Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut

Quand nous partons nous balader en forêt, sous les branches d’arbres qui semblent être là depuis une éternité, on peut parfois se poser la question : comment cela est arrivé ? C’est en tout cas ce que Lina a demandé à l’équipe des P’tits bateaux et c’est l’ingénieur forestier Ernst Zürcher qui lui a donné la réponse.

“Comment les forêts se forment ?” se demandait donc Lina. D’où venaient ces grands arbres qui étendent leurs branches au-dessus de nos têtes ? Noëlle Bréham a transmis cette question à Ernst Zürcher, ingénieur forestier, docteur en sciences naturelles, professeur et chercheur en sciences du bois à la haute école spécialisée bernoise, chargé de cours à l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et à l’Ecole polytechnique fédérale de Zurich (ETHZ).

Il nous propose d’imaginer qu’une avalanche, ou un glissement de terrain emporte une forêt qui se trouve sur son passage. Il ne reste alors qu’un sol minéral, entièrement dénudé. Comment la forêt va se réimplanter sur cette terre à priori hostile ?…..

Source : Comment se forme la forêt ?

Tous les signaux ne sont pas encore au vert, loin de là, mais la province résorbe son retard et présente des signes encourageants. Le tissu économique se transforme, les PME occupent de plus en plus de place. Mais le taux d’emploi reste faible dans le Hainaut, et le chômage des jeunes préoccupant.

C’est la dernière fois que le député provincial Gérald Moortgat prend la parole pour présenter les chiffres du Hainaut (il prendra sa pension en octobre prochain). Sans doute aurait il aimé n’avoir que de bonnes nouvelles à annoncer, des indicateurs à la hausse…”Ce n’est pas le cas…Mais cela va dans le bon sens“, globalement, et c’est déjà ça.

Des raisons d’être optimiste

Le revenu moyen par déclaration est de 27 492 euros (chiffres 2016). Il a augmenté de 30% en 10 ans.

Le nombre d’indépendants est lui aussi en hausse (93 071). Cela représente presque un tiers des indépendants de Wallonie. On assiste à une véritable envolée des professions libérales. Le nombre de commerçants est par contre en diminution.

La province de Hainaut compte plus de créations d’entreprises que de faillites. Près de 28 000 entreprises ont leur siège dans le Hainaut. Il est intéressant de noter un “glissement” vers des entreprises de taille de plus en plus réduite. Il y a 15 ans, 42% des entreprises hennuyères embauchaient plus de 200 travailleurs. Elles ne sont plus que 22% à donner du travail à autant de monde. Les PME constituent une part de plus en plus importante du tissu économique. Quant aux exportations, elles représentent un volume de presque 11 milliards d’euros : le Hainaut occupe la première place en Wallonie et vend surtout des produits chimiques, de l’alimentaire, des machines, du métal aux pays étrangers.

Des défis à relever 

Trop peu de Hennuyers ont un travail, et cela se ressent au travers de plusieurs indicateurs.

Le taux d’emploi a beau avoir un peu augmenté, il reste bien inférieur aux autres régions du pays (54% contre 57% en Wallonie, 66% en Flandre).

Le nombre de bénéficiaires du RIS, le revenu d’intégration sociale, est, lui, en augmentation. C’est le cas partout en Belgique, mais chez nous l’augmentation est plus marquée, signe que la situation est plus difficile encore sur le front de l’emploi.

Le chômage fait toujours figure de gros point noir du Hainaut. Pourtant, la plupart des communes enregistrent une baisse du chômage. Seules les communes de Celles, Quiévrain, Estinnes, Pont-à-Celles, Gerpinnes et Froidchapelle font moins bien à ce niveau en 2017 qu’en 2016. Mais les taux restent élevés. Farciennes et Quiévrain comptent 19.8% de chômeurs. A l’autre bout du classement, Mont de l’Enclus peut se réjouir de ne compter que 5% de demandeurs d’emploi.

Quel diplôme garantira un emploi?

Les jeunes semblent avoir particulièrement du mal à trouver un emploi. Un jeune sur trois en âge de travailler n’a pas de job. Ce qui place le Hainaut en mauvaise position, lorsque l’on compare notre province à d’autres régions d’Europe. Le Hainaut occupe la 62ème place, sur 325 régions évaluées…(la 325ème étant la mieux classée).

Parmi les pistes de redressement, pour endiguer ce chômage des jeunes, Gérald Moortgat relève “la formation. Il suffit d’examiner les statistiques concernant les diplômes des demandeurs d’emploi. On constate que ceux qui n’ont pas de travail ont en majorité peu de qualification, ou des diplômes généralistes : un diplôme du secondaire par exemple. En revanche, les jeunes qui sortent de filières qualifiantes, qui ont appris un métier, ou qui ont un diplôme du supérieur trouvent beaucoup plus facilement un emploi“.

Le coût du logement

Pour acheter sa propre maison, son terrain à bâtir,…

Source : Les chiffres du Hainaut: “De malade, le patient est devenu convalescent”

Dans le cadre des rencontres d’affaires B2B « Tour d’Europe » organisées à cette occasion, nous recherchons plus particulièrement des agents commerciaux, des chaînes de distribution, des importateurs/grossistes, des restaurateurs, des traiteurs, des épiceries fines, des petits magasins indépendants spécialisés (ex : vins et alcools, etc.), désireux d’élargir leur gamme à l’international ou à trouver de nouveaux produits ou ingrédients.

Pour plus d’infos sur le B2B Tour d’Europe :

https://www.wallonieeurope.be/event/tour-deurope-during-the-fine-food-fair-tavola-bridge-between-european-food-beverage-buyers-and-producers/

Le Conseil Ecofin de l’Union européenne a approuvé le 5 décembre dernier un paquet de mesures visant à modifier le régime TVA applicable au commerce électronique. Deux d’entre elles sont particulièrement innovatrices et vous sont décrites ci-après.

Nous vous commenterons l’ensemble desdites mesures in extenso dans notre article trimestriel.

Introduction d’un seuil pour les micro-entreprises qui fournissent des services par voie électronique

Depuis le 1er janvier 2015, tout assujetti qui fournit des services par voie électronique dans une relation B2C (i.e. au bénéfice de non-assujettis) doit obligatoirement, dès la première vente, appliquer la TVA du pays où le preneur de services à son domicilie ou sa résidence habituelle (i.e. règle de localisation prévue à l’article 21bis, §2, 9° du Code de la TVA).

Afin de remplir cette obligation, l’assujetti concerné peut choisir, soit de s’identifier à la TVA dans l’Etat membre de résidence de son client non assujetti, soit d’opter de reprendre cette opération dans une déclaration unique dénommée ‘MOSS’.

Pour éviter qu’une ‘micro-entreprise’ soit confrontée à cette obligation dès la première vente, il a été décidé d’introduire un seuil unique qui s’appliquera dans l’ensemble des Etats membres. Ainsi, les ‘micro-entreprises’ dont le chiffre d’affaires annuel issu des prestations fournies par voie électronique ne dépasse pas 10.000 EUR auront la faculté d’appliquer la TVA de l’Etat membre dans lequel ils sont établis.

Cette modification devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2019.

Extension de la déclaration unique ‘MOSS’ aux ventes à distance

Le régime actuel des ventes à distance permet au fournisseur livrant des biens à des clients étrangers qui ne sont pas identifiés à la TVA (i.e. généralement des particuliers) d’appliquer auxdites ventes la TVA de l’Etat membre à partir duquel il expédie les biens et ce, aussi longtemps que son chiffre d’affaires ne dépasse pas le seuil ‘ventes à distance’ déterminé par l’Etat membre d’arrivée des biens (i.e. en principe, l’Etat membre de résidence des clients étrangers).

Lorsque le fournisseur dépasse ce seuil (i.e. seuil se situant entre 35.000 EUR et 100.000 EUR), il est tenu de s’identifier à la TVA dans l’Etat membre d’arrivée des biens et d’y soumettre à la TVA les ventes réalisées sur le territoire de celui-ci.

Ces seuils seront supprimés à partir du 1er janvier 2021 de sorte que les ventes de biens visées par le régime des ventes à distance seront, dès la première vente, taxables dans l’Etat membre d’arrivée des biens. Cette modification emporte donc l’obligation pour le fournisseur d’appliquer la TVA de l’Etat membre du client, dès la première vente.

La suppression des seuils a cependant été couplée à l’élargissement du champ d’application de la déclaration unique ‘MOSS’, permettant ainsi aux fournisseurs concernés de déclarer l’ensemble des ventes réalisées sous le régime dans ventes à distance dans une seule et même déclaration TVA. En d’autres termes, les assujettis concernés ne devront plus s’identifier à la TVA dans chacun des Etats membres dans lesquels ils ont franchi le seuil ‘ventes à distance’.

TVA Alternative

Voici trois chiffres à découvrir. Ils concernent tous la province de Hainaut. A votre avis ? Les nouvelles sont-elles bonnes en matière de revenu moyen, de prix des maisons et de bénéficiaires du RIS ? Cliquez pour le savoir !

 

 

Les agriculteurs évoluent dans leurs pratiques et sont aujourd’hui conscients que la solution unique et parfaite n’existe pas vis-à-vis de problèmes sanitaires.

Les principes de l’agroécologie leur deviennent plus familiers et ils sont de plus en plus disposés à les intégrer à leur système de culture, même si le retour sur investissement n’est pas toujours évident à cerner.

Certains producteurs sont aussi prêts à aller très loin pour pousser chez eux la biodiversité fonctionnelle, refusant tout traitement, supportant des ravageurs nécessaires au développement des auxiliaires, etc.

Dans ce contexte, la bande fleurie a une belle place à prendre !

Une palette d’outils à disposition de la biodiversité ordinaire mais utile !

La bande fleurie sera d’autant plus efficace qu’elle est proche des cultures… mais ne doit pas gêner les opérations non plus !GRAB

Un certain nombre de producteurs remettent en place ce qu’on appelle des infrastructures agroécologiques utiles (IAE).

Ces IAE constituent toute une palette d’outils complémentaires à leurs pratiques culturales, plus ou moins frayeux et faciles à installer, en fonction de leurs priorités du moment.

L’installation doit idéalement être faite le plus tôt possible, étant donné l’inertie écologique des milieux cultivés.

Quelques exemples d’infrastructures agroécologiques utiles (IEA)

  • Nichoirs
  • Gîtes à chauve-souris
  • Tas de pierre (pour serpents et mustélidés)
  • Tôles (pour serpents)
  • Points d’eau
  • Perchoirs
  • Bandes fleuries
  • Haies agricoles diversifiées

Des ravageurs de plus en plus dangereux en paysages dégradés

Certains ravageurs, comme les campagnols par exemple, deviennent de plus en plus problématiques et préjudiciables, notamment dans les zones agricoles fortement anthropisées, où les refuges pour la faune sauvage deviennent trop rares et isolés…..

 

Source : Des bandes fleuries pour une lutte biologique par conservation

 

Les forêts couvrent 40 % du territoire européen, et fournissent une multitude de services contribuant  à la santé de l’environnement et au bien-être humain.

L’UE possède environ 5 % des forêts mondiales, dont 60 % sont privées. Les forêts européennes croissent depuis 60 ans et couvrent aujourd’hui 160 millions d’hectares.

Source : L’écosystème des forêts, un atout capital pour l’UE – EURACTIV.fr

Stop aux barbelés !

Grâce à Interreg, le programme qui ouvre les frontières, apprenez vos premiers gestes d’Eco-Citoyens !

Plus d’info sur le projet TEC  : https://www.hainaut-developpement.be/environnement-patrimoine-arbore/projets-bips/

 

141 écoles wallonnes vont bénéficier de bourses allant de 1000 à 3500 euros et d’un accompagnement personnalisé pour réaliser un projet amenant de la biodiversité dans l’école, en particulier dans la cour de récréation. 141 nouvelles écoles en fait, puisqu’autant avaient déjà été lauréates du premier appel à projets “Ose le vert, recrée ta cour”.

Vu le succès, un deuxième appel à projets a été lancé. Ce mardi, René Collin, le ministre wallon de la nature, a dévoilé les noms des 141 écoles retenues. 37 sont situées en province de Liège.

Cette annonce s’est faite à l’école communale de Solières à Huy, une lauréate du premier appel à projet. L’occasion de découvrir les aménagements qui y ont été réalisés : “Même ici dans un village qui est au cœur de la ruralité, c’est important qu’à l’école même, il y ait cette sensibilité à la protection de la nature. Et on voit aussi les vocations multiples. Il y…

 

Source : La Wallonie encourage le développement de la biodiversité dans les écoles

 

L’ONG Ecocert, qui labellise au niveau mondial le caractère durable de la gestion des ressources forestières, a renouvelé pour les trois prochaines années le certificat des forêts publiques wallonnes, indispensable pour la filière bois, a annoncé mardi le ministre wallon de la Forêt René Collin.

Les derniers audits réalisés par la société Ecocert formulaient en 2016 et en 2017 un certain nombre de manquements dans l’élaboration des plans d’aménagements forestiers qui permettent, notamment, d’identifier les zones de protection des eaux et des sols.

La Région avait été menacée de perdre son label. En septembre 2016, le ministre Collin avait donc exigé de son administration des mesures (personnel et budgets) pour répondre aux engagements imposés par le label PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification Schemes, ou programme de reconnaissance de systèmes de certification forestière). Ce label garantit que les forêts sont gérées conformément à des critères stricts et que les flux de bois, de la forêt au consommateur, sont suivis de près et contrôlés par des organismes de certification indépendants.

La certification est un élément indispensable pour la filière bois wallonne, qui comprend 8003 entreprises générant près de 19.000 emplois directs dans la Région, rappelle le ministre dans un communiqué.

Quelque 550.000 hectares de forêts recouvrent…

Source : Le label durable des forêts publiques wallonnes renouvelé pour trois ans

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