Le déploiement d’une « quatrième révolution industrielle verte » permettrait la relance durable de l’économie mondiale. Par Patrick Criqui, Directeur de recherche au CNRS, laboratoire GAEL axe Économie du développement durable et de l’énergie (EDDEN), Université de Grenoble Alpes
La première révolution industrielle, au XIXe siècle, aura été celle de la vapeur, du charbon et des chemins de fer ; la deuxième, un siècle plus tard, celle de l’électricité, du pétrole et de l’automobile. La troisième, celle des technologies de l’information et de la communication (TIC), n’aura pas entraîné de transition énergétique, renforçant même les industries en place par des progrès technologiques (notamment pour l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels). Quarante ans après le premier choc pétrolier, les énergies fossiles représentent toujours plus de 80 % de l’approvisionnement énergétique mondial….
Source : La quatrième révolution industrielle sera verte ou ne sera pas !
L’homogénéisation des forêts diminue la diversité de leurs services écosystémiques.
L’homogénéisation des écosystèmes forestiers et le déclin de la diversité des arbres réduisent la capacité des forêts à fournir des services écosystémiques essentiels tels que la production de bois ou le stockage de carbone. Un collectif de chercheurs européens impliquant l’Inra et le CNRS (1) vient de publier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) ces résultats qui s’appuient sur une approche de modélisation comparative des forêts de six pays européens…
source : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=14984
S’ils emportent leur repas, ce n’est pas tant pour le manger dans la rue ou au bureau, qu’à la maison.
Oserait-on dire que les Belges aiment manger chez eux mais… pas trop cuisiner ? Selon une étude réalisée par la société française TNS Sofres pour l’association belge Bemora ((Belgian modern restaurants association), d’entre tous les Européens, ce sont ceux qui emportent le plus leur repas tout fait. Quasiment 6 visites sur 10 (57 %) dans un endroit où l’on peut manger de manière informelle (boulangeries, sandwicheries, restaurants de burgers ou de pizzas, kebab, brasseries, cafés, friteries, supermarchés et magasins de proximité) débouchent sur une vente à emporter
Le NCP Wallonie organise, la matinée du 26 avril, une séance d’information sur le contenu des appels 2017 du programme Horizon 2020.
Elle s’articulera autour de deux moments-clés :
- Une séance plénière qui consistera en une présentation générale des aspects légaux, financiers et transversaux, ainsi que du support fourni par le NCP Wallonie.
- Des ateliers au cours desquels vous découvrirez, par thématique, les appels des Work Programmes 2017.
La séance d’information se tiendra à l’Aula Magna à Louvain-la-Neuve. Le NCP Wallonie vous offre le lunch à midi.
Le paquet économie circulaire va démarrer avec les déchets comme les farines animales et autres boues d’épuration, qui pourraient remplacer un tiers du phosphate importé par l’UE. Un article de notre partenaire le JDLE.
On pourra bientôt épandre dans les champs, aux mêmes conditions que les engrais inorganiques traditionnels, des boues d’épuration, des déchets biodégradables, des farines de viande et d’os ou du fumier labellisés CE. Ces biodéchets font l’objet d’un règlement européen, qui vise à encourager l’utilisation des engrais organiques et à base de déchets. Ce réemploi de matières premières actuellement éliminées en tant que déchets est l’un des principes essentiels du paquet Economie circulaire adopté en décembre 2015 par la Commission. A terme, l’ambition est de remplacer jusqu’à 30% des engrais inorganiques par des biodéchets.
Source : L’UE veut favoriser les engrais organiques – EurActiv.fr
Marre des légumes chers et insipides ? Alors ce mouvement collectif et solidaire va vous emballer !
Cet article s’adresse à ceux qui trouvent que les fruits et légumes de nos supermarchés sont de plus en plus chers… et de moins en moins bons ! Vous en faites partie ? Alors cette nouvelle va vous plaire : sachez que, grâce à un phénomène en plein boom, vous pourriez bientôt trouver, au coin de votre rue, des fruits et des légumes de première qualité… et pour pas un rond !
Ce phénomène qui déferle sur la France, c’est celui des Incroyables comestibles. Un mouvement spontané et solidaire né il y a huit ans en Angleterre. Retour sur les premices d’une révolution urbaine !…
Source : Des potagers urbains en libre service ? Vive les “Incroyables comestibles” !
Abeilles, coccinelles, bourdons… de nombreux insectes s’avèrent essentiels à la vie du jardin. Et si on leur donnait un petit coup de pouce?
Lorsqu’il s’agit de mentionner un insecte utile au jardin, l’abeille vient systématiquement en tête de liste. Louée pour ses vertus pollinisatrices, elle tend parfois à occulter le rôle fondamental de ses voisins. Beaucoup de familles d’insectes contribuent en effet au développement de nos espaces verts.
L’une de leurs missions? Combattre les phytophages. «Il s’agit des scarabées ou encore des pucerons, qui sont des indésirables. Ils vont manger les plantes, et ponctionner leur sève», indique François Verheggen, bio-ingénieur et chef de travaux à l’ULg (Gembloux Agro-Bio Tech). Ceux-ci n’ont alors d’autre fonction que de servir de nourriture à leurs prédateurs, les insectivores.
Véritables alliés du jardinier, les insectivores, comme la coccinelle et la guêpe, dévorent les indésirables. En évitant ainsi les dégâts dans le potager, de même que sur les plantes ornementales. À côté du chasseur de phytophages, le pollinisateur – soit le bourdon, l’abeille ou le papillon – assurera, quant à lui, la reproduction des fleurs, pour un jardin aux tons colorés….
Source : Insectes utiles : les alliés du jardinier – L’avenir
Une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) remet en cause le bénéfice économique d’une agriculture fondée sur la chimie.
Hasard du calendrier, le lancement de la semaine mondiale des alternatives aux pesticides, organisée du 20 au 30 mars, coïncide cette année avec la publication d’une vaste étude sur les « coûts cachés » de l’utilisation de ces substances. Ce travail de longue haleine, entrepris par deux chercheurs de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et publié dans la dernière édition de Sustainable Agriculture Reviews, est le premier à colliger l’ensemble des connaissances disponibles sur ce que les économistes appellent les « externalités négatives » liées à l’utilisation des produits phytosanitaires. Ce fardeau économique, estiment les chercheurs, peut dans certains cas excéderlargement les bénéfices offerts par les herbicides, fongicides et autres insecticides.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/03/19/et-si-les-pesticides-coutaient-plus-qu-ils-ne-rapportent_4886135_3244.html#sIPzorgBWj7m43dg.99
Pour qu’une plante sorte de terre et développe ses feuilles et ses graines, elle a besoin de nourriture : pas moins de 13 éléments nutritifs, dont trois essentiels : l’azote, le phosphore et le potassium. Pourtant, l’un d’eux pourrait bien disparaître dans les prochaines décennies. État des lieux.
Source : La fin du phosphore et la prévisible crise agricole | ICI.Radio-Canada.ca
Ce sont juste des mats sans rien qui tourne au sommet. Ces appareils produisent de l’électricité sans bruit.
Ce sont des mâts blancs pointés vers le ciel. Ultra-légers, ils sont composé en fibre de carbone. Quand le vent souffle, ça les fait vibrer. C’est l’énergie produite par les vibrations qui est transformée en électricité. L’éolienne se met à balancer très vite de droite à gauche, ce qui permet d’actionner une petite turbine. Chaque mât produit 30% d’énergie en moins qu’une éolienne classique avec des pales, mais l’installation est deux fois moins chère.
Son gros avantage : l’éolienne ne fait quasiment pas de bruit. Comme il n’y a pas de pale qui tourne au sommet, on peut en installer beaucoup plus sur une même surface. Enfin ces engins sont sans danger pour les oiseaux : pas de risque de terminer en steak haché. …
Source : VIDÉO – Des éoliennes sans pales testées en Espagne