Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut

Les matériaux solaires transparents qui peuvent être appliqués aux fenêtres représentent une source importante d’énergie inexploitée. Ils pourraient permettre de stocker autant d’énergie que les unités solaires plus grosses et plus encombrantes sur les toits, signalent des scientifiques, dans la revue Nature Energy.

Dirigés par des chercheurs en ingénierie de l’université de l’État de Michigan, les auteurs affirment que l’utilisation généralisée des modules solaires transparents sur les toits pourrait presque satisfaire la demande en électricité des États-Unis et réduire considérablement l’utilisation des combustibles fossiles.

« Les cellules solaires hautement transparentes représentent la voie de l’avenir pour les nouvelles applications solaires », a déclaré Richard Lunt, professeur agrégé de génie chimique et de science des matériaux à l’université d’État du Michigan (MSU).

Ils ont analysé leur potentiel et montré qu’en ne récoltant que de la lumière invisible, les appareils peuvent fournir une production en électricité similaire à celui du solaire sur le toit tout en offrant des fonctionnalités supplémentaires pour améliorer l’efficacité des bâtiments, des automobiles et de l’électronique mobile.

 

Lunt et ses collègues de MSU ont été les premiers à mettre au point un concentrateur solaire luminescent transparent qui, placé sur une fenêtre, crée de l’énergie solaire sans perturber la vue. Le matériau mince et plastique peut être utilisé sur les bâtiments, les vitres de voiture, les téléphones cellulaires ou d’autres appareils à surface transparente.

Le système solaire transparent utilise des molécules organiques développées par Lunt et son équipe pour absorber les longueurs d’onde invisibles du soleil. Les chercheurs peuvent « régler » ces matériaux pour ne capter que l’ultraviolet et les longueurs d’onde proche de l’infrarouge, puis convertir cette énergie en électricité….

Source : Le solaire transparent : technologie du futur ? | Build Green

 

Les prix des batteries et de l’électricité propre ont chuté si brutalement que même les projections imaginant un système à 85-90 % de renouvelables pour 2035 semblent aujourd’hui « ridiculement conservatrices ».

« Nous sommes très confiants vis-à-vis des renouvelables ». Pour Lord Adair Turner, le président de la Commission sur les transitions énergétiques, une coalition d’organisations commerciales, financières et énergétiques, les projections actuelles frôlent le ridicule.

Selon lui, les projections les plus optimistes avancées par le passé, y compris celles de Greenpeace, sont aujourd’hui complètement dépassées par la réalité et l’effondrement du prix de l’installation des générateurs d’énergie renouvelable.

En se basant sur des prévisions prudentes, la Commission sur les transitions énergétiques a calculé qu’un système énergétique 100 % fondé sur les renouvelables était à présent atteignable – et sans doute plus rapidement qu’on ne le pense.

« Nous sommes à peu près convaincus que dans dix ou 15 ans un système presque entièrement renouvelable est possible, à 85 ou 90 % et appuyé sur les renouvelables intermittentes », assure le Britannique. « Nous disons 2035, mais cette dateest probablement ridiculement conservatrice. »

La baisse des prix devrait se poursuivre, estime-t-il, prédisant qu’aux enchères, le solaire pourrait valoir moins d’un centime d’euro par kilowatt heure dans un avenir proche, après une vente à 1,66 centime d’euro le kilowatt heure enregistrée la semaine dernière au Mexique.

La chute des prix des batteries a aussi dépassé les attentes avec un prix du stockage par kilowatt en baisse de 70 % entre 2010 et 2016. Et cela continuera, assure-t-il, citant l’ambition de Tesla de construire la toute première batterie au lithium de 100 mégawatts d’ici le 1er décembre.

Une véritable tempête

« La dynamique est presque hors de contrôle », indique Auke Lont, PDG de Statnett, le gestionnaire du réseau norvégien. C’est une vraie tempête sur les marchés économiques mondiaux en ce qui concerne l’énergie propre.

« C’est tout simplement incroyable, chaque semaine il se passe quelque chose quelque part dans le monde », continue-t-il, citant une vente aux enchères en Allemagne, où 1 gigawatt d’éolien terrestre a été vendu à 38 euros le mégawatt heure la semaine dernière.

Les nouvelles estimations de la Commission sur les transitions énergétiques  devraient donner du poids aux propositions actuellement débattues au niveau de l’UE. Le 28 novembre, les eurodéputés ont en effet soutenu un objectif de 35 % d’énergies renouvelables d’ici 2030, une amélioration par rapport aux 27 % proposés il y a un an par la Commission européenne…..

Source : 90% de renouvelables en 2035, c’est possible – EURACTIV.fr

La transition énergétique vers des sources d’énergies renouvelables, comme le solaire ou l’éolien, risque d’être assez globalement défavorable à la croissance économique. C’est ce qu’on peut lire mardi matin dans une étude publiée par la revue Regards économiques.

Jusqu’ici, beaucoup d’économistes avaient tendance à considérer que cette transition énergétique, qui consiste à utiliser de moins en moins d’énergies fossiles et de plus en plus de renouvelables, soutiendrait la croissance économique, notamment au travers d’investissements considérables, et donc la création d’emplois. La revue Regards économiques tempère cet optimisme. Selon elle, il faudrait utiliser de plus en plus d’énergie pour produire une quantité d’énergie donnée.

Pour les énergies renouvelables, on a 2 difficultés : une première qui dit que ces énergies offrent un taux de rendement plus faible que le taux de rendement du non renouvelable de la meilleure qualité, et par ailleurs on est soumis a un effet de localisation. C’est-à-dire qu’au fur à mesure qu’on va étendre les capacités de production en renouvelable, on va devoir glisser vers des sites qui sont moins propices. La chute du taux de rendement énergétique qu’on peut attendre de l’exploitation du renouvelable est donc liée à cet effet de localisation. Au fur et à mesure que nous allons chercher à davantage capter le soleil ou le vent, nous allons devoir installer nos équipements productifs dans des endroits moins performants. Sans compter que s’agissant de l’éolien, le fait d’installer beaucoup d’éoliennes à un endroit peut aussi influencer la quantité de vent qui souffle à cet endroit“; explique Jean-François Fagnart, professeur d’économie aux facultés universitaires Saint-Louis.

Investir pour moins de rendements?

On remarque le même phénomène avec les énergies non renouvelables comme le gaz, le pétrole et le charbon. Le taux de rendement se détériore également. Il est beaucoup plus cher d’extraire du pétrole en eaux profondes, dans les océans, ou des sables bitumineux du Canada que dans le puits de pétrole dans le désert saoudien.

Cette situation risque de mobiliser une partie de plus en plus import…

Source : Le solaire et l’éolien risquent de coûter cher à l’économie

Vous voulez contribuer à l'évaluation de la législation européenne sur les produits phytopharmaceutiques et les résidus de pesticides ?

Répondez à l’enquête proposée par la Commission européenne avant le 10 janvier 2018! 

>>>  https://www.wallonieeurope.be/formulaire-pesticides-2017/

Relative à un sujet brûlant s’il en est au regard de l’actualité, cette enquête vise à recueillir les avis des micro-, petites et moyennes entreprises (PME) sur la législation de l’UE concernant les pesticides [règlement (CE) nº 1107/2009] et les résidus de pesticides [règlement (CE) nº 396/2005]. En particulier, elle vise à recueillir des informations sur la manière dont les règles existantes régissant l’approbation des substances actives, l’autorisation des pesticides et la fixation de limites maximales de résidus de pesticides sont appliquées. Les résultats de cette consultation sont essentiels pour déterminer l’impact de la réglementation existante sur les PME et seront utilisés pour évaluer dans quelle mesure les règles en vigueur sont adaptées à leur finalité et pour élaborer une réponse stratégique appropriée comportant d’éventuelles modifications de la réglementation.

Elle s’adresse en priorité aux types suivants de PME:

  • fabricant de produits phytopharmaceutiques;
  • exploitation agricole;
  • transformateur/fabricant de produits destinés à l’alimentation animale;
  • transformateur/fabricant de produits destinés à l’alimentation humaine;
  • négociant en gros de produits destinés à l’alimentation animale ou humaine (y compris pour l’importation/exportation);
  • détaillant (spécialisé, et non spécialisé actif principalement dans le domaine des produits destinés à l’alimentation animale ou humaine);
  • transport/stockage/conditionnement (spécialisé, et non spécialisé actif principalement dans le domaine des produits destinés à l’alimentation animale ou humaine).

 

Trouvez ici plus d’informations sur le processus mis en oeuvre par la Commission européenne.

 

Plus de 700 visiteurs ont participé à cet événement automnal, que ce soit pour venir chercher un plant d’arbre, déguster des produits locaux, assister aux séances d’informations, en savoir plus sur la biodiversité (fabrication d’hôtels à insectes), découvrir diverses variétés de bonsaïs,… Il y en avait pour tous les goûts! Une belle occasion pour passer un moment agréable en famille ou entre amis, avec en prime le soleil tout au long de la journée.
Rendez-vous l’année prochaine, le dernier dimanche de novembre!

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La révision du règlement européen sur l’agriculture biologique est en discussion depuis près de trois ans. Une nouvelle réunion du comité spécial agriculture s’est tenue lundi.

Une fois encore, le sujet de l’agriculture biologique était au menu bruxellois. Lundi 20  novembre, le comité spécial agriculture du Conseil de l’Union européenne s’est penché sur le futur règlement, en négociation depuis près de trois ans. Une durée qui prouve la difficulté de tracer un chemin consensuel pour l’avenir de cette agriculture respectueuse de l’environnement.

Après moult tractations entre la Commission, le Conseil et le Parlement, le 12 juin, les ministres de l’agriculture s’étaient réunis à Bruxelles pour statuer. Un sommet qualifié alors de crucial. Mais ils avaient, une fois encore, échoué à convenir d’une décision.

Finalement le 28 juin, la présidence maltaise et le Parlement européen sont parvenus à un accord préliminaire. Mais le 17 juillet, les ministres de l’agriculture ne l’ont pas adopté, l’Allemagne se maintenant dans une position d’abstention. Finalement, lundi, le comité spécial agriculture du Conseil de l’Union européenne, a approuvé la copie adopée fin juin.

En juin, les acteurs de l’agriculture bio en France s’étaient mobilisés pour faire entendre leur voix. Un front commun formé par les chambres d’agriculture, la coopération représentée par Coop de France, les agriculteurs regroupés au sein de la Fédération nationale de l’agriculture biologique (FNAB), l’association des organismes certificateurs Cebio et le syndicat des entreprises bio Synabio….

Source : http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/11/20/l-avenir-de-l-agriculture-biologique-se-joue-a-bruxelles_5217372_3234.html

La réhabilitation de la cité du centenaire est à nouveau primée à Charleroi, et à l’international cette fois. Après la province du Hainaut avec “le prix du développement durable” et un prix national “Green Award”, ce mercredi 16 novembre, le projet d’éco-quartier de la cité du centenaire a remporté le Grand Prix international du quartier durable à Bonn. Il était en compétition avec 10 autres quartiers dans le monde.

ans la cité sociale du centenaire à Montignies-Sur-Sambre, les habitants n’ont rien à redire sur leur logement. Pour 350 euros par mois, ils peuvent profiter d’un logement social passif, l’un des premiers au monde.  Le “passif” n’a pas besoin d’un dispositif de chauffage important. Le soleil, l’isolation et les gains intérieurs suffisent pour maintenir le bâtiment à une température agréable.

Une caractéristique que confirme Marcel Barattucci, l’ingénieur et architecte du projet : “Dans un appartement ou une maison, on a une chaudière de 30 kilowatts. Avec une chaudière de 60 kilowatts, les 60 logements de la cité du centenaire sont chauffés “. Cette performance permet de faire une économie d’à peu près 1000 euros par an par foyer.

Un habitat passif pour des logements sociaux

Un projet réfléchi pour le confort du locataire. “Ça n’a pas été uniquement une approche de travaux purement de rénovation, nous avons mis d’abord l’humain au centre de nos préoccupations” nous confie le directeur de St.ar.tech, Marcel Barattucci. …

Suite et source : https://www.rtbf.be/info/regions/detail_cop23-un-prix-international-pour-une-cite-durable-a-charleroi?id=9764578

Le nouveau musée du Louvre Abou Dhabi est un peu belge ! Les carrières du Hainaut ont en effet fourni la pierre bleue servant à fabriquer les socles des œuvres et une partie du dallage.

Source : Le Louvre Abou Dhabi un peu belge grâce à la pierre bleue du Hainaut

Selon une étude scientifique, le scénario est possible à condition de réduire le gaspillage alimentaire et de limiter la consommation de protéines animales.

Les bénéfices du bio pour la santé et pour l’environnement sont aujourd’hui prouvés. Mais pour ses contempteurs, ce type de production ne pourrait pas être généralisé, faute de rendements suffisants pour subvenir aux besoins d’une planète à la démographie galopante. Une idée répandue que réfutent des chercheurs européens dans une nouvelle étude publiée par la revue Nature Communications, mardi 14 novembre.

Dans ce travail, le plus abouti sur la question, ils affirment qu’il est possible de nourrir plus de 9 milliards d’êtres humains en 2050 avec 100 % d’agriculture biologique, à deux conditions : réduire le gaspillage alimentaire et limiter la consommation de produits d’origine animale. Et ce, sans hausse de la superficie de terres agricoles et avec des émissions de gaz à effet de serre réduites. Un défi de taille, alors que le bio ne représente que 1 % de la surface agricole utile dans le monde – 6 % en France.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/11/14/une-agriculture-100-biologique-pourrait-nourrir-la-planete-en-2050_5214822_3244.html#aE0bFFHF4Trl8LAh.99

Source : Une agriculture 100 % biologique pourrait nourrir la planète en 2050

Avec la nouvelle réglementation entrée en vigueur le 30 juin dernier, les marchés publics sont amenés à se dématérialiser à plus ou moins brève échéance.
En pratique, à quelques rares exceptions, l’ensemble des marchés seront, à l’horizon 2020, réalisés via des moyens électroniques. Pour ce faire, le planning est établi comme suit:

  • 30/06/2017: marchés passés par les centrales d’achat;
  • 18/10/2018: marchés dont la valeur estimée est égale ou supérieure au seuil fixé pour la publicité européenne (à savoir 209 000 € HTVA pour les fournitures et services, et 5 225 000 € HTVA pour les travaux);
  • 01/01/2020: marchés dont la valeur estimée est inférieure au seuil fixé pour la publicité européenne.

Concrètement, la dématérialisation implique que les communications et les échanges d’informations entre l’adjudicateur et les opérateurs économiques,
doivent être réalisés à tous stades de la procédure par des moyens électroniques.

Dans ce cadre, la plateforme e-Procurement, qui informatise les processus et les échanges en matière de marchés publics, est incontournable.

Potentiellement, l’ensemble des échanges nécessaires à la passation d’un marché public peuvent être réalisés via cette plateforme.

Elle est composée de 5 applications, chacune d’elle se rapporte à une phase spécifique de la procédure:

  • e-Notification: pour la publication,
  • e-Tendering: pour la soumission des offres/demandes de participation,
  • e-Awarding: pour l’évaluation et l’attribution,
  • e-Catalogue: pour l’utilisation de catalogues,
  • e-Auction: pour l’organisation d’une enchère électronique inversée.

Les centrales de marché doivent déjà recourir aux moyens électroniques. D’autre part, l’ensemble des marchés devant faire l’objet d’une publicité sont publiés en ligne.
Par conséquent, il est vivement recommandé à toute entreprise intéressée à travailler avec le secteur public de se former, dès à présent, aux nouvelles méthodes et de disposer d’un accès à e-Procurement qui permet, via les applications e-Notification et e-Tendering, d’obtenir une information sur les marchés en cours et, le cas échéant, d’introduire les soumissions.

Plus précisément e-Notification permet:

  • de faire des recherches ponctuelles sur les marchés susceptibles d’intéresser votre entreprise;
  • de créer un ou plusieurs profil(s) de recherche qui permet(tent) de suivre les marchés publics et d’être averti automatiquement en fonction de critères préalablement définis;
  • d’obtenir les documents du marché.

100 % des marchés publics devant faire l’objet d’une publicité y sont repris via le BDA (Bulletins des Adjudications). Avec les nouveaux seuils applicables
aux marchés publics, seuls les marchés dont le montant est égal ou supérieur à 135 000 € HTVA doivent faire l’objet d’une publicité.

En outre, e-Notification permet également une recherche via le Free market qui permet aux pouvoirs adjudicateurs qui le souhaitent, de publier des marchés
qui se trouvent en deçà des seuils pour la publicité obligatoire.

Pour simplifier les recherches, il est conseillé de recourir aux codes CPV. Il s’agit d’une nomenclature propre aux marchés publics. Les codes sont composés
de 9 chiffres. Cette terminologie permet d’identifier clairement l’objet des marchés. Le pouvoir adjudicateur doit faire référence à cette nomenclature dans ses avis de marchés.

L’application e-Tendering permet, quant à elle, aux entreprises de déposer les offres ou les demandes de participations via les moyens électroniques et aux pouvoirs adjudicateurs de procéder à l’ouverture des offres.

Elle offre de nombreux avantages: réduction des coûts (économie de papier et de frais d’envoi), possibilité de signer l’offre en ligne, pas de risque de voir se
perdre les offres ou demandes de participation, possibilité de consulter le PV d’ouverture.

Notons qu’actuellement, le dépôt via e-Tendering n’est pas généralisé. Pour chaque marché, il convient de s’assurer des modalités de dépôt acceptées, autorisées ou imposées par le pouvoir adjudicateur.

Pour accompagner les entreprises dans leurs démarches, les services e-Procurement ont élaboré une série de manuels disponibles en téléchargement
sous le lien suivant: http://www.publicprocurement.be/fr/entreprises/manuels-check-lists

Ces manuels, pour entreprises, expliquent pas à pas, avec recours à des copies d’écran, les démarches à accomplir pour exploiter au mieux les fonctionnalités des différentes applications.

En pratique, seul un enregistrement est nécessaire pour accéder aux différentes applications. L’utilisation d’e-Procurement est entièrement gratuite.


Virginie BOURGOIS
Hainaut Développement
tél.: +32 65 342 615
virginie.bourgois@hainaut.be

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