtout plus faible que les autres régions.

Cette croissance est fortement inégale à l’intérieur du Hainaut. Si les arrondissements de Soignies (+ 44,9 %) et de Ath (+16,9 %) devraient connaître un fort dynamisme démographique, ceux de Mons (-5,8 %), Tournai-Mouscron (-6,4 %) ou la Louvière (-2,7%) s’attendent à un déclin démographique.

En vue de lutter contre ce déclin attendu, il demeure important de renforcer l’attractivité du territoire via la rétention et la captation des jeunes actifs en adoptant une approche systématique (offre d’excellence en matière de formation et d’enseignement, accès au foncier et à l’immobilier, mobilité etc.).

  • Accompagner le vieillissement de plus en plus accru de notre population

Au 1er janvier 2022, on comptait environ 84 personnes âgées de plus de 65 ans pour 100 jeunes de moins de 20 ans, soit un indice de vieillissement de 0,84. A l’horizon 2070, ce rapport s’inversera avec un indice attendu de 1,31.

Pour accompagner ce vieillissement, il est donc important de pouvoir poursuivre l’investissement dans notre système de santé et dans les services à la personne.

  • Agir sur le contexte et les cadres de vie qui favorisent des comportements favorables à la santé

En terme de santé, on relève certains éléments positifs comme la diminution progressive de la mortalité par maladie cardiovasculaire et par cancer.

Cependant, d’autres éléments sont moins favorables: comme la pénurie de médecins ou encore l’augmentation constante du diabète et la diminution d’actes préventifs comme le dépistage du cancer du sein.

En réponse à ces constats, il faut renforcer l’attractivité du territoire pour faire face à la pénurie de médecins mais également agir sur les déterminants socio-économiques et les cadres de vie qui favorisent des comportements favorables à la santé.

  • Réduire les inégalités territoriales de revenus

Le revenu médian des ménages hainuyers pour l’exercice 2021 (revenus 2020) était de 23.501 euros. Bien qu’en augmentation constante, ce revenu est plus faible que celui des autres régions.

On observe d’importantes disparités entre les communes situées au nord du Hainaut avec un niveau de revenu plus élevé et celles situées le long de l’ancien sillon industriel.

Avec un niveau d’inflation égal pour toute la Belgique, le risque de précarisation est donc accru pour les revenus les plus modestes.

Il est donc important de pouvoir intervenir sur différents leviers comme l’employabilité via la création d’emplois de qualité qui permettent d’élever le niveau de revenu.

  • Favoriser la rénovation efficiente du bâti vieillissant

Plus de la moitié (55,2 %) du bâti hainuyer existant a été construit avant 1946. Cette proportion est bien supérieure à la moyenne des autres régions.

Ce constat pose un enjeu essentiel en matière de rénovation efficiente de notre bâti permettant de réduire la facture énergétique pour nos citoyens et nos entreprises mais surtout de limiter notre empreinte carbone.

  • Accompagner le phénomène de périurbanisation

En 2021, le prix médian de l’immobilier en Hainaut était de 160.000 €, soit inférieur aux prix wallons, flamands et belges.

Ces prix plus attractifs couplés à une offre foncière plus importante dans le nord du territoire hainuyer, ont conduit ces dernières années à un phénomène de périurbanisation de plus en plus fort s’illustrant par l’arrivée d’une population en provenance d’autres régions (brabant wallon, Flandre et région bruxelloise).

Il demeure donc essentiel d’accompagner ce phénomène en luttant contre l’étalement urbain afin de préserver nos paysages agricoles et naturels, qui jouent un rôle essentiel dans la préservation de la biodiversité, dans notre capacité alimentaire ou encore dans la lutte contre l’érosion des sols.

  • Améliorer l’employabilité des demandeurs d’emploi

En 2019, le taux d’emploi était de 57,1 % en Hainaut, soit une augmentation de +3,5 points en 10 ans.

En juin 2022, le taux de chômage était quant à lui de 10,8 %, en baisse de 1,7 points par rapport à 2021.

Au 2ème trimestre 2022, le Hainaut comptait 432.634 travailleurs salariés et 106.142 travailleurs indépendant au 31 décembre 2021. Bien qu’en hausse constante, la part des travailleurs au sein de la population active est inférieure à celle des autres régions, en particulier dans les communes dites de l’ancien sillon industriel.

Face à ce constat, l’élévation quantitative mais surtout qualitative des emplois créés est une des clés permettant d’accroître le niveau socio-économique des hainuyers.

Cela passe notamment par une meilleure employabilité des demandeurs d’emplois en agissant sur différents leviers tels que la formation ou la mobilité.

  • Augmenter le niveau d’instruction des hainuyers

En 2017, la part des hainuyers âgés de plus de 25 ans diplômés de l’enseignement supérieur était de 22,1 %, soit un niveau plus bas que celui des autres régions.

La création d’emplois qualitatifs passe inéluctablement par un meilleur niveau d’instruction mais surtout par une offre d’enseignement adaptée aux besoins actuels de notre société.

C’est tout le sens des projets menés à Charleroi avec la création d’un campus universitaire rassemblant l’ULB, l’Umons ainsi que l’enseignement supérieur de la Province de Hainaut – Condorcet et le projet de la Cité des métiers, centre d’excellence d’orientation, d’enseignement et de formation.

  • Favoriser l’éclosion d’écosystèmes propices à l’innovation dans des filières d’avenir

Au 31 décembre 2021, on comptabilisait 84.762 entreprises actives assujetties à la TVA, soit une hausse de +7,3 % par rapport à 2019 (année pré-covid).

En matière d’emplois localisés en Hainaut, les secteurs phares sont la santé humaine et l’action sociale, l’enseignement et le commerce.

En matière d’entreprises, il s’agit des secteurs du commerce, de la construction et de l’HORECA.

Le commerce, l’industrie manufacturière et la construction sont les trois secteurs générant le plus de chiffre d’affaires.

Concernant l’industrie, celle-ci est davantage représentée en Hainaut qu’en Wallonie avec des activités spécialisées dans les industries alimentaires, la métallurgie ou encore l’industrie chimique.

Pour rester compétitif, il est nécessaire d’investir dans des secteurs en phase avec les besoins actuels de notre société et soucieux de l’environnement.

A cet égard, et en lien avec le secteur porteur de l’agro-alimentaire, nous pouvons citer le projet du futur pôle provincial agronomique dit de la « Sucrerie » à Ath.

  • S’affranchir de la dépendance à certains marchés mondiaux en (re)créant des chaines de valeur localisées en Hainaut

La crise sanitaire et la guerre en Ukraine nous ont fait prendre conscience de notre dépendance à certains produits et matières premières essentiels à notre économie et aux besoins de notre société.

Dans certains cas, des solutions existent sur notre territoire. A ce titre, le Hainaut est la 1ère province belge en matière de superficie agricole utilisée. Le recours aux circuits-courts alimentaires et à nos producteurs locaux apparaissent dès lors comme des moyens permettant d’atteindre une forte résilience alimentaire.

Un premier bilan de l’impact de la guerre en Ukraine et de l’inflation pour Le Hainaut

En matière démographique, selon les projections du bureau fédéral du Plan, l’année 2022 devrait être marquée par un accroissement important du solde migratoire (+ 94,1 % par rapport à 2021) en raison de l’arrivée d’Ukrainiens bénéficiant du statut de protection temporaire.

En matière d’emplois, après avoir connu une hausse ininterrompue en 2021, en raison de la reprise post-covid, l’évolution du nombre de travailleurs salariés fut nulle entre le 1er et le 2ème trimestre de l’année 2022.

Au niveau de la demande d’emplois, on comptabilisait 83.476 demandeurs d’emplois inoccupés en moyenne par mois pour l’année 2022 en Hainaut, soit une hausse de +1,8 % par rapport à 2021 et +2,0 % par rapport à 2019 (année pré-covid).

Au niveau de l’offre d’emplois, on constate un ralentissement du nombre mensuel d’opportunités d’emplois déclarées au FOREM. En septembre 2022 (dernier mois dont les données sont disponibles), on comptabilisait 2.735 opportunités d’emplois, soit une baisse de -36,8 % par rapport au mois de septembre 2021 et -23,9 % par rapport au mois de septembre 2019.

On constate que le recours massif au chômage temporaire pour force majeure corona en application jusqu’au 30 juin 2022 a joué un rôle d’amortisseur évitant ainsi des pertes d’emplois.

En matière économique, 714 faillites ont été déclarées en Hainaut en 2022. Même si cela représente une hausse de presque +47 % par rapport à l’année 2021, ce niveau reste toujours en deçà de celui de 2019 (année pré-covid (-9,6 %).

Certaines mesures ont eu un effet réducteur sur les faillites déclarées en 2022. Citons par exemple, la possibilité de recours au chômage temporaire pour force majeure corona jusqu’au 30 juin 2022 ainsi que le nouveau régime de chômage temporaire pour raisons économiques apparu dès le 1er octobre 2022 pour les entreprises grandes consommatrices d’énergie.

Le portail “Hainaut Stat”

N’oublions pas le portail « Hainaut Stats » (www.hainautstat.be) réalisé par la Province de Hainaut et géré par deux de ses institutions, l’Observatoire de la Santé et Hainaut Développement. Ce portail cartographique de données statistiques et d’analyse du Hainaut reprend les principaux chiffres disponibles par commune ainsi qu’une fiche descriptive personnalisée pour chacune des 69 entités du Hainaut.

Revue de presse

 

 Contact:

Pour les données socio-économiques

Province de Hainaut – Hainaut Développement
Arnaud FLEURQUIN – Responsable du Service d’Information stratégique
Tél : +32 65 342 638
arnaud.fleurquin@hainaut.be
www.hainaut-developpement.be

 

Pour les données relatives à la santé

Province de Hainaut – Observatoire de la Santé du Hainaut
Dr Christian Massot – Directeur du Département Ressources
Tél: +32 65 879 610 // +32 498 074 335
christian.massot@hainaut.be

Marie Merckling – Chargée de diagnostics sociosanitaires
Tél: +32 65 879 622
Marie.Merckling@hainaut.be
https://observatoiresante.hainaut.be

Téléchargez gratuitement notre brochure et plaquette

La Commission avait proposé un objectif zéro émission pour les véhicules et utilitaires neufs à partir de 2035. Elle propose le même objectif pour les nouveaux bus dès 2030 et une réduction de 90% des émissions pour les camions neufs dès 2040.

Les camions, les bus urbains et les bus longue distance sont à l’origine de plus de 6 % des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) de l’UE et de plus de 25 % des émissions de GES du transport routier. Avec sa nouvelle proposition concernant les nouveaux véhicules utilitaires lourds, les transports routiers contribueront ainsi davantage aux objectifs de neutralité climatique de l’UE.

La Commission propose d’introduire progressivement des normes d’émissions de CO2 plus strictes pour quasi tous les véhicules utilitaires lourds neufs avec des émissions de CO2 certifiées, par rapport aux niveaux de 2019, et plus précisément:

  • 45 % de réduction des émissions à compter de 2030;
  • 65 % de réduction des émissions à compter de 2035;
  • 90 % de réduction des émissions à compter de 2040.

Afin de stimuler le déploiement plus rapide de bus à émissions nulles dans les villes, la Commission propose également que tous les bus urbains neufs soient à émissions nulles à compter de 2030.

Si la proposition est adoptée, sa mise en œuvre réduira la demande de combustibles fossiles importés et renforcera les économies d’énergie et l’efficacité énergétique dans le secteur des transports de l’UE, tout en apportant des avantages aux opérateurs de transport et aux usagers européens, conformément aux objectifs du pacte vert pour l’Europe et de REPowerEU. Elle améliorera également la qualité de l’air, notamment dans les villes, ainsi que la santé des Européens.

En outre, il s’agit d’un secteur clé pour soutenir l’industrie européenne des technologies propres et stimuler la compétitivité internationale. L’UE est un leader du marché de la production de camions et d’autobus, et un cadre juridique commun, en tant que signal clair et à long terme pour guider les investissements de l’industrie de l’UE dans les technologies innovantes à émissions nulles et stimuler le déploiement d’infrastructures de recharge et de ravitaillement, contribue à garantir cette position à l’avenir.

Cette proposition s’inscrit dans la droite ligne de la proposition de la Commission de mettre fin à la vente de voitures neuves émettrices de CO2 en Europe d’ici à 2035. Le Parlement et le Conseil était parvenu à un accord sur ce sujet en octobre 2022. Le 15 février 2023, avec 340 voix pour, 279 contre et 21 abstentions, les députés du Parlement européen ont approuvé cet accord conclu avec le Conseil sur la révision des normes d’émission de CO2 pour les voitures et les camionnettes neuves.

Le vice-président exécutif de la Commission, Frans Timmermans, s’est félicité du soutien clair du Parlement européen : “Grâce à ce vote, les citoyens européens peuvent conduire des voitures propres et abordables. La transition mondiale est en marche et l’industrie automobile de l’UE est prête à la mener.”

Contexte

Les émissions dans le secteur des véhicules utilitaires lourds ont augmenté d’année en année depuis 2014, sauf en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19. La grande majorité des véhicules utilitaires lourds de la flotte de l’UE (99 %) utilisent actuellement des moteurs à combustion interne, essentiellement alimentés par des combustibles fossiles importés tels que le diesel, ce qui contribue à la dépendance énergétique de l’UE et à la volatilité actuelle du marché de l’énergie.

La législation existante ne donne pas de signal suffisamment clair et à long terme aux investisseurs et ne reflète pas la nouvelle réalité du secteur de l’énergie, ni l’évolution rapide du secteur de la construction de véhicules lourds à l’échelle mondiale. Les nouvelles normes proposées en matière de CO2 sont conformes aux ambitions accrues de l’UE dans le domaine du climat, au paquet «Ajustement à l’objectif 55» et à l’accord de Paris.

En juillet 2021, la Commission a déjà proposé le règlement sur le déploiement d’une infrastructure pour carburants alternatifs afin de développer les infrastructures de recharge nécessaires pour soutenir la transition écologique du secteur des véhicules utilitaires lourds. En particulier, la Commission a proposé d’installer des points de recharge et de ravitaillement à intervalles réguliers sur les grands axes routiers: tous les 60 kilomètres pour la recharge électrique et tous les 150 kilomètres pour le ravitaillement en hydrogène.

La Commission européenne s’était déjà félicitée de l’accord entre le Parlement européen et le Conseil sur sa proposition visant à rendre toutes les nouvelles voitures et camionnettes immatriculées dans l’UE à émissions nulles d’ici 2035. La nouvelle législation ouvre la voie vers la neutralité carbone pour les voitures particulières et les véhicules utilitaires légers en 2035. À la suite du vote final en session plénière au Parlement, le texte devra être officiellement approuvé par le Conseil.

Source: Page actualités de la REP Belgique : https://belgium.representation.ec.europa.eu/actualites/la-commission-franchit-un-nouveau-cap-dans-le-verdissement-des-transports-routiers-2023-02-16_fr

Votre entreprise a réalisé des prestations pour un pouvoir public ?

Soyez attentifs. En effet, l’obligation de recourir à la facturation électronique se généralise et s’étend désormais aux marchés publics.

Qu’entend-on par facture électronique ?

Une facture électronique est une facture qui a été soumise, transmise et reçue sous une forme électronique structurée (format XML) qui permet son traitement automatique et électronique.

La facturation électronique consiste donc à automatiser de bout en bout le processus de facturation.

Le format électronique garantit un cadre sécurisé : le document dématérialisé transite jusqu’au client via une plateforme sécurisée, sous une forme électronique structurée qui permet son traitement automatique.

Attention

L’envoi par e-mail d’une facture sous format PDF (scan de la facture) ou Word n’est pas considéré comme une facture électronique.

Quels marchés sont concernés et à partir de quand ?

Depuis avril 2019, vous pouviez déjà adresser vos factures de manière électronique dans le cadre de vos marchés publics.

L’obligation de la facturation électronique devait être fixée par arrêté royal.

C’est chose faite depuis l’arrêté royal du 9 mars 2022 qui rend la facturation électronique obligatoire dans le cadre des marchés publics et des contrats de concession.

Cet arrêté détermine les dates d’entrée en vigueur de l’e-facturation obligatoire :

  • à partir du 1er novembre 2022, l’obligation est devenue effective pour les marchés publics et les concessions, dont la valeur estimée est égale ou supérieure au seuil de publicité européenne[1], publiés ou à défaut de publication dont l’invitation à déposer offre est envoyée ;
  • à partir du 1er mai 2023, l’obligation sera effective pour les marchés et les concessions dont la valeur estimée est inférieure au seuil de publicité européenne mais supérieure à ou égale à 30.000 euros H.T.V.A., publiés ou à défaut de publication dont l’invitation à déposer offre est envoyée ;
  • à partir du 1er novembre 2023, l’obligation entrera en vigueur pour les marchés et concessions dont la valeur estimée est inférieure à 30.000 euros htva, publiés ou à défaut de publication dont l’invitation à déposer offre est envoyée.

Gardez à l’esprit que les délais de facturation propres à votre marché ne changent pas.

Exception

La transmission des factures de manière électronique n’est pas rendue obligatoire pour les marchés dont la valeur estimée est inférieure ou égale à 3.000 euros htva (montant fixé par l’arrêté royal du 9 mars 2022), que ce soit pour les marchés dans les secteurs classiques et spéciaux, pour les contrats de concessions ou pour marchés dans les domaines de la défense et de la sécurité.

Attention

Les pouvoirs publics restent libres d’adopter des mesures plus strictes en matière de facturation électronique, par exemple en rendant la facturation électronique applicable aux marchés en principe exclus du champ d’application de l’arrêté royal.

Il est impératif de toujours vous référer aux documents de votre marché.

En pratique

Vous êtes peut-être déjà familiarisés avec ce mode de facturation. En effet, bon nombre de logiciels standards de comptabilité et de facturation intègrent l’envoi de factures électroniques.

Si ce n’est pas encore le cas, sachez que les logiciels vendus actuellement comprennent d’office cette fonctionnalité, au même titre qu’une voiture neuve bénéficie automatiquement de la direction assistée.

L’envoi d’une facture électronique peut donc se faire directement depuis un logiciel de facturation, s’il est connecté à un point d’accès du réseau européen PEPPOL[2] .

Elle est alors transmise directement aux autorités belges qui la récupèrent ensuite via la Plateforme nommée Mercurius[3].

En l’absence de logiciel de facturation, il est aussi possible de transmettre une facture électronique en la saisissant manuellement sur le portail Mercurius : https://digital.belgium.be/e-invoicing/MercuriusLogin.html?language=FR

… et enfin

 Soyez prêts, car les factures envoyées sous un autre format (papier, e-mail, etc.) ne seront plus traitées par le pouvoir public à partir du moment où la facturation électronique est rendue obligatoire.

Clémentine CANARD – Juriste clementine.canard@hainaut.be

Emmanuel NACHEZ – Resp. service aux entreprises emmanuel.nachez@hainaut.be


[1] Seuils de publicité européenne – secteurs classiques : fournitures et services à partir de 215.000€ HTVA – travaux à partir de 5.382.000€ HTVA

[2] PEPPOL est l’abréviation de Pan-European Public Procurement On-Line. C’est la solution européenne de gestion du transfert des données de façon standardisée entre les différents partenaires et les différents logiciels comptables.

[3] Mercurius est la plateforme belge qui réceptionne les factures adressées aux entités publiques belges et les met à disposition de leurs destinataires. Mercurius permet également aux fournisseurs de visualiser le flux de factures entrant et sortant. Il s’agit dans ce cas d’un réel outil statistique.

PollinisateursLes citoyens réclament de plus en plus des actions décisives contre la perte de pollinisateurs, notamment dans le cadre de la récente initiative citoyenne européenne «Sauvons les abeilles et les agriculteurs», qui a été couronnée de succès. L’initiative renouvelée définit les mesures à prendre par l’UE et les États membres pour inverser le déclin des pollinisateurs d’ici à 2030, étant donné qu’aujourd’hui, une espèce d’abeilles, de papillons et de syrphes sur trois est en train de disparaître dans l’UE. Elle complète la proposition législative sur la restauration de la nature présentée par la Commission en juin 2022 et constitue un élément essentiel de la stratégie en faveur de la biodiversité à l’horizon 2030, de la stratégie De la ferme à la table et du pacte vert pour l’Europe

Inverser le déclin des pollinisateurs d’ici à 2030

L’initiative révisée de l’UE sur les pollinisateurs fixe des objectifs pour 2030 et des actions réparties en trois priorités: la première consiste à améliorer la conservation des pollinisateurs et à lutter contre les causes de leur déclin. Pour ce faire, il faudra:

  • améliorer la conservation des espèces et des habitats: ainsi, la Commission finalisera les plans de conservation des espèces pollinisatrices menacées, elle recensera les pollinisateurs typiques des habitats protégés au titre de la directive «Habitats» que les États membres devraient protéger et, en collaboration avec les États membres, elle élaborera un projet de réseau de corridors écologiques pour les pollinisateurs ou «Buzz Lines»;
  • restaurer les habitats dans les paysages agricoles, notamment en soutenant davantage l’agriculture respectueuse des pollinisateurs dans le cadre de la politique agricole commune;
  • atténuer les effets de l’utilisation des pesticidessur les pollinisateurs, par exemple au moyen de l’obligation légale de mettre en œuvre une lutte intégrée contre les ennemis des cultures ou de méthodes d’essai supplémentaires pour déterminer la toxicité des pesticides pour les pollinisateurs, y compris leurs effets sublétaux et chroniques. L’utilisation excessive de pesticides est un facteur clé de la perte de pollinisateurs: il sera essentiel de réduire l’utilisation des pesticides et les risques qu’ils présentent conformément à la proposition de la Commission sur une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable;
  • améliorer les habitats des pollinisateurs dans les zones urbaines;
  • lutter contre les effets du changement climatique, des espèces exotiques envahissantes et d’autres menaces, telles que les biocides ou la pollution lumineuse, sur les pollinisateurs.

L’initiative s’attachera également à améliorer les connaissances sur le déclin des pollinisateurs, ses causes et ses conséquences. Les actions consisteront notamment à mettre en place un système de suivi complet, à soutenir la recherche et l’évaluation, par exemple en cartographiant les principales zones de pollinisation d’ici à 2025, et, de manière ciblée, à promouvoir le renforcement des capacités et la diffusion des connaissances.

Une dernière priorité consiste à mobiliser la société et promouvoir la planification stratégique et la coopération. La Commission aidera les États membres à élaborer des stratégies nationales en faveur des pollinisateurs. La Commission et les États membres aideront également les citoyens et les entreprises à agir, par exemple en sensibilisant le public et en soutenant la science citoyenne.

La liste complète des actions figure en annexe de la communication intitulée « Un nouveau pacte en faveur des pollinisateurs »

Prochaines étapes

La Commission invite le Parlement européen et le Conseil à approuver les nouvelles actions et à participer activement à leur mise en œuvre, en étroite coopération avec l’ensemble des parties prenantes. Les nouvelles actions compléteront les futurs plans nationaux de restauration (au titre de la proposition législative sur la restauration de la nature), dans le cadre desquels les États membres détermineront les mesures à prendre pour atteindre l’objectif juridiquement contraignant d’inverser le déclin des populations de pollinisateurs d’ici à 2030.

Dans le courant de l’année, la Commission répondra à l’initiative citoyenne « Sauvons les abeilles et les agriculteurs » dans une communication spécifique. 

Contexte

Les pollinisateurs font partie intégrante d’écosystèmes sains. Sans eux, de nombreuses espèces végétales déclineraient et finiraient par disparaître, de même que les organismes qui en dépendent, ce qui pourrait avoir de graves conséquences écologiques, sociales et économiques. Environ 80 % des espèces cultivées et des plantes à fleurs sauvages dépendent de la pollinisation animale: la perte de pollinisateurs est donc l’une des plus grandes menaces pesant sur la nature, le bien-être de l’homme et la sécurité alimentaire, car elle met en péril la durabilité de la production agricole à long terme. Le contexte géopolitique actuel renforce encore la nécessité de rendre notre système alimentaire plus résilient, notamment en protégeant et en restaurant les insectes pollinisateurs.

L’initiative se fonde sur des consultations approfondies des parties prenantes et des retours d’informations émanant du Parlement européen, du Conseil, du Comité des régions et de la Cour des comptes européenne. Elle est également conforme au cadre mondial en matière de biodiversité de Kunming-Montréal récemment adopté, qui comprend un objectif mondial de réduire le risque lié aux pesticides d’au moins 50 % d’ici à 2030.

Déclarations de membres du Collège

De petites actions peuvent avoir de grands effets. C’est le cas des pollinisateurs: ces petits insectes définiront l’avenir de la nature et la sécurité alimentaire à long terme. Nous avons besoin d’actions immédiates et ciblées pour sauver les pollinisateurs, car ils sont inestimables pour nos écosystèmes, nos sociétés et nos économies. Ce nouveau pacte de l’UE pour les pollinisateurs constitue une avancée décisive pas uniquement pour l’UE, et peut inspirer des actions similaires à travers le monde. Agissons avant qu’il ne soit trop tard.

Virginijus Sinkevičius, commissaire à l’environnement, aux océans et à la pêche – 24/01/2023

Les agriculteurs sont en première ligne pour constater les effets du changement climatique et la perte de biodiversité. Nous savons que le déclin des pollinisateurs présente un risque direct pour la productivité agricole. Il ne peut y avoir de sécurité alimentaire à long terme sans une plus grande durabilité. Je reconnais et salue le dur labeur des agriculteurs qui s’emploient chaque jour à nous nourrir tout en respectant les exigences environnementales les plus ambitieuses au monde. Les plans stratégiques relevant de la PAC les soutiendront dans leur transition vers des pratiques plus écologiques.

Janusz Wojciechowski, commissaire à l’agriculture – 24/01/2023

Les citoyens européens demandent haut et fort des mesures pour protéger les pollinisateurs. Dans l’UE, la moitié des cultures qui dépendent de la pollinisation sont déjà déficitaires. Il est absolument nécessaire de réduire et de remplacer les pesticides chimiques. Les abeilles et les papillons doivent à nouveau prospérer si nous voulons que les agriculteurs européens prospèrent eux aussi dans un environnement sain.

Frans Timmermans, vice-président exécutif chargé du pacte vert pour l’Europe – 24/01/2023

Il est essentiel de protéger les pollinisateurs afin de préserver notre biodiversité et notre planète pour les générations futures. Nos citoyens appellent constamment à une action résolue au niveau de l’UE. Nous savons que l’utilisation abusive des pesticides et la dépendance excessive à l’égard de ceux-ci constituent une menace pour notre sécurité alimentaire, la rentabilité des exploitations agricoles, la biodiversité et notre environnement. Nous continuerons à travailler d’arrache-pied pour réduire l’utilisation des pesticides et minimiser la perte de pollinisateurs à l’avenir.

Pour en savoir plus

Questions-réponses sur l’initiative européenne révisée sur les pollinisateurs

Communication «Un nouveau pacte pour les pollinisateurs» et annexe

Initiative européenne sur les pollinisateurs – Environnement – Commission européenne (europa.eu)

Document de travail des services de la Commission – Facteurs de la sécurité alimentaire

Ruche d’informations sur les pollinisateurs de l’UE

Pollinator Park (europa.eu)

Source: REP France – actualités

Année des compétencesÀ la suite de l’annonce faite par la présidente Ursula von der Leyen dans son discours sur l’état de l’Union 2022, la Commission a adopté sa proposition visant à faire de 2023 l’Année européenne des compétences.

Selon les conclusions du rapport 2023 sur les conséquences de l’évolution démographique, les États membres de l’UE sont confrontés à une forte diminution de la population en âge de travailler. 82 régions dans 16 États membres (représentant près de 30 % de la population de l’UE) sont particulièrement concernées par cette tendance mais aussi par une faible proportion de diplômés de l’enseignement supérieur ou par une mobilité négative de leurs habitants âgés de 15 à 39 ans.

Ces régions sont confrontées à des défis structurels spécifiques comme des inefficacités constatées sur le marché du travail ou dans les systèmes d’enseignement, de formation et d’éducation des adultes, des résultats médiocres dans le domaine de l’innovation, de la gouvernance publique ou du développement des entreprises et un accès limité aux services. Plusieurs d’entre elles se trouvent déjà dans un « piège de développement des talents », tandis que d’autres sont confrontées à ce risque dans un avenir proche. Ce manque de dynamisme économique et d’innovation, qui entraîne une faible demande de compétences, pourrait sérieusement entraver la compétitivité et le potentiel de croissance des régions. Si aucune mesure n’est prise, à long terme, cette situation pourrait menacer la prospérité de l’UE.

À travers le nouveau « mécanisme de valorisation des talents » de l’UE, la Commission propose des solutions sur mesure et territorialisées. Elle préconise également le recours à l’utilisation des initiatives et fonds existants de l’UE pour soutenir les régions les plus touchées. On peut citer plusieurs sources de financement, comme par exemple:  les investissements interrégionaux en matière d’innovation ou l’Initiative urbaine européenne financés par le Fonds européen de développement régional

compétence talentsCe mécanisme est présenté dans la communication «Mettre à profit les talents dans les régions européennes» Il fait partie des initiatives clé de l’Année européenne des compétences qui vise à donner un nouvel élan à la reconversion et au perfectionnement professionnels.

La politique de cohésion aide et continuera d’aider ces régions à diversifier leur économie, à améliorer l’accessibilité des services, à accroître l’efficacité de l’administration publique et à garantir la participation des autorités régionales et locales au moyen de stratégies territorialisées spécifiques.

Plus d’info:  Communiqué de presse et  Factsheet: Mettre à profit les talents dans les régions européennes

Source:

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