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Bonne réponse !
Proposé par Ursula von der Leyen lors de son arrivée à la tête de la Commission européenne en 2019, le Pacte vert est un plan d’action dédié à l’environnement dans neuf grands domaines, comme l’industrie, l’énergie ou les mobilités. Les Etats membres de l’Union européenne doivent réduire suffisamment leurs émissions de gaz à effet de serre : l’objectif fixé pour 2030 est une réduction de 55 % de ces émissions par rapport aux niveaux de 1990.Cette feuille de route permettra à l’Union européenne d’atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050.
L’hydrogène « vert » émet le moins de gaz à effet de serre. L’avantage principal de l’hydrogène, c’est qu’il ne rejette que de la vapeur d’eau lorsqu’il est utilisé comme carburant. La Commission européenne a proposé une stratégie pour l’hydrogène afin de développer cette filière sur le continent. Les trains fonctionnant avec cette source d’énergie progressent en Europe, comme en France où plusieurs Régions sont en train de se doter de trains à hydrogène.
L’Union européenne prête une attention particulière au transport ferroviaire, qui émet moins de gaz à effet de serre que le transport routier ou l’aviation. C’est pour cela que 2021 a été désignée « Année européenne du rail ». Il s’agit d’encourager les citoyens et les entreprises à utiliser ce moyen de transport. Dans la feuille de route de la Commission, d’ici à 2030, le trafic ferroviaire à grande vitesse devrait doubler et le trafic de fret ferroviaire devrait augmenter de 50%.
Les trains de nuit vont aussi faire leur grand retour en Europe ! Dès la fin de l’année, il sera possible de faire le trajet Paris-Vienne, et en 2023 les voyageurs pourront profiter d’une couchette entre la capitale française et Berlin, comme entre Paris et Nice.
L’industrie des énergies renouvelables en mer est un secteur développé en Europe. L’UE propose une stratégie visant à faire de ces énergies renouvelables offshore une composante essentielle du mix énergétique européen d’ici à 2050, avec l’objectif d’atteindre jusqu’à 300 GW de production rien qu’avec les éoliennes en mer, ce qui représente quasiment cinq fois la production du parc nucléaire français actuel. Accusant un certain retard par rapport à l’Allemagne ou la Belgique, la France a pour objectif d’atteindre entre 5,2 et 6,2 GW en 2028.
Afin d’assurer une alimentation durable et de qualité, la stratégie « de la ferme à la table » vise notamment à réduire de 50 % l’utilisation des pesticides les plus dangereux d’ici à 2030, tout en augmentant la surface de l’agriculture biologique en Europe. Il s’agit également de diminuer d’au moins 20 % le recours aux engrais qui polluent les sols et l’eau, et de favoriser ce que l’on nomme « les circuits courts » entre producteurs et consommateurs.
Un site classé « Natura 2000 » protège les espèces de la faune et la flore locales, tout en prenant en compte les exigences économiques et sociales du territoire concerné. Le réseau Natura 2000 est un outil majeur pour la préservation de la biodiversité en Europe. Plusieurs sites sont classés en France, comme les calanques de Marseille, la Camargue, la forêt de Haguenau en Alsace ou encore l’estuaire de la Gironde. Le Pacte vert ambitionne d’augmenter la surface protégée à 30 % de la superficie terrestre et de la superficie marine de l’UE.
La stratégie de l’UE vise à enrayer l’appauvrissement de la biodiversité (l’ensemble des êtres vivants ainsi que les écosystèmes dans lesquels ils vivent) en empêchant la disparition des espèces en Europe. Inverser le déclin des pollinisateurs, menacés par certains pesticides, fait donc partie de cette stratégie biodiversité : une espèce européenne d’abeilles et de papillons sur dix est en péril d’extinction. Cette lutte contre la perte de biodiversité passe aussi par l’extension des zones protégées Natura 2000.
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