Agence de Développement de l'Economie et de l'Environnement de la Province de Hainaut
COPASS – L’histoire d’une passion

Publié dans Actualités, Nos articles, Portraits d'Entreprises

L’entreprise COPASS est installée dans le zoning de Strépy-Bracquegnies depuis 2006.
Entreprise générale de construction, elle est spécialisée dans la conception et la réalisation de bâtiments passifs ou à très basse énergie ainsi que dans les  constructions à ossature en bois. Une PME familiale qui, via sa maison mère FALCO, est également active dans les constructions traditionnelles.

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Pour Timé FALCONI, Gérant et Fondateur de COPASS, tout ou presque a commencé avec le documentaire de l’ancien Vice-Président des Etats-Unis, Al GORE, consacré aux changements climatiques. “Une vérité qui dérange” a réveillé une fibre écologique qui sommeillait depuis un moment chez le jeune entrepreneur louviérois. “Avec ce documentaire d’Al GORE, j’ai vraiment eu un déclic, je savais qu’il y avait quelque chose à faire dans le domaine des économies d’énergie mais là, j’ai décidé de franchir le pas”. COPASS allait donc voir le jour dans le giron de l’entreprise familiale FALCO, active dans la construction depuis 1983.
L’une des spécialités de COPASS est les maisons à ossatures en bois. Des structures fabriquées de A à Z au sein de l’entreprise. “Nous recevons le bois directement ici, dans nos ateliers; un bois qui vient généralement de France et, plus spécifiquement, d’Alsace”, explique Timé FALCONI. Le bois est ensuite
transformé et assemblé avant de partir vers le chantier. “Il faut, en moyenne, entre un et trois jours pour assembler une maison à ossature bois, selon l’importance du chantier”, précise Timé FALCONI. Des maisons qui, outre le gain de temps au niveau de la construction, représentent aussi et surtout une économie très importante en termes d’empreinte énergétique. “Une maison à ossature bois, ce sont facilement 30 tonnes de CO emprisonnés, on tourne aux alentours de 900 kilos de CO par m³ de bois! Sans parler des économies d’énergie en termes de chauffage”, insiste le patron de COPASS.

copassL’autre domaine de prédilection de COPASS, ce sont évidemment les maisons passives. Un secteur qui poursuit son développement et où l’entreprise familiale
a développé une solide expertise. Avec un atout majeur dans son jeu: la maîtrise de quasiment toutes les techniques. “Nous avons, en interne, presque l’ensemble des corps de métier, on évite ainsi beaucoup de pertes de temps ou même de mauvaises surprises pour nos clients”, indique le gérant de COPASS. Pour  l’entreprise, assumer ses responsabilités en menant à bien les projets à leur terme est l’unique priorité.

Et la PME, de par sa flexibilité et sa large palette de métiers met un point d’honneur à trouver les solutions les mieux adaptées pour ses clients. “L’idée n’est pas de proposer le projet le moins cher possible ou, au contraire, avec le budget le plus élevé, mais bien de trouver les meilleures solutions par rapport aux attentes et aux possibilités de nos clients”. Néanmoins, le patron de COPASS regrette qu’aujourd’hui beaucoup de candidats bâtisseurs essayent de faire sortir de terre la plus grande maison possible, tout en compressant au maximum les coûts avec, souvent, une qualité au rabais. “Mieux vaut envisager un projet un peu plus
restreint en termes de volume mais de meilleure qualité plutôt que de vouloir un palais au rabais”, insiste Timé FALCONI. Et le patron d’ajouter “d’autant
qu’une maison plus petite, tout en étant adaptée aux besoins de ses propriétaires, profite de nombreux avantages et notamment en termes d’économies d’énergie”.

Dans un secteur très concurrentiel, COPASS tire donc son épingle du jeu en proposant son expertise et ses compétences. Mais aussi sa passion car, pour Timé FALCONI, son entreprise est, avant tout, “son bébé”. Une société dans laquelle il s’investit sans compter et où il apporte ses idées toujours plus novatrices. Un précurseur qui doit parfois jongler et, il l’avoue lui-même, avec les évolutions souvent trop lentes du secteur de la construction. Sans parler des adaptations réglementaires ou législatives propres aux nouvelles techniques qui se mettent en place parfois beaucoup trop lentement aux yeux de ce jeune patron de 35 ans. Mais pas de quoi freiner l’enthousiasme et la passion de cet entrepreneur touché depuis longtemps par le virus de la construction.

Aurélien LAURENT

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