Ce mardi 14 octobre, le CEME de Dampremy a vibré au rythme de l’esprit d’entreprendre !
Pas moins de 850 visiteurs ont arpenté les allées du Salon de l’Entrepreneuriat, un événement incontournable dédié à la création et au développement d’activités locales à Charleroi. Le Hainaut confirme une fois de plus sa réputation de terre d’entrepreneurs.
Cet évènement visait à rassembler les acteurs publics et privés autour de la création d’entreprises locales.
Hainaut Développement y tenait naturellement sa place et a pu s’entretenir avec de nombreux visiteurs venus s’informer sur les services et accompagnements proposés.
Étudiants, porteurs de projets, personnes en reconversion professionnelle ou encore salariés désireux de se lancer comme indépendants complémentaires : tous ont trouvé au salon une écoute attentive, des conseils personnalisés et de nombreux témoignages inspirants pour concrétiser leurs ambitions.






Ce mardi 7 octobre 2025, le Palais des Congrès de Mons a accueilli l’édition 2025 du Salon Talentum.
Consacré à l’emploi, à la formation et à l’entrepreneuriat, cet événement incontournable a réuni de nombreux chercheurs d’emploi, étudiants, porteurs de projets venus échanger avec les exposants et découvrir de nouvelles opportunités professionnelles. Le salon a accueilli pas moins de 1200 participants!
Tout au long de l’après-midi, les visiteurs ont pu rencontrer des recruteurs, des organismes de formation et des conseillers en orientation, mais aussi bénéficier d’un espace entièrement dédié à l’entrepreneuriat.
Ce dernier a permis, notamment, aux futurs indépendants de poser leurs questions, de recueillir des conseils et de mieux comprendre les dispositifs d’aide disponibles pour se lancer.
Le Service aux Entreprises était au rendez-vous et a eu le plaisir de rencontrer de nombreux indépendants en devenir, venus chercher des conseils en accompagnement pour concrétiser leurs projets.
Cet événement était aussi une belle occasion de présenter nos formations en marchés publics, un atout essentiel pour les entreprises souhaitant se développer et répondre efficacement aux appels d’offres.
Pour info, Hainaut Développement sera également présent au salon de l’entrepreneuriat à Charleroi le 14 octobre prochain (https://charleroi-entreprendre.be/).

L’amphithéâtre Stiévenart de l’UMONS a vibré au rythme des regards croisés sur l’avenir de l’État de Droit, ce 1er octobre 2025. Le symposium « Nos démocraties en action » n’était pas seulement une rencontre académique, c’était une véritable plongée dans le cœur battant de la démocratie contemporaine.
Plongez dans l’atmosphère de cette soirée et découvrez le retour photos sur le symposium « Nos démocraties en action » ! Co-organisée par Europe Direct Hainaut et l’ École deDroit UMONS ULBcette soirée a réuni étudiant(e)s, professeur(e)s, chercheuses, responsables politiques, acteurs associatifs et citoyens engagés.
Le symposium s’est ouvert sur les interventions d’Aurore Goossens, Députée provinciale en charge, notamment, de l’Enseignement supérieur de plein exercice et de la promotion sociale. Son discours a été suivi de celui d’Éric Balate, président de l’École de Droit. Tous deux ont insisté sur l’importance de telles initiatives pour alimenter le débat démocratique et encourager l’engagement des jeunes générations.
- Une scène rythmée par des voix fortes
Sous la modération attentive d’Antoine Vandebulke, les échanges se sont enchaînés avec passion.
- Koen Lenaerts, président de la Cour de justice de l’Union européenne, a ouvert la réflexion en rappelant combien l’État de droit reste le socle de toute démocratie.
- Louis Michel, figure politique reconnue, a partagé une vision nostalgique des rôles qu’il a occupé au sein des institutions européennes.
- Cécilia Rizcallah, spécialiste du droit européen, a insisté sur l’importance d’une citoyenneté active, capable d’exiger plus de transparence et de responsabilité.
- Anne-Emmanuelle Bourgaux, professeure de droit constitutionnel, a apporté une perspective nourrie par l’histoire de la constitution belge et par l’atelier co-créatif mis en place avec les étudiant(e)s de l’École de Droit.
Chacun a livré sa propre lecture des forces et des fragilités du système démocratique européen, offrant au public une mosaïque de points de vue complémentaires.
- Une dynamique qui dépasse l’événement
En amont du symposium « Nos démocraties en action », un atelier co-créatif a été organisé le 25 septembre au sein du bâtiment Rosa Parks (UMONS), sous l’impulsion d’Anne-Emmanuelle Bourgaux et d’Antoine Vandebulke. Le succès fut immédiat: plus d’une centaine d’étudiant(e)s ont répondu présents, au point que les organisateurs ont dû ouvrir une salle supplémentaire pour accueillir l’ensemble des participant(e)s.
Cet atelier foisonnant de réflexions a permis aux étudiant(e)s de confronter leurs idées, d’affiner leur regard sur les enjeux démocratiques et surtout de co-construire les quatre questions qui allaient ensuite être posées aux intervenants lors du symposium du 1er octobre.
- Quand les étudiant(e)s prennent la parole
L’un des moments les plus marquants du symposium a sans doute été l’intervention des quatre représentant(e)s des étudiant(e)s en Droit. Leurs questions, à la fois réfléchies et percutantes, ont permis de confronter l’expérience des orateurs chevronnés à la curiosité et à l’enthousiasme des nouvelles générations. Ce dialogue intergénérationnel a donné au débat une authenticité particulière, rappelant que la démocratie se vit aussi par la transmission et l’écoute mutuelle.
- Leilaa pris la parole au nom des étudiant(e)s de 1ère année de Bachelier en Droit;
- Saïni, les étudiant(e)s en poursuite de cursus;
- Illyas, les étudiant(e)s de fin de cycle de Bachelier;
- Cindy, les étudiant(e)s de 1ère année de Master en Droit.
- Revivez le symposium en images
Regards concentrés au moment des questions, rires échangés entre orateurs et oratrices, applaudissements nourris: ces photos ne sont pas de simples souvenirs, elles incarnent l’énergie collective d’une soirée où la démocratie a été pensée et vécue, ensemble.































Proposition de budget de l’UE 2028-2034
La Commission européenne a présenté sa proposition pour le prochain cadre financier pluriannuel (CFP), couvrant la période 2028-2034.
Avec une enveloppe de 2 000 milliards d’euros sur sept ans (1,26 % du revenu national brut de l’Union), il s’agit du budget le plus important jamais proposé.
Objectifs principaux
Ce budget vise à:
- renforcer la souveraineté européenne,
- stimuler la compétitivité et l’innovation,
- accroître la résilience de l’Union,
- aligner plus stratégiquement les priorités nationales et européennes.
À quoi cet argent sera-t-il consacré?
- 865 milliards €: réduire les écarts entre les régions d’Europe
- 409 milliards €: compétitivité, recherche et innovation
- 49 milliards €: éducation (Erasmus+), démocratie (AgoraEU)
- 200 milliards €: partenariats internationaux
Quelles sont les principales priorités de la proposition de nouveau budget de l’UE?
- Investir dans le capital humain, les États membres et les régions
- Promouvoir l’éducation, les droits sociaux et la démocratie
- Stimuler la prospérité par la compétitivité et l’innovation
- Protéger les citoyens et renforcer la résilience face aux crises
- Protéger l’Europe et sa sécurité
- Développer des partenariats solides sur la scène internationale
Quelles sont les nouveautés du budget 2028-2034
- Montant record: 2 000 milliards d’euros
- Rationalisation: moins de programmes, plus de flexibilité en temps de crise
- Conditionnalité: fonds liés au respect de l’état de droit
- Prêts garantis par l’UE: Catalyst Europe pour stimuler les investissements stratégiques
Quel impact aura le budget de l’UE sur les citoyens et les pays de l’Union?
Pour les citoyens
- +50 % de financement pour Erasmus+
- Soutien à la société civile, à la liberté des médias et aux valeurs démocratiques (AgoraEU)
- Meilleure préparation aux catastrophes et urgences
- Accès facilité à des logements abordables
Pour les États membres
- Accès simplifié aux financements de l’UE
- Plus de contrôle local sur l’utilisation des fonds
- Possibilité d’emprunter à des conditions favorables (Catalyst Europe)
- Renforcement des outils pour l’énergie, la technologie et la défense
Comment l’UE va-t-elle financer ce budget?
Pour éviter d’augmenter la contribution des États membres, la Commission propose cinq nouvelles ressources propres, générant environ 58,5 milliards d’euros/an:
- quotas d’émission carbone (ETS)
- mécanisme d’ajustement carbone aux frontières
- taxe sur les déchets électroniques non collectés
- droits d’accise sur le tabac
- contribution des grandes entreprises du marché unique
Ces recettes permettront aussi de rembourser la dette du plan de relance post-COVID (NextGenerationEU).
- Quelles sont les prochaines étapes?
La proposition entre à présent dans la phase de négociation avec le Parlement européen et les États membres. Une fois approuvé, le prochain budget de l’UE permettra non seulement de financer les objectifs européens, mais aussi de redéfinir la manière dont l’Union apporte une valeur ajoutée par-delà les frontières et les générations.
- Juillet 2025: présentation officielle de la proposition
- 2025-2027: négociations avec le Parlement européen et les États membres
- 2028: entrée en vigueur du nouveau budget
Source: https://commission.europa.eu/topics/budget/eu-budget-2028-2034-explained_fr
Le jeudi 18 septembre, Hainaut Développement a eu le plaisir d’organiser une séance d’information consacrée au management intergénérationnel, et plus particulièrement aux générations X, Y et Z.
Animée par Caroline Delfosse, Consultante RH, cette séance info s’est à nouveau tenue avec nos partenaires l’IDEA, Avomarc et Synergies.
Boomers, Génération X, Génération Y, Génération Z… Comment réunir toutes ces générations dans le monde du travail ?
La question est particulièrement cruciale, car en 2025, près de 30 % des actifs sont issus de la Génération Z.
Ensemble, les générations Y et Z représentent environ 70 % de la population active!
Mais qui sont-elles vraiment ? Quelles sont leurs caractéristiques, leurs attentes ? Et surtout : comment les faire travailler ensemble ? (Attention : il existe peu de littérature scientifique sur le sujet. On parle avant tout de tendances sociétales, pas de vérités absolues.)
Comment définir une génération ?
On considère généralement qu’une génération couvre un intervalle de 15 à 20 ans. Elle se construit autour d’événements ou de transformations majeures vécues collectivement – par exemple l’arrivée d’internet, l’essor des réseaux sociaux, les crises économiques, la pandémie du Covid-19 ou encore l’évolution des modes de management.
Chaque génération aura par conséquent une approche différente dans leur manière d’aborder le monde du travail.
Sur une échelle du temps, nous avons les générations suivantes :
La génération X (1965–1979)
- Valeurs clés : stabilité, loyauté, fort attachement au travail.
- Souvent qualifiée de « génération sacrifiée », en raison des crises économiques successives, du chômage ou encore les premiers des divorces (de couples) qui ont marqué son parcours.
- Motivations : sécurité de l’emploi, reconnaissance, défis stimulants, projets concrets et équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle.
- Style de management typique : orienté vers les résultats, structuré et vertical, mais capable d’adaptabilité.
La génération Y – Millennials (1980–1995)
- Valeurs clés : liberté, épanouissement, diversité – avec pour devise implicite : “Vivre avant tout !”.
- Génération créative, audacieuse et technophile, elle s’adapte rapidement aux évolutions numériques et aux nouveaux modes de communication.
- Elle rejette les schémas traditionnels : le CDI ou les fonctions à long terme apparaissent moins attractifs face à une forte attente de flexibilité et de mobilité.
- Elle accorde une grande importance au sens du travail, à l’impact environnemental et aux enjeux sociétaux.
- Style de management privilégié : participation, transparence, intelligence collective.
- Relation à l’employeur : loyauté moindre envers l’employeur, ce qui peut complexifier la gestion des ressources humaines, mais ouvre la voie à plus d’innovation et de dynamisme.
Génération Z – Digital natives (1995–2010)
- Valeurs clés : authenticité, transparence, bien-être mental et épanouissement personnel avant tout.
- Génération ultra-connectée et multitâches, avec un accès immédiat et permanent à l’information.
- La mieux formée sur le plan académique, mais souvent perçue comme plus impatiente et moins fidèle à une organisation.
- Évolue dans un contexte marqué par le Covid-19, l’anxiété et les expériences vécues à distance, ce qui nourrit une difficulté à se projeter à long terme.
- Issue du monde de l’image, elle est particulièrement sensible aux messages visuels et aux apparences.
- Elle n’hésite pas à confronter l’employeur, adoptant un profil plus activiste, engagé et visionnaire.
- Forte affirmation de soi : “J’assume mes désirs et mes valeurs”.
Alors, comment “manager” les Générations Y et Z ?
Les générations Y et Z attendent un style de management fondé sur l’accompagnement : elles privilégient le rôle de manager-coach, à la fois à l’écoute et facilitateur, plutôt qu’une figure autoritaire et hiérarchique.
Elles recherchent également des conditions de travail souples, stimulantes, conviviales et inclusives, qui favorisent la créativité et l’épanouissement collectif.
Leur engagement professionnel est étroitement lié aux valeurs de l’entreprise : elles expriment une forte attente en matière de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) ainsi que d’impact positif sur la société.
Enfin, elles accordent une importance particulière à la marque employeur, qui doit incarner la transparence, l’authenticité et une véritable cohérence entre valeurs affichées et les pratiques réelles.
Défis pour les organisations face aux Générations Y et Z
- Valeurs et authenticité : répondre à la recherche de sens et de cohérence entre discours et pratiques.
- Inclusion et diversité : créer un environnement de travail équitable, respectueux et ouvert à toutes les différences.
- Climat et responsabilité environnementale : intégrer durablement les enjeux écologiques et sociétaux dans la stratégie de l’entreprise.
- Digitalisation des pratiques : adapter les outils et les processus aux usages numériques, favoriser la collaboration à distance et l’instantanéité.
- Développement des compétences : proposer des formations continues, favoriser l’apprentissage et l’évolution de carrière.
- Management collaboratif : encourager la participation et la transparence dans la prise de décision.
- Ambiance et qualité de vie au travail : instaurer un cadre motivant, stimulant et bienveillant, garantissant équilibre et bien-être au quotidien.
En résumé, le rôle du manager en 2025 sera d’orchestrer la synergie entre les différentes générations.
Tentons de valoriser l’expérience des X, canaliser l’audace des Y et répondre aux aspirations de transparence et d’impact des Z. Y’a plus qu’à comme on dit J
Són HUYNH-CONG
Le marketing d’influence s’est imposé comme un moyen incontournable pour toucher les consommateurs via les réseaux sociaux. Pour réaliser cet objectif, il ne suffit pas de choisir un influenceur populaire : il faut établir une collaboration efficace, fondée sur la confiance, la clarté des objectifs et la cohérence avec l’image de marque.
Alors comment construire un partenariat gagnant-gagnant qui génère de la valeur à la fois pour l’entreprise et d’influenceur ? C’était le sujet de la séance d’information organise par Hainaut Développement le 1er juillet. Séance info à nouveau organisée en collaboration avec Synergie, Avomarc et l’Idea.
Le marketing d’influence doit être démystifié, surtout pour les plus petites structures.
Faire appel à ces compétences doit venir en complément d’une stratégie média plus traditionnelle.
Cette séance d’info sur le marketing d’influence ne pouvait pas être mieux donnée que par 4 influenceurs de terrain (ils comptent chacun environ 24.000 abonnés) recommandés par notre partenaire Avomarc chez qui ils sont actuellement en couveuse.
Sophie NACA qui anime la séance en fait partie, comme Charline LEPOIVRE, active dans le monde de la slow Life avec son compte lapauserustique; Chloé MAES, qui évolue plutôt dans le monde équestre et Samir BENDJEBOUR, alias Ironsam95 qui vit sa passion du cyclisme et le fait savoir.
Quelle différence entre créateur de contenu et influenceur?
✅ Tous les influenceurs sont des créateurs de contenu, car ils doivent produire des posts, vidéos, stories… mais ils sont surtout là pour guider notamment dans des achats.
❌ Mais tous les créateurs de contenu ne sont pas influenceurs, car certains ne cherchent pas à orienter ou monétiser leur audience, mais seulement à partager leur art, expertise ou passion.
Les créateurs de contenus sont de manière générale plus proches de leurs abonnés… On mise avant tout sur le climat de confiance. Il y a un réel retour de conseils par rapport aux partenariats et marques que l’on met en avant. En fait, comme le dit Chloé, il y a beaucoup plus d’authenticité dans la démarche. Un client ou un follower préfère parfois suivre les conseils d’un micro influenceur de 1000 abonnés… Il est encore à taille humaine, il est à notre échelle et on lui donne plus facilement sa confiance.




Samir joue également la proximité, surtout dans le sport. Il n’est pas une star à son niveau comme un sportif professionnel et est donc accessible! Il répond d’ailleurs aux messages privés régulièrement. A notre niveau, c’est plus d’échanges et donc davantage de crédibilité.
COLLABORATION AVEC LES MARQUES
Pour Samir, il y a une sélection. Une plate-forme chinoise l’a contacté, mais la marque ne correspondait pas à son positionnement haut de gamme, notamment en raison d’une image négative et d’un service après-vente inexistant. Il n’a pas souhaité perdre sa crédibilité vis-à-vis de ses abonnés. Il ne faut jamais prendre le premier venu mais aller vers des collaborations de qualité.
On devient ambassadeur de la marque. Les abonnés qui sont devenus clients préfèrent même passer par l’influenceur ou le créateur de contenu que par le propre service après-vente de la marque au niveau des questions d’utilisation. On est presqu’un employé de la marque sans l’être. On est l’avis de proximité.
Chloé insiste, il faut savoir il est nécessaire de définir des objectifs! On discute avec la marque, ce n’est pas toujours simple. Un influenceur met ses abonnés au service de la marque avec qui il va collaborer. Pour celles et ceux qui viseraient une communication one shot, sachez que cela ne fonctionne pas vraiment… Il faut miser sur le long terme pour avoir des résultats probants.
Il faut aussi tenir compte du pouvoir d’achat des communautés d’abonnés : visibilité ne signifie pas automatiquement ventes.
Pour connaitre le “CV” de votre futur influenceur, ne jamais hésiter à demander son kit media. Il vous dira tout… ou presque: nombre d’abonnés par plateforme (Instagram, TikTok, YouTube, LinkedIn…), taux d’engagement (likes + commentaires), la démographie de son audience : âge, genre, localisation principale, intérêts, et bien davantage encore pour bien cibler son public cible.
RECRUTEMENT ET BUDGET
Un contact par mail, un message sur le profil Instagram, un outil de recherche, … et aussi via une agence spécialisée.
Il faut compter entre 0 et 165 euros pour un post, une story, … via un petit influenceur (en terme d’abonnés). Echange d’argent ou matériel.
DERNIERS CONSEILS
Bien travaillé, le marketing d’influence reste moins coûteux qu’une campagne média classique, tout en apportant crédibilité et visibilité pour une PME.
En conclusion: Essayez… vous ne serez pas déçus!
- Samir Bendjebbour (Insta : @ironsam95): Créateur de contenu dans le secteur du cyclisme ;
- Charline LePoivre (YouTube/Insta/Fb: @Lapauserustique): Créatrice de contenu au niveau life style, cuisine, retour à l’ancien et l’authentique ;
- Chloé Maes (Insta/Fb: @ursula_de_profondrieux-jimmy): Créatrice de contenu dans le milieu équestre ;
- Médiatrice : Sophie Naca (Insta/Lkdn: ayin_strategy): Consultante en positionnement marketing et stratégique, notamment pour les marques de luxe.
Són HUYNH-CONG
En 2025, l’Europe célèbre le 40e anniversaire de la signature de l’accord de Schengen.
Signé le 14 juin 1985, ce traité marque le début d’un vaste projet européen de libre circulation, fondé sur la suppression des frontières intérieures et la coopération en matière de sécurité. Cet accord a été signé à Schengen, village luxembourgeois à la frontière du Luxembourg, de l’Allemagne et de la France. Les cinq pays signataires étaient l’Allemagne de l’Ouest, la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas. Quarante ans plus tard, l’espace Schengen compte 29 pays.
Au cours des quatre dernières décennies, cet accord a offert davantage de liberté, renforcé la sécurité et ouvert de nouvelles perspectives économiques. Schengen est plus qu’une zone géographique : c’est un pilier de l’identité européenne et un atout stratégique pour l’Europe.
- Schengen signifie LIBERTÉ. 450 millions de personnes voyagent sans contrôle de passeport pour travailler, étudier et faire du tourisme.
Schengen facilite la vie de millions d’Européens, leur permettant de se déplacer facilement pour travailler, étudier, vivre en famille ou simplement explorer. Il permet aux citoyens de construire leur vie sans obstacles supplémentaires, renforçant ainsi l’essence même de l’identité européenne. Schengen transforme la promesse de liberté en réalité pour près de 450 millions de personnes qui peuvent franchir les frontières de 29 pays européens sans devoir présenter leur passeport ou subir de contrôle systématique.
Schengen incarne aussi la liberté de saisir les opportunités, l’autonomisation des citoyens et l’unification de la communauté européenne. Cela est particulièrement pertinent à une époque où l’on cherche à nous diviser, ce qui rend le projet Schengen encore plus important comme moyen de nous unir.
- Schengen est synonyme de SÉCURITÉ. Les pays collaborent pour protéger leurs frontières extérieures, lutter contre la criminalité et gérer les migrations.
Des milliers d’autorités des États membres et des agences de l’UE collaborent quotidiennement pour assurer la sécurité de nos communautés et protéger nos libertés. Schengen fournit les outils, les ressources collectives et les capacités nécessaires pour faire face aux menaces transnationales complexes d’aujourd’hui.
Grâce à Schengen, nous étendons notre première ligne de sécurité aux pays tiers, grâce à une politique de visas rigoureuse et harmonisée qui garantit un contrôle rigoureux des personnes autorisées à entrer dans l’espace Schengen. De même, aux frontières extérieures, Schengen permet des efforts coordonnés pour préserver l’intégrité de l’ensemble de l’espace. Par exemple, le Système d’information Schengen contient des millions d’alertes concernant des individus représentant une menace pour notre société. Quel que soit le lieu d’entrée, les autorités de tous les États Schengen peuvent immédiatement prendre les mesures nécessaires pour garantir notre sécurité. De plus, les interactions quotidiennes entre les forces de l’ordre et les services d’immigration sont essentielles au bon fonctionnement de ce système.
C’est l’aspect le plus invisible de Schengen. C’est en privilégiant la prévention plutôt que la réaction que nous pouvons préserver l’intégrité de l’espace Schengen dans son ensemble. C’est précisément ce travail invisible qui s’avère indispensable dans le monde complexe d’aujourd’hui.
- Schengen est synonyme de prospérité économique. L’absence de contrôles aux frontières facilite les échanges commerciaux, réduit les coûts et crée des emplois.
L’espace Schengen est un élément fondamental du Marché unique, car il favorise la libre circulation des biens, des services et des personnes. Chaque jour, plus de 32 millions d’entreprises opérant au sein de Schengen bénéficient de son existence. Qu’il s’agisse d’une entreprise de logistique néerlandaise livrant des clients en Roumanie, d’un ingénieur tchèque travaillant sur site au Luxembourg ou d’une entreprise polonaise participant à un salon en Italie, Schengen permet des opérations fluides et rentables au sein du Marché unique.
Aujourd’hui plus que jamais, face à un environnement géopolitique et économique en pleine mutation, l’économie européenne a besoin d’un environnement sans entraves. Schengen joue un rôle essentiel pour soutenir cet environnement, contribuant à accroître la croissance et à réduire les délais en facilitant le fonctionnement des chaînes d’approvisionnement. Il aide les entreprises de toutes tailles à se développer au-delà des frontières, stimulant ainsi les échanges commerciaux, tout en facilitant l’accès à l’emploi dans d’autres États membres. En favorisant le commerce intérieur, Schengen réduit également la dépendance à l’égard de l’extérieur, renforçant ainsi l’autonomie et l’autosuffisance de l’Europe, permettant ainsi à tous les Européens d’en partager les bénéfices.
Plus d’info: https://ec.europa.eu/stories/schengen-40-years/
Les Rendez-vous en terre agricole se sont clôturés le dimanche 1er juin par une balade à vélo à La Louvière!
Un Programme Riche en Activités
Pour cette cinquième édition, pas moins de 33 activités ont été proposées à travers le territoire hainuyer, visant à faire découvrir au grand public le métier d’agriculteur et leur savoir-faire.
Découverte de l’Agriculture
Ce programme varié a permis aux visiteurs de découvrir l’agriculture sous différentes facettes: représentations théâtrales, journées portes ouvertes dans les fermes, balades guidées à pied ou à vélo, découverte du monde de la chèvre et du cheval de trait, marchés de terroir, dégustations, et activités ludiques…
Merci aux Participants !
Nous tenons à remercier tous les agriculteurs participants et les bénévoles qui ont contribué au succès de cet événement. Rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles aventures au cœur de nos fermes !
Album photos


















































































































































































































Hainaut Développement, en collaboration avec ses partenaires IDEA, Avomarc et Synergie, organisait une séance d’information ô combien stratégique pour nos entrepreneurs belges.
Animée par Philippe Drouillon de chez Metamorphosis, cette rencontre se distinguait par son interactivité directe avec les participants et par là l’occasion de découvrir l’application Wooclap, qui a permis de dynamiser la présentation grâce à des sondages en direct et des questions interactives projetées à l’écran.
Pourquoi l’ESG devient-il incontournable pour les entreprises belges?
Nous sommes dans un contexte où les attentes sociétales, réglementaires et économiques évoluent rapidement. Les entreprises belges doivent désormais être en mesure de développer et piloter une stratégie ESG. ESG pour Environnement, Social et Gouvernance.
Les entreprises doivent désormais rendre compte de leurs impacts environnementaux et sociaux, en remontant jusqu’à leurs fournisseurs.
Les banques intègrent désormais l’ESG dans leurs décisions… Ne pas se conformer aux normes ESG peut avoir des répercussions directes dans une demande de crédit. En effet, une entreprise qui présente une stratégie ESG claire et des objectifs mesurables, a plus de chances d’obtenir des conditions de financement avantageuses. À l’inverse, un manque de transparence ou de progrès sur ces aspects peut devenir un frein à l’accès au crédit.
Mettre en place une stratégie ESG aura indéniablement un coût pour votre entreprise… Cependant, il faut voir cet investissement comme une opportunité, notamment financière, à saisir.
Les fonds ESG représentent déjà 7 % des fonds d’investissement mondiaux, et 85 % de ces capitaux sont en Europe. Autrement dit : les opportunités sont ici et maintenant.
Mettre en place une stratégie ESG bien structurée, c’est aussi accéder à de nouveaux financements, attirer des investisseurs responsables, et se positionner comme un acteur engagé.
Un levier d’attractivité et de compétitivité
Les attentes évoluent, tant du côté des consommateurs, de plus en plus soucieux de l’environnement, de la santé et du social, que du côté des talents.
Aujourd’hui, lors des entretiens d’embauche, les jeunes candidats posent des questions précises sur les engagements environnementaux de l’entreprise. Une stratégie ESG cohérente devient un atout pour attirer, fidéliser et inspirer.
Benoit Autem, de la société D-Tek, nous a fait l’honneur de son témoignage inspirant sur les ESG.
“Je notais mes impressions sur papier au début de la RSE… Qu’est-ce que va encore être? Reporting? Ça va être du green washing. Puis rapidement, les banques m’en ont parlé… ce qui est assez rare qu’elles parlent de ça… dans la demande de crédit! Ça allait nous impacter.
Il faut s’ouvrir aux opportunités qui se présentent. Wallonie entreprendre et Idea m’ont permis d’être accompagné pendant 3 jours dans la démarche de brainstorming pour me situer dans la chaine des valeurs de mon entreprise.
Comment se positionner les unes aux autres… être challengé n’était pas négligeable!
Un exemple concret sur l’aspect E de l’environnement: on a tous chaud dans cette pièce (salle Pol Rysman d’Hainaut Développement à Mons) alors qu’on est au mois de mai… c’est le réchauffement climatique! On est impacté directement.
Le Parc initialis est en zone inondable! L’assureur a posé la question… vu le changement climatique.
Au niveau du S de sociétal, c’est actuellement la Guerre des talents. Lors des interviews, question des jeunes candidats: qu’est-ce que vous faites pour l’environnement? Risque de passer à côté de certains talents.
G pour la gouvernance… Je suis distributeur pour Dubaï… il pourrait y avoir un risque de passage des produits par l’Iran qui est un pays proscrit. Des conséquences et des Impacts qui seraient néfastes pour l’entreprise!”
Pour conclure, adopter les ESG est un incontournable au service de la résilience et de la robustesse de mon organisation, pour une économie plus durable et inclusive.
Alors, oui ça a un coût… (temps, consultance), mais ce dernier sera récupéré (taux d’emprunt, crédit, facilité d’attirer des talents chez soi, …). À terme, les ESG offrent un retour sur investissement mesurable et durable.
Són HUYNH-CONG
Hainaut Développement a fait salle comble pour sa séance d’information ce jeudi 15 mai.
Le sujet brulant du moment deviendra une réalité dans quelques mois pour toutes les TPE/PME et entreprises belges.
Cette séance d’information a été donnée le Bureau d’experts comptables Agefi situé à Soignies, avec le soutien de nos partenaires Synergie, l’Idea et Avomarc.
La Belgique s’inscrit dans une dynamique européenne de modernisation fiscale en rendant progressivement obligatoire la facturation électronique pour toutes les entreprises. Dès juillet 2024, elle sera exigée dans le cadre des marchés publics, et à partir de 2026, son usage sera étendu à toutes les transactions entre entreprises assujetties à la TVA (B2B). Cette transition vise à lutter contre la fraude, améliorer l’efficacité administrative et simplifier les contrôles fiscaux.
Les obligations à respecter :
- L’utilisation de formats de factures structurés (tels que UBL – Universal Business Language – ou via le réseau PEPPOL);
- L’adoption d’un logiciel pour émettre et recevoir des e-factures. Il existe de nombreux logiciels présentés comme gratuits… Mais tout le monde sait que rien n’est jamais gratuit… Par contre, l’administration fiscale propose une solution temporaire entièrement gratuite via Mercurius pour le secteur public, ou Hermes pour le secteur privé;
- L’archivage numérique des factures dans le respect des règles de l’administration.
Pourquoi un PDF n’est pas une vraie facture électronique?
Beaucoup d’entreprises pensent, à tort, qu’envoyer une facture au format PDF par e-mail suffit pour parler de facturation électronique. Ce n’est pas…
Un fichier PDF est en réalité l’équivalent numérique d’une facture papier. Il peut être lu par un humain, mais pas automatiquement traité par les systèmes informatiques ou comptables sans intervention manuelle. La machine, elle, ne se trompe jamais et donc ne commettra pas d’erreur d’encodage!
Une opportunité pour les entreprises
Au-delà de la contrainte réglementaire, la facturation électronique est une opportunité de transformation digitale :
- Gain de temps : l’automatisation réduit les tâches manuelles, les erreurs de saisie et accélère les paiements.
- Réduction des coûts : moins de papier, d’impression, de frais d’envois et d’archivage.
- Traçabilité et sécurité : chaque facture est suivie, et plus difficile à falsifier.
- Préparation à l’avenir : adopter l’e-facturation, c’est s’adapter aux normes européennes et se préparer à celles à venir.
Le non-respect de cette obligation peut entraîner plusieurs conséquences pour les entreprises, dont le Rejet de la déduction de la TVA. Seules les factures électroniques structurées conformes seront acceptées pour la déduction de la TVA. Les factures non conformes pourraient donc être rejetées par le destinataire, l’administration pourra également envoyer des amendes entraînant des pertes financières conséquentes pour l’entreprise!
En conclusion, mieux vaut anticiper la transition dès maintenant pour en tirer tous les bénéfices à temps!
Pour en savoir davantage, rendez-vous chez notre conférencier du jour :




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