L’Union européenne publie son “paquet climat” sur les énergies renouvelables et les économies d’énergie en 2030
La Commission européenne a présenté ses propositions de production d’énergie renouvelable et d’économies d’énergie à l’horizon 2030. Ce “paquet d’hiver” gros d’un millier de pages se donne des objectifs trop frileux selon les ONG.
PAQUET. Les 28 Etats membres de l’Union européenne n’ont plus que trois ans pour atteindre l’objectif du “trois fois 20” du “plan climat” de 2008 c’est-à-dire 20% en moins de gaz à effet de serre par rapport à 1990, 20% d’énergie renouvelable en plus et un gain d’efficacité énergétique de 20%. L’heure du bilan n’a pas encore sonné pour cette première étape qu’il faut déjà se projeter à 2030 tant les politiques énergétiques sont lourdes à mettre en œuvre. Pour ce nouvel horizon baptisé “paquet d’hiver”, la Commission européenne vient de proposer 40% d’émissions de gaz à effet de serre en moins (par rapport à 1990), 27% d’énergie renouvelable en plus et 30% de consommation d’énergie en moins via l’efficacité énergétique et les politiques d’économie.
Les énergies renouvelables
VOIE CONTRAIRE? « Parvenir au premier rang mondial pour les énergies renouvelables », tel est l’objectif proclamé par la Commission. Si les 27% d’énergie renouvelable concernent tous les secteurs y compris les transports encore largement dominés par le pétrole, la moitié de l’électricité devra en revanche provenir du solaire, de l’éolien, des énergies marines ou de l’hydraulique. La Commission table pour cela sur des marchés de l’énergie donnant un accès équitable à toutes les sources de production. C’est donc la fin de l’accès prioritaire au réseau des énergies renouvelables, Bruxelles estimant que désormais solaire et éolien sont suffisamment concurrentiels pour lutter à armes égales avec le charbon ou le nucléaire. Cette disposition déplaît fortement au Réseau Action Climat France qui dénonce une voie contraire à l’accord de Paris sur le climat. «C’est tout le contraire que se proposent de faire ces projets de directives sur les énergies renouvelables : en fixant un objectif de seulement 27 % de renouvelables en 2030 (l’Europe atteindrait 24 % sans nouvelles politiques), en menaçant de supprimer l’accès prioritaire au réseau et certains mécanismes de soutien pour ces énergies, en autorisant les subventions déguisées aux énergies fossiles et en n’adoptant pas les règles de gouvernance adéquates », dénoncent les ONG françaises. De même, les associations environnementales sont vent debout contre la proposition européenne d’accélérer le développement des biocarburants s’ils émettent 70% de gaz à effet de serre de moins que les carburants fossiles. Pour les ONG, il faudrait au contraire se donner pour objectif d’abandonner biodiesel et essence à l’éthanol d’ici 2030….
Source : L’UE publie son “paquet énergie” pour l’horizon 2030 – Sciencesetavenir.fr
Si la production d’énergie éolienne est souvent associée aux grands groupes énergétiques, elle peut également s’effectuer à plus petite échelle. Au Royaume Uni, l’organisation V3 Power propose des ateliers destinés à construire de toute pièce une éolienne fonctionnelle.
L’histoire commence en 1978, lorsque Hugh Piggott imagine et construit son premier prototype d’éolienne. “Mon but premier est de concevoir des designs faciles à construire, fiable et efficace même lors de faibles vents”, explique-t-il sur son site internet .
Après presque 40 ans d’expérimentation et d’apprentissage, Hugh Piggott est aujourd’hui une référence dans le domaine de l’énergie éolienne. Disponible dans ses livres d’instructions détaillées, l’expertise de cet ancien fermier originaire du Nord de l’Écosse sert de base aux stages d’auto-construction proposés par de nombreuses organisations autour du monde.
“Si de nombreuses communautés mettent en place ce type d’actions concrètes, ça peut avoir un impact incroyable”, commente Caro, qui a participé en mai dernier à un projet de construction d’éolienne organisé par V3 Power à Édimbourg. Cette coopérative, créée en 2006 à Nottingham, se propose d’éduquer la population aux énergies renouvelables en recentrant la production d’énergie sur les communautés locales.
Elle organise, pour ce faire, des ateliers…
Zoé a décidé de se battre. Chacun doit faire sa part. Et si on est beaucoup, on va gagner ! Vous êtes prêts à suivre Zoé ?
La plateforme de financement participatif Miimosa propose au public de soutenir des projets agricoles et alimentaires locaux, durables et de qualité.
“J’adore casser les idées reçues.”Florian Breton a fait fi d’une certaine perplexité ambiante (“Des agriculteurs feraient appel au financement participatif ? Le public financerait des agriculteurs ? Mais non !”) quand il a lancé en France, il y a pile deux ans, Miimosa, une plateforme de crowdfunding exclusivement dédiée à des projets agricoles et alimentaires. En 2014, ce petit-fils de viticulteur des Pyrénées orientales, qui a travaillé comme saisonnier, a plaqué son boulot dans les médias pour créer ce concept unique qui débarque aujourd’hui en Belgique. Et c’est une première du genre. “Je suis parti du constat que le secteur de l’agriculture était fragilisé, à cause notamment de la crise. Avec Miimosa, j’ai voulu soutenir les petites et moyennes structures agricoles, les circuits courts, une alimentation et une agriculture locales et de qualité mais pas forcément bio, pérenniser des emplois”, explique Florian Breton. Et ça marche ! Depuis son lancement, la plateforme française a levé 2 millions d’euros et accompagné 400 projets, dont le taux de réussite est de 79 %….
Source : Le crowdfunding agricole est lancé en Belgique – La Libre.be
Chez nous, seulement 12 % des éoliennes sont aux mains des citoyens et du secteur public. Le reste est aux mains de grandes compagnies privées. Zoé ne trouve vraiment pas ça juste. Et vous… ? #REScoop #COCITER www.rescoop-wallonie.be
Elle produira 2,2 millions de kilowatts/heure par an.
Équiper la basse Sambre de centrales hydroélectriques en exploitant les chutes d’eau de six barrages entre Charleroi et Namur : ce projet de quinze millions d’euros a connu un ralentissement entre 2011 et 2015.
Relancé en début d’année, il voit l’achèvement de la construction de la deuxième unité à Monceau, après Marcinelle. D’une puissance de 660 mégawatts utiles, elle produira 2,2 millions de kilowatts/heure par an, soit l’équivalent de la consommation de 600 à 700 ménages, selon Stéphane Verraes, administrateur délégué du bureau d’études liégeois Merytherm en charge de ce projet…
REScoop Wallonie: Zoé a appris un beau mot : coopération. Mais qu’est-ce que ça veut dire exactement ? Comment ça marche, une coopérative ? Découvrez-le avec Zoé…
#Hainaut-Développement apporte son soutien à l’organisation du 1er salon « Vins et gourmandises de Wallonie les 19 et 20/11 à l’ancien terminal de l’aéroport de #BSCA.
Zoé a appris un beau mot : coopération. Mais qu’est-ce que ça veut dire exactement ? Comment ça marche, une coopérative ?
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La COP 22 a fait le point sur les efforts entrepris depuis un an pour stopper la déforestation. Si des initiatives ont bien été prises, il n’est pas certain que plus un hectare de forêt ne disparaisse en 2030.
ALLIANCES. L’objectif de zéro déforestation en 2030, l’an dernier à la COP21 de Paris, tout le monde l’a réclamé : ONG bien sûr, mais aussi industriels (de l’huile de palme ou du bois d’œuvre), financiers et Etats. Et puis tout le monde est rentré chez soi. Que s’est-il passé depuis ? Pas mal de choses a affirmé mardi à Marrakech des représentants d’Etats les mieux lotis en couverts forestiers. « La mise en place d’alliances entre entreprises privées, communautés autochtones et ONG ont permis de sacraliser la protection de 125 millions d’hectares de forêts, ce qui nous met en ligne pour atteindre 350 millions d’hectares en 2030 », a affirmé Stewart Maginnis, directeur du programme forêt à l’UICN. Cette protection permet de stocker 1,6 milliard de tonnes de CO2 par an, soit 30 milliards de tonnes d’émissions évitées entre 2011 et 2030. Par ailleurs, 114 Etats ont inclus des objectifs de protection de leurs forêts dans leurs contributions nationales de réduction de gaz à effet de serre, ce qui équivaut à 160 millions d’hectares protégés supplémentaires….
Source : La mise en œuvre de l’accord de Paris ambitionne de cesser la déforestation – Sciencesetavenir.fr